CHAPITRE 9

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With love

« N'oublie pas de toucher la petite étoile pour soutenir cette histoire »

[ NADIANI ]

- Prêtes ? Nous interroge Kader

- Tu es aveugle ? Rétorque mon amie

- Doucement ahy !

- Tu devrais faire une thérapie, ça va te détendre, je peux toujours t'aider si besoin, poursuit-il

Pas besoin d'avoir un quotient intellectuel élevé pour comprendre le sens de sa phrase. Elle lève les yeux au ciel puis se dirige vers la porte.

- Tu adores la provoquer n'est-ce pas ? Déclarais-je à l'intention de Kader

- Tu m'as démasqué ! Affirme-t-il d'un air dramatique

- Sortons avant qu'elle ne crève mes pneus, marmonne son frère

Nous quittons le salon pour rejoindre Madina qui fulminait à l'extérieur.

Le trajet n'est pas long, en a peine cinq minutes nous étions arrivés au lieu de la soirée. C'est un petit restaurant sympa en bordure de mer qui organise l'activité.

Après avoir réglé certaines choses à l'accueil, on nous conduit à l'arrière du restaurant.

Plusieurs personnes y sont installées, d'autres mangent, certains discutent et d'autres dansent.

L'odeur des grillades sature l'air, cette torture est insupportable pour mon estomac qui crie déjà famine.

- Je vous aime bien mais...

- Va t'empiffrer ma chérie, la nourriture est faites pour être dégustée, déclare Kader

Je lui souris et abandonne mon petit groupe. Je prends une assiette et campe devant le buffet pour chercher ce qui aurait le privilège de remplir mon estomac ce soir. Une fois mon assiette remplie de toute sorte de grillade, je trouve un coin où m'assoir puis je commence à manger.

- Je peux ? Demanda une voix étrangère

Je relève ma tête pour tomber sur une meuf maghrébine, ses longues boucles cascadent sur ses épaules dénudées par son crop top et ses yeux gris m'analysent en attendant ma réponse. Des sourcils épais encadrent ses pupilles perçantes et ses joues rondes se relèvent lorsqu'elle me sourit. Elle m'a l'air douce tiens, elle me fait penser à Naya.

- Vas-y ma belle !

Elle pose son assiette sur la table et s'assoit en face de moi. À vue d'œil son assiette est plus remplie que la mienne, elle mange lentement en observant la mer derrière nous. Je me tourne pour en faire de même. Elle brise le silence en demandant :

- Tu es venue seule ?

- Je suis avec ma cousine et toi ?

- Avec mon mari, il est avec ses amis en ce moment, j'ai préféré les laisser

- Wouah, tu es si jeune et tu es déjà marié, Félicitations !

Un peu culotté de ma part puisque j'aurai dû être dans la même situation qu'elle.

- J'aurai vingt-huit ans à la fin de la semaine

Je m'étouffe avec mon attieke tandis qu'elle éclate de rire.

- Vingt-huit ? J'ai cru qu'on avait le même âge !

- On me dit souvent que je ne fais pas mon âge

FEVER OF SUMMER Where stories live. Discover now