CHAPITRE 7

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With love

« N'oublie pas de toucher la petite étoile pour soutenir mon histoire »






[ NADIANI ]


Le confort de mon lit me donne envie de ne plus jamais en sortir, surtout après cette soirée. En bon traître, mon cerveau s'efforce de ramener l'image de cet homme dans mon esprit. Et j'ai beau me retourner dans tous les sens, chanter un peu et même penser à des séries. Mais son image demeure toujours présente. Je vais me pendre, au secours !

Le pire c'est qu'il a passé sa soirée a m'observer comme un taré, je n'ai eu qu'une seule envie, fuir avec un grand F. J'étais partagée entre l'envie d'être méchante et l'ignorer, j'ai choisi la deuxième option pour ne pas montrer un côté de moi que je n'apprécie pas énormément.

Je pensais être enchaînée au white love mais je me suis visiblement trompée. Où est-ce qu'il sortait d'abord ? J'étais quasiment sûre d'être la seule dans ce couloir et il n'était pas présent lorsqu'on arrivait aussi. J'abandonne l'idée de dormir et extirpe ma bible du tiroir de ma petite commode.

Il est assez tard pour prier si vous voulez mon avis, je brûle d'amour pour mon créateur mais je ne pense pas être prête à recevoir la visite d'esprit mauvais. Les films d'horreur m'ont assez traumatisée pour le reste de ma vie.

Après deux longues heures de prières, mon cerveau semble enfin vouloir coopérer, les paupières lourdes et le corps en compote, je m'écroule sur mon lit et je m'endors aussitôt.

Lorsque je me réveille, il est plus de dix heures. Il faut croire que je n'ai pas réussi a dormir autant que je l'espérais. À vrai dire, depuis que j'ai atterri à Babi mes nuits sont courtes, il faudrait sincèrement que je fasse un programme de vacances avant d'être obligée de retourner à la vie réelle.

Je me brosse juste les dents et je descends uniquement vêtue d'un gros t-shirt noir. Madina sors de la cuisine et pose gentiment ses lèvres sur ma joue.

— Ton petit déjeuner est sur la table, susurre-t-elle doucement

— Si j'étais un homme je t'aurais épousé Madina mais compte sur moi pour récupérer la dot.

Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans elle, je ne prenais même pas de petit déj à Londres. Ma flemme se combinait assez bien avec mon manque de temps et d'organisation. Un doux parfum de muscade émane de la cuisine, elle rigole quand mon ventre gargouille et se décale pour me donner l'accès à la cuisine.

Munie d'une cuillère pleine de Nutella, je tartine cinq crêpes ainsi qu'un croissant puis je me sers une tasse de café.

— Tout ça ?

— C'est pour grignoter ahy ! Me défendis-je

— Si tu avais vraiment faim tu aurais avalé le frigo en entier, plaisante-t-elle

— Faut me prendre comme une petite sœur pardon

— Mais tu es ma petite soeur

— De trois jours à peine

— Ce qui est sur, j'ai vu le jour avant toi

FEVER OF SUMMER Where stories live. Discover now