Chapitre 24

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Bonsoir bonsoir je m'excuse (oui encore 😥) pour cette trop longue attente je sais que vous en avez marre de moi mais je vous demande de vous accrocher (oui c'est culotté 😏 mais ➡) ce sera bientôt fini. Bonne lecture mes nahmours 😍.

Le moment fatidique n'arrivait toujours pas. Elle qui croyait qu'elle ne saurait vivre sans son adonis n'a pas pas versé une seule larme sachant que c'en était fini pour de bon. Ayant abandonné l'idée de se rendre sur le champ chez Théo, Salimata marchait sans destination depuis maintenant plus de deux heures jusqu'à arriver en face de la mer. La faim, la soif et la fatigue la tenaillait mais le besoin d'évacuer était plus fort, il fallait que les paroles que lui avait dites le docteur, celles de Fatima, de sa mère et  d'Alune sortent de sa tête avant qu'elle ne devienne folle. Son cerveau refusait de penser à quelque chose d'objectif , refusait de lui donner un plan B, s'opposait à tout perspectivisme. Il ne faisait que ressasser sans cesse ces mots ; ceux qu'elle ne voulait entendre jadis mais qui s'avèraient être vrai ce jour, ceux qui l'avaient mise dos au mur, ceux qui avaient l'effet d'une dague en plein cœur. Elle ne savait pas comment sortir de cette situation bien qu'elle ait aidé beaucoup de femmes à sortir de leur déception amoureuse. Cependant, aucune d'elle n'avait tourner le dos à sa famille auparavant et surtout aucune n'était enceinte. Le pire était qu'elle ne savait même pas si on pouvait inclure son cas dans ce lot, puisqu'en son antre, elle s'est dite pendant un long moment que l'amour entre eux n'allait que dans un seul sens comme ces vagues qui s'abattaient sur ce rivage. Elle a donné trop d'importance à quelqu'un qui ne connaissait pas sa vraie valeur, elle croyait qu'en lui donnant tout son être elle arriverait à lui faire changer sa perception. Elle s'acharnait à sauver leur "relation d'amour", s'évertuait à ramer pour garder ce bateau à flot, alors que son adonis lui n'y avait jamais été, ou du moins à quitter le navire depuis belle lurette. Malheureusement, c'est quand elle fut prête à le quitter quand elle s'était enfin rendue compte du ridicule de sa position qu'il lui fit croire que le miracle qu'elle attendait s'était opéré. Elle s'était dit que tout irait pour le mieux comme dans le meilleur des mondes, qu'elle aura sa famille à elle et finira par se réconcilier avec les siens puisqu'ils ne voulaient que son bonheur. La réalité la vite rattrapée, lui montrant qu'elle s'était bien trompée. Comment a-t-il pu lui faire ça ? Pourquoi l'avoir encouragée à l'aimer s'il savait depuis le début qu'il n'y aurait jamais rien eu de sérieux entre eux. Comment a-t-il pu être aussi sadique, mauvais au point de vouloir éliminer un être qu'il a lui même semé, ignoble jusqu'à mettre en danger la vie d'une femme qui l'aimer a mourir ? Qu'est-ce qui motive cette cruauté ? Elle était pourtant prête à le quitter, à assumer seule cet enfant, alors pourquoi l'avoir retenu ? Trop de questions de ce genre trottait dans sa tête, et elles menaient toutes vers une seule pensée: l'amour qu'elle lui portait était comme celui d'une mère pour son fils, il n'en sera jamais digne. Alors, inutile de perdre son temps à penser à ce qui n'avait pas marché, certes, elle souffrait et continuera à souffrir pour un bon bout de temps sinon pour tout le restant de sa vie ;  mais cela n'allait pas l'empêcher de vivre et dignement, celui qu'elle portait en avait besoin, elle en avait besoin. Ce sera leur revenge. Sur cette pensée, Elle se leva d'un bond et se rendit chez sa meilleure amie. Cette dernière l'accueilli avec toute la joie du monde croyant qu'elle rapportait de bonnes nouvelles, mais changea d'attitude quand elle s'aperçu que Sali n'avait pas l'air si gaie.

Fatima (en prenant le visage de son amie en coupe): Bb qu'est-ce que le médecin a dit ?
Sali (le regard dans le vide):ce n'était même pas un médecin...

Puis commença à lui conter ce qui lui était arrivée, durant tout le récit Fatima imaginait les meilleures manières de ce rendre chez Théo et de lui faire sa fête mais aucune ne semblait suffisamment sadique pour celui qui a menacé la vie de son futur neveu. Elle ne lui avait jamais fait confiance, mais était loin d'imaginer qu'il irait jusque là. Ce qui la surprenait le plus c'est que son amie ne semblait pas le moins du monde  ébranlée, elle continuait de fixer ce point  imaginaire comme si sa vie en dépendait, certes elle a toujours été du genre forte mais qui ne serait pas touché par cette situation. Elle devrait se laisser aller  pensa-t-elle.

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