Chapitre 28

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Bonjouuuuuuur😍 mes fondants au chocolat. J'espère que vous allez bien moi ça va AlhamdouliLah. Alors voici un nouveau chapitre et si je vois un bon retour c'est à dire beaucoup de votes et de commentaires la suite sera postée en fin de semaine in shaa Allah. Bonne lecture 😘 !

La nuit venait de tomber sur Dakar. Salimata était toujours entrain flâner, bien qu'elle connaissait sa destination finale. En effet elle avait décidé d'aller chez sa meilleure amie. C'était la quintessence des choix qu'elle pouvait faire. Elle ne pouvait pas aller chez Mahmoud parce qu'il était sensé être à l'hôpital à cet heure-ci, ni chez tata Aïcha pour lui dire "Salut ! Je viens juste de tuer ton fils". Le fait d'ailleurs de penser à cette bonne femme la mettait dans tous ses états, elle qui lui a grandement ouverte ses portes, la défendue sans rien attendre en retour se retrouvera avec le corps sans vie de son fils comme récompense. Pourquoi ce destin si sinueux ne s'arrêtait donc jamais? C'est toujours quand elle a de l'espoir que tout bascule de nouveau. La prison, qui l'eut cru ? Elle Salimata Sow, une personne avec la tête bien fixée sur les épaules, tout le monde croyait qu'elle empreinterait un chemin clair et bien tracé, qu'elle irait loin. Il n'en était rien. Aucun membre de son entourage n'aurait put prévoir pour elle de tels déboires. Personne n'aurait pu imaginer qu'elle se retrouverait derrière les barreaux après après avoir tué son patron. Seul Dieu Est capable de nous mettre dans de telles situations en nous offrant pour seule échappatoire: la soumission à sa volonté, la foi. Elle était plus perdue que jamais mais elle gardait la foi. Sali était sûre d'une chose, elle allait loger le camp pénal de liberté 6 pendant un bon bout de temps, mais avan cela, elle tenait à revoir les siens, leur demander pardon pour tout, car Dieu seul savait  s'ils allaient se revoir.

Fatima avait une toute autre vision des choses. Elle avait certes eu très peur​ quand elle a vu la salle mine de son amie, sa lèvre fendue et enflée son oeil au beurre noir et qu'elle lui a avoué avoir tuer quelqu'un. Mais son sentiment était tout autre quand elle lui a raconté toute l'histoire.

Fatima : Tu n'ira pas en prison. C'était de la légitime​ défense. Il t'a attaquer, il a voulu violemment abusé de toi, tu n'a fait que riposter...

Par contre elle lui a fait comprendre qu'il fallait qu'elle prenne les devants si elle voulait s'en sortir indemne. C'est à dire aller vite se faire consulter par médecin avoir son certificat médical en poche et porter plainte pour coups et blessures volontaires et tentative de viol.
Sali ne comprenait pas, comment pouvait-elle porter plainte contre un cadavre ?

Fatima : il n'est peut-être pas mort Sali. Et même s'il l'est nous allons porter plainte, ce sera notre façon de leur montrer que tu n'avais pas l'intention de le tuer.

Sali: la légèreté avec laquelle tu parles montre que tu ne mesure pas la gravité des choses. Je l'ai tué tu comprends ça ? J'ai l'ai frapper à la nuque j'ai vu le sang couler je l'ai vu tomber !

Fatima : Déjà parles moins fort ma belle mère est juste en haut. Que veux-tu que l'on fasse Sali ? Que l'on attende tranquillement que la voiture de police se pointe ici c'est ça que tu veux ? Ce qui est fait est fait et dans ces cas là tout ce qui reste à faire c'est de réagir. Je vais appeler Amadou et lui expliquer la situation. Il est magistrat, il va nous aider, ne t'inquiète pas on va s'en sortir Dieu Est Grand.

Salimata​ avait plus retenu le fait que Fatima parlait au pluriel. C'était une attention qui lui allait droit au cœur. C'est comme si elles avaient subit les coups ensemble, qu'elles avaient souffert ensemble et qu'elles avaient lié leur force pour vaincre Babacar au moment fatidique.
Jamais elle ne pourra assez la remercier. Elle a toujours été présente pour Sali, lui donnant de l'espoir quand elle croyait avoir tout perdu. Et ça, c'est redonner un souffle de vie à un mourant. C'est pourquoi sans qu'elle s'y attende, Sali pris dans ses bras sa meilleure amie et commença à pleurer et lui disant Merci.
Elle pleurait de soulagement, de reconnaissance, mais surtout d'espoir. Sa meilleure amie venait de lui montrer une fois de plus que la laisser tomber ne lui a jamais effleuré l'esprit.
Après ça, les choses se sont passées tres vite. Dès que Amadou, le mari de Fatima a été prévenu, il est venu apporter et du réconfort et son soutien à Sali. Il a appelé un de ses amis médecin qui s'est déplacé pour consulter Salimata. Il leur donna le certificat, dit que le bébé allait bien pour le moment mais qu'il fallait que Sali se repose et qu'elle évite de stresser. Ces recommandations ne sont pas rentrées dans l'oreille d'une sourde. Fatima cloua sa meilleure amie au lit après qu'elle ait pris sa douche et son dîner, maintenant qu'elle était à ses côtés elle allait bien pouvoir s'occuper d'elle.

Nouvelles braisesWhere stories live. Discover now