La haine peut être éternelle // José Callejon

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Putain, je suis encore en retard, si le patron est déjà à la rédaction, il va me virée et je n'ai vraiment pas besoin de ça.

Je me lève en vitesse grand V et me prépare du plus vite que je peux.
Je prends seulement une pomme et pars en courant à mon travail.

Ellipse de 2 heures.

Je  suis dans mon bureau en train de rédiger des articles pour le journal  sportif en ayant faim quand une collègue et amie vient me voir.
Léna: Alya, y a le patron qui veut te voir!
Moi : Il t'a dit pourquoi?
Léna: Non, je sais seulement que c'est par rapport à des interviews d'après-match.
Moi: Ok, je vois, j'y vais dans ce cas.

Je lui souris et me lève de la chaise de mon bureau et pars dans le bureau du patron.
Je toque à la porte et il me dit d'entrer, chose que je fais la seconde d'après.

Moi: Vous vouliez me voir?
Patron: C'est exact! Assis-toi s'il te plaît.

Je m'exécute sur le champs et le regarde.

Moi: Vous vouliez me parler de quoi?
Patron: Alya, aujourd'hui tu dois t'occuper des interviews d'après-match.
Moi: Oui bien sûr, pour quel match?
Patron: Napoli contre la Juventus de Turin.
Moi: Oh très bien monsieur!
Patron: Le match est dans 1 heure, alors vas-y maintenant, l'équipe y est déjà.
Moi: Pas de problème.

Je pars donc direction le stade San Paolo, pour assister au match puis m'occuper des interviews comme c'est prévue.
J'avoue que je pris intérieurement pour ne pas devoir interviewer José Callejon.
Je ne sais pas mais absolument pas pourquoi, mais on se déteste. Lui et moi, ça n'a jamais collé et ça ne collera jamais.
Je le déteste, il me déteste, au moins, c'est simple.
Je  sais même pas si quand je vais le voir, je n'aurais pas envie de lui  tordre le cou et le frapper ou je ne sais encore quelles choses  méchantes!

Arrivé là-bas, je regarde le match puis attend à la sortie de la pelouse pour interviewer des joueurs.
Je commence par interviewer Paul Pogba puis Gianluigi Buffon et en dernier, malheureusement pour moi, José Callejon.

José: Tu comptes rester planter comme ça ou faire ton boulot?
Moi: Commence pas sinon, je vais t'envoyer mon micro dans ta gueule de con!
José: La vulgarité ne te va pas.
Moi: Tu peux pas savoir combien je m'en tape de tes remarques.
José: Bon, tu l'as fais ta putain d'interview? J'ai pas toute ma soirée pour causer avec une fille dans ton genre.

Je soupire bruyamment pour qu'il comprenne qu'il m'énerve au plus haut point et fait son interviex.
Une fois ceci finit, je range mes affaires et pars énervée.
Je rentre chez moi et me fait couler un bain pour faire évacuer mon stress et le fait qu'il m'est énervé.
Après  avoir pris mon bain, qui m'a bien relaxé, je me fais à manger et  travaille sur mon ordinateur pendants plusieurs heures sur des articles  sportifs pour le journal en ligne.
Je pars ensuite me coucher.

Le lendemain.

Comme aujourd'hui est mon jour de repos, j'ai décidé d'aller en ville dans un orphelinat pour rendre visite aux enfants.
Avant d'y aller, je pars leur acheter pleins de cadeaux.
Une fois arrivée là-bas, je rends donc visite à plusieurs enfants et je tombe encore une fois, par malchance du José.

José: Tu me suis ou quoi?
Moi: Non, j'y peux rien si je vais ici comme toi.
José:  C'est con, moi qui pensais que tu n'avais pas de coeur à moins que tu  fasses ça seulement pour te montrer et faire bonne impression?
Moi: Toi, tu es vraiment qu'un connard!
José: Oui mais seulement avec toi.
Moi: Pourquoi tu me détestes?
José: Tu m'énerves.
Moi: Tant mieux, car c'est pareil pour moi envers toi!
José: Et si, juste pour l'enfant que l'on va voir, on fait une trêve le temps que l'on reste avec lui?
Moi: Juste pour le petit alors.

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