Chapitre 26

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Bonjour, Bonsoir j'espère que vous allez bien moi ça va😉. Je m'excuse encore pour le retard, je sais que c'est incompréhensible pour certains😏 mais ce n'est vraiment pas fait exprès donc ne m'en voulez pas trop svp. Bonne lecture !

Être comme joyaux est plus convoité quand il n'est point possédé. Fais donc en sorte de ne pas être une possession. Homme comme femme sont des créatures du seigneur; alors évitons de mettre quelqu'un à sa place. Il n'y a pas pire blasphème que de croire que la perte d'un individu causera notre fin. Si cela devait être le cas vous seriez enchaîné dès votre naissance et tout ce qui arrive à l'un arrivera à l'autre. C'est sur cette pensée que Salimata se leva de la natte de prière. Elle a passé plus de temps à prier qu'à dormir. De toute façon il était impossible pour elle de s'assouplir avec autant d'hommes autour et sur une chaise aussi inconfortable que la tienne. Elle alla demander à un de policier si elle pouvait maintenant aller chercher un extrait de naissance, il lui répondu avec un air amusé que oui, les agents de l'état civil n'avaient pas encore commencé mais à 6h du matin elle pouvait être sûre d'être la première sur la liste. Elle lui demanda alors où est-ce qu'elle devait aller chercher ce papier. Cette question ne passa pas inaperçu comme la précédente. Ils la regardaient tous comme si elle venait d'une autre planète. Elle savait qu'au Sénégal poser ce genre de question à son âge suscite ce genre de réactions, mais ceci ne l'empêcha pas d'être un peu courroucée. Elle était fatiguée, avait extrêmement faim ne savait toujours pas où aller donc n'avait vraiment pas de temps à perdre. L'un des limiers lui dit,

Policier : comment as-tu fait pour​ qu'à ton âge tu ne saches toujours pas où est-ce que tu dois prendre ton acte de naissance ?

Sali respira fort pour s'octroyer plus de contenance et dit : mon père s'est toujours occupé de ces choses.

Un autre policier lui demanda où se trouvait son père et elle rétorqua qu'aucun des membres de sa famille n'était au Sénégal, puis repris avant qu'on ne l'ennuie d'avantage et qu'elle ne perde patience,

Sali: donc personne ici ne peux me renseigner sur l'endroit où je devrais me rendre ?

Le premier à qui elle s'était adressée lui dit,

Policier : connais-tu au moins l'hôpital dans lequel tu es née ?

Sali: oui je suis née à la maternité de l'hôpital Principal de Dakar.

Policier : ah dans ce cas tu as de la chance c'est là-bas​ où nous irons tout à l'heure, nous te donnerons toutes les informations nécessaires en chemin.

C'est ainsi qu'elle pris la route avec les gardiens de la paix, sans avoir rien avaler, elle ne s'est même pas douchée, la journée promettait d'être longue.

Une fois arrivé sur place les deux avec qui elle était l'invitérent à venir prendre le petit déjeuner dans une gargote vu qu'elle n'avait rien mangé. Mais Salimata refusa par politesse ils l'ont déjà beaucoup aidé elle ne voulait pas abuser, en plus rester seule pendant un moment lui permettra de réfléchir et de trouver une solution sur sa situation. Malheureusement pour elle, ils lui dirent qu'ils ne pouvaient pas la laisser seule dans la voiture, cela ne l'a fit pas céder, finalement ils décidèrent que l'un allait commander puis ramener la commande et l'autre allait rester avec la jeune femme dans la voiture.

Le policier qui n'avait toujours pas abandonné l'idée de lui offrir à manger lui dit

Policier : madame soit vous me dites​ ce que vous voulez manger soit je prends pour vous

Sali: c'est vraiment gentil mais je n'ai pas faim

Policier 2 : ahh ça mom ce n'est pas vrai, tout le monde a besoin d'un bon petit déjeuner pour bien commencer la journée

Nouvelles braisesWhere stories live. Discover now