Nouvelles braises

Chapitre 7

Les jours passaient et nos deux tourtereaux  semblaient vivre l'amour fou . Ils étaient tout le temps ensemble . Tout ce qui jadis aurait pu les séparer , les rapprochait à présent . Théo n'essayait pas de démembrer le rempart de principes et de croyances qu'avait construit Salimata ; puisque cette dernière peinait à s'en rappeler . Elle s'était tellement éprise de lui que plus rien ne comptait . Elle n'avait toujours pas planifier son retour au bercail bien que ses parents commençaient à s'impatienter . 

Flash back  : ( je vais directement écrire la conversation en français )

Sali : allô ? Maman comment vas tu ?

Maman : Écoutes moi bien ce n'est pas pour ça que je t'ai appelé . Qu'est ce qui te prend au juste Salimata Sow ? Ane ka kangado ( tu es folle ?)? Depuis quand est ce que tu ne nous a pas appelé hyn ? En plus qu'est ce qui t'empêche de revenir ? C'est comme ça que je t'ai éduqué hyn ?

Sali : Mais ma...

Maman : Tais toi j'ai dit !! Fatima est rentré depuis belle lurette , elle prépare son mariage auprès de ses deux parents ça ce voit qu'elle est sensée et qu'elle n'a pas perdu ses valeurs . Mais toi je suis sûre que tu est entrain de jouer à la dévergondée en France  . Je veux que tu prenne un billet après avoir raccroché tu as compris ?

Sali : Mais maman j'ai des documents à fournir pour pouvoir travailler et  je ne les ai pas encore 

Maman : A fénate ( tu mens ) ! tu me prends pour folle ? pourquoi Fatima les a et pas toi ?

Sali : mais non elle ne les a pas c'est juste qu'elle ne veut pas travailler pour le moment 

Maman : Je m'en fou fais ce que je je te dis sinon je couperais les vivres et viendrais te chercher 

Sali : Maman écoutes moi au moins si je suis toujours là c'est parce que je veux tout régler une bonne fois pour toute et revenir m'installer définitivement au Sénégal Wallay c'est vrai Man faut que tu me crois j'ai presque fini je vais bientôt revenir inchAllah Billay je ne mens pas 

Maman : hum Sali tu as changé je te connais et tout est de ma faute je n'aurais jamais dû te laisser quitter la maison  ! Mais saches que je te donne deux semaines Salimata Sow  DEUX SEMAINES !!  si tu ne viens pas je te ferais te fête . ***

Après ce coup de fil Théo était là pour lui remonter le moral en lui disant :" les parents ne peuvent pas nous comprendre , nous ne sommes pas de la même génération donc le mode de vie diffère mais tout s'arrangera après " Et c'était ainsi à chaque fois qu'elle ne sentait pas bien ou qu'elle recevait une mauvaise nouvelle il était toujours là pour elle en lui parlant ou en la chatouillant ou même en  l'embrassant ce n'étaient pas les idées qui lui manquaient en tout cas . Heureusement que certaines personnes comme sa meilleure amie était là pour lui rappeler qu'une vie l'attendait dans son pays natal . Celle ci ne cessait de lui dire qu'ils allaient trop vite , qu'elle devait faire attention , qu'elle risquait de tomber de haut même si Sali oubliait tout ceci quelques minutes après grâce ou à cause de son plaisant amant . Cependant,  pouvait on la blâmer pour cela ? En effet, en plus d'être beau comme un camion, et charmant comme un prince,et le fait qu'elle éprouvait de l'amour pour lui, il cédait à tous ses caprices sans rien demander en retour . Afin presque rien . Il s'est plaint une fois quand Sali l'avait stoppé dans son euphorie , lui disant qu'elle ne voulait pas avoir de rapports sexuels avant le mariage . Il  rétorqua que la vie était courte et qu'il fallait en profité ; que c'était absurde de s'abstenir en attendant un bout de papier alors qu'ils s'aimaient . Elle lui demanda alors s'il l'aimait vraiment et il répondu que si ce n'était pas le cas il ne s'attarderait pas avec elle et qu'il aurait pu en sauter des milliers depuis .La jeune femme resta bouche bée il croyait donc perdre son temps avec elle ; c'était comme si elle avait reçu un coup de massue . Elle savait qu'une confrontation avec lui n'aurait rien donné . Car les fois où elle avait le plus à dire étaient les fois où elle ne pouvait pas parler . Elle s'était donc tut en le regarda s'éloigner .