Chapitre 65

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À peine avons nous atteri dans l'appartement qu'Elliott nous menace avec un fusil en nous criant dessus a propos des Frankel. Moi qui voulais essayer de comprendre cette femme étrange, pour le moment, je vais devoir remettre ça à plus tard.

- Êtes-vous, oui ou non, des ennemis du peuple ?! Hurle-t-il en tremblant, le fusil diriger droit sur nous.

Un silence s'installe, avant que tout le monde commence à parler en même temps, ayant un avis différent sur la question. Le fusil ne dérange personne, à croire qu'il s'agit d'un bouquet de fleur et non d'une arme potentiellement mortelle.

- C'est pas ce qu'il y a de plus simple comme question, répond Diego.

- Je dirais que ça dépend, dit à son tour Cinq.

- Franchement ? Ouais, ajoutai-je.

Elliott est complètement déboussolé face à nos comportements, alors il charge le fusil et le pointe sur moi avec un air qui se veut menaçant.

- Si tu bouges d'un centimètre je t'expose la cervelle ! Crie-t-il.

Je hausse les sourcils et un simple coup d'œil à Cinq permet de mettre à exécution notre plan. Pendant que les deux nouvelles recrues se tapent la discute comme si ne rien était, Elliott tire et je stop avec une facilitée enfantine la balle pendant que Cinq, qui s'est téléporté près de lui, attrape l'arme des mains de notre hôte.

- Qu'est-ce qui vient de se passer ? Demande la femme d'un air complètement paniquée.

Je me redresse de toute ma taille, ce qui, il faut se l'avouer, est bien moins impressionnant que mon regard noir.

- Laisse tomber. Venez, faut qu'on regarde les images, ajoutai-je en ramassant la casette pendant que Cinq et Diego s'occupent d'immobilier Elliott qui crie comme d'une voix suraiguë à en perdre l'audition. Et bâillonner le, par pitié.

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Je regarde le film avec grande attention, ne prêtant même pas un regard à Elliott et Lila, qui est en train de peindre les ongles de l'homme avec du vernis vert. Quelle horrible couleur.

Les Frankel sont un vieux couple présent lors de la visite de Kennedy à Dallas, le jour de sa mort. À voir Diego, le regard brillant, je ne peux pas m'empêcher de me dire que même s'il a consenti à nous suivre, on est pas encore sortie d'affaire avec ces obsessions.

- Où vous avez eu ça ? demande Diego.

- Hazel est mort pour me le remettre, explique Cinq, ça doit permettre d'empêcher l'apocalypse.

- Hazel ?

- C'est une longue histoire.

- La fin du monde ? Demande Lila.

- C'est une histoire encore plus longue, répliquai-je, maintenant taisez-vous.

Les regards se reportent sur le film. Comme prévu, Kennedy se fait assassiner, et la caméra tombe par terre dans la panique de la camerawoman. Je me redresse d'un coup, et Cinq semble avoir vu la même chose que moi. Pendant qu'il règle le projecteur, je recule la chaise sur laquelle il est posé avant de m'approcher, abasourdie, vers l'image projettée.

- Putain de merde...murmurai-je en passant ma main sur l'homme en costume.

- C'est pas possible, chuchote Diego qui à son tour s'est approché.

- Pourtant si ça l'est, répond tristement Cinq à son tour.

La barbe caractéristique, le costume noir, le chapeau haut forme, le monocle et l'ombrelle...Ça ne fait aucun doute...

Contre le temps - Umbrella Academy fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant