Chapitre 9

70 6 0
                                    

Je présentais mes condoléances à la nièce qui n'avait même plus la force de pleurer. Tressa et Marna fidèles à elles-mêmes pleuraient.
Par terre, aucun objet inhabituel. Aucune trace de pas. Cependant la fenêtre était ouverte. « Venez voir, elle saigne. » pleurait Marna qui s'était avancée. Je vis en effet lorsque Tressa alluma la lampe. Plusieurs entailles presque... circulaires et alignées !
Par la fenêtre, j'aperçus une flaque de boue. Je sortis et décida d'examiner la flaque de plus près. On pouvait distinguer des traces de pied dans le mélange de terre et de gouttes d'eau du robinet placée à l'extérieur. Il y avait autour de cette flaque des roses rouges comme dans le jardin d'ailleurs. Le coupable avait donc sauté.
De retour en haut, elles m'annoncèrent que la police était en route.

Apparut dans un peignoir jaune, alerté par les pleurs, Gertro. Il comprit ce qui s'était passé lorsqu'il vit Potrévia inerte comme le corps de sa tante. Il la prit dans ses bras et l'emmena dans le couloir.
Nous descendîmes tous sauf Gertro qui alla s'habiller. De retour, il m'interpela à l'écart. « Mme Voltra, un détail m'est revenu à la vue du corps de Mme Grind. Un jour, je l'ai surprise dans la cuisine à se disputer avec quelqu'un qui insistait apparement et elle lui répondait non. » me dit-il en chuchotant. Je le remerciai.

Je réfléchissais : quelle pourrait être l'origine des blessures mortelles de Mme Grind... Je m'écriai malgré moi « Un râteau, l'arme du crime est un râteau ! » Tous les regards, y compris celui de Potrévia, se dirigèrent vers moi.

Meurtres isolésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant