Chapitre 14

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Nous étions toutes dans le séjour. Les trois jeunes femmes étaient inconsolables.
A trois heures du matin tout était fini. Gertro était en prison, Louini libéré et Potrévia s’était enfin endormie et bientôt ce fut mon tour.

Je restais encore pour deux jours.
Louini était revenu. Nous lui présentâmes nos excuses ; il ne voulut rien entendre, il n’était pas rancunier et comprenait la situation. Il discuta longtemps avec Potrévia de Mme Grind. Il semblait nettement moins nonchalant et avait perdu  son visage sévère. Ils rirent et pleurèrent ensemble. Potrévia reçut le soutien de toute la maisonnée.
Ma mission fut cette fois réellement accomplie. Je les quittai donc dans l’après-midi. Ils me remercièrent.

Dans le train je repensai à la jeune femme. Elle avait tout perdu : son calme, sa tante, sa sérénité. Mais une pensée me réconforta : elle avait gagné une nouvelle famille

Meurtres isolésWhere stories live. Discover now