Contre le temps - Umbrella Academy fanfiction

Chapitre 119

J'ai à peine le temps de comprendre où nous avons atteris que je me fais tirer avec force par Cinq et tombe dans les bras de Luther juste avant qu'une balle ne puisse me traverse le crâne. Un père Noël en colère est en train de nous tirer dessus sans que nous puissions faire quoi que se soit.

- Je vais plus tenir très longtemps ! Nous prévient Luther dans un cri de douleur.

Je serre les dents et m'agrippe au bras de mon frère.

- Prend ce qu'il te faut !

Je sens mon énergie commencer à me quitter et je m'appuie sur Luther pour ne pas tomber. Je n'ai plus l'habitude de faire cela, et je ne pense pas pouvoir tenir très longtemps également. C'est alors que, par je ne sais quel moyen, Diego arrive avec la voiture et shoote le père Noël avant de nous hurler de monter. Luther m'attrape car je suis incapable de marcher et me jette presque dans l'habitacle avant de monter à son tour. Je ne relève même pas et me dépêche de mettre ma ceinture pendant que Diego fonce hors de cette ville de malade. Mais j'ai à peine le temps de me remettre de mes émotions que je découvre Klaus à l'agonie sur le siège derrière moi. Mon cœur rate un battement et je me jette sur lui.

- Klaus ! Oh non, non, non !

Je cherche fébrilement la main de mon frère et enlève sans ménagement son gant en plastique pour m'accrocher à lui pour lui donner mon énergie, mais je suis stoppée par Cinq.

- Tu vas y rester si tu fais ça !

- T'as une meilleure idée peut-être ?

Je me retourne vers Klaus et commence à lui partager mon énergie. Mes forces s'amenuisent de plus en plus mais ça permet au moins à Klaus de tenir le temps qu'on lui donne le Marigold. Allison ne veut pas lui donner, argumentant qu'il n'en voulait pas, ce qui m'agace beaucoup.

- Allison donne lui ce putain de truc avant que je crève aussi !

Mon coup de gueule semble avoir fait son effet. Allison s'exécute et je relâche ma prise sur la main de mon frère en tombant comme un pantin désarticulé. Ben m'aide à me remettre droite pendant que mes yeux papillonnent. La tension est palpable dans le van. Après plusieurs secondes qui semblent durer des années, Klaus reprend connaissance en prenant une forte inspiration qui fait sursauter tout le monde. Une fois la frayeur passée, je me détends totalement, absolument exténuée et heureuse que tout se soit bien passé. Je tombe lourdement sur Ben qui me repousse en jetant un regard à une fille que je n'avais pas encore remarqué.

- Bah sympa, grognai-je en me redressant comme je peux, je sauve les miches de notre frère en manquant d'y rester et toi tu me dégages comme une malpropre.

- Je suis pas ton copain ! Réplique-t-il avec humeur.

- Effectivement, fait une voix derrière moi, c'est ma femme et j'apprécierai que tu en prennes un peu plus soin.

Je penche la tête en arrière pour découvrir Cinq. Je lui offre un grand sourire auquel il me répond pendant que Ben observe la scène avec dégoût. Je pense qu'il en pince pour Jennifer, car en temps normal, même si c'est un énorme connard, on s'entend assez bien. Il doit sans doute vouloir totalement tourner la page de la Diana de sa ligne temporelle pour passer à autre chose.

- Aller, me dit Cinq en s'approchant de moi pour m'aider à venir m'assoir à côté de lui, tu viens avec moi, t'as besoin de repos.

Malgré sa retissance, Ben aide mon mari et je me retrouve bientôt lové dans les bras de Cinq à sommenoller. J'entends Luther dire que les gens qui nous ont attaqué étaient des sbires de papa, mais le reste m'échappe car je tombe de sommeil. Mais à peine ai-je fermé les yeux que je me sens projetter dans les airs sans rien comprendre. Nous retombons lourdement sur le sol et je perds connaissance sur le coup. Mon dos me fait horriblement souffrir, j'ai tellement sommeil, tellement sommeil...

- Na...Ana !!

Je grogne et tente d'ouvrir les yeux malgré l'effort que cela me demande. Au-dessous de moi se trouve Cinq, le visage très soucieux. Quand il me voit ouvrir les yeux, un soupire de soulagement sort de sa bouche et il commence à me demander comment je me sens.

- J'ai la tête explosé, mon dos me brûle et j'ai tellement sommeil...

J'entends mon mari crier quelque chose à Viktor, sans comprendre de quoi il parle, et quelques secondes plus tard, Cinq me dit d'ouvrir la bouche pour prendre un médicament. Je le prends sans poser de question, et reconnais le goût des médicaments pour mon dos. Je fronce les sourcils, car je ne vois pas où Cinq a pu trouvé ça ici. Un petit sourire se forme sur son visage.

- Tu crois vraiment que je suis pas quelqu'un de prévoyant ?

Je souris à mon tour et ferme les yeux. Ça me touche tellement que Cinq ait pensé à prendre mes médicaments avec lui. Il a toujours tout ce qu'il faut. Je n'aurais pas pu mieux tomber, c'est vraiment l'homme parfait...

- J'ai tellement sommeil...

- Endors-toi, je m'occupe de tout.

Je n'ai pas besoin de plus pour fermer les yeux et m'endormir en moins d'une minutes.

Quand je les rouvre, je suis dans la voiture de Diego. Elle a été mystérieusement réparé, et la moitié de notre famille ne se trouve pas dedans.

- Qu'est-ce qui se passe...

Cinq se tourne vers moi et pose sa main sur mon front pour vérifier ma température. Je lui souris avant de dégager doucement sa main.

- Je vais mieux, et c'est grâce à toi.

Mon mari me sourit avant de m'embrasser tendrement. Nous sommes hélas interrompu par Diego.

- Prenez-vous une chambre.

Ignorant sa remarque, Cinq commence à m'expliquer ce que j'ai raté. Jean et Gene nous ont foncé dessus avec une voiture et ont kidnappé Jennifer. Nous sommes chargés d'aller découvrir plus de chose sur les Gardiens pendant que les autres cherchent la fille. Nous ne tardons d'ailleurs pas à arriver à destination.

- Alors c'est là ton club de lecture, Nancy ? Demande Diego avec sarcasme.

Je vois qu'il a découvert le pot aux roses. Je ne pense pas que se soit le bon moment pour leur dire que je propose des thérapies de couple, ça serait mal vu. Nous sortons de la voiture et pendant que nous commençons à monter dans l'immeuble, Diego donne les clés du van à Viktor pour qu'il puisse aller je ne sais où.