21 - Des larmes authentiques

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Nouvelle Orléans, 2015

Aujourd'hui était censé être une journée heureuse. Ce soir, une union serait célébrée, plongeant les rues de la Nouvelle Orléans dans la fête et la joie. Valentina voyait tout le monde s'afférer autour d'elle, du personnel décorait la salle de bal, une énorme pièce montée avait été livrée et Klaus donnait gaiement ses ordres.

La jeune femme l'avait rarement vu aussi heureux et bien que le, miraculeux, retour de sa fille en ville y était pour beaucoup, elle savait que cette union le réjouissait. Indirectement Hayley lui offrait une meute d'hybride donc plus de pouvoir.

- C'est comme ça que tu comptes assister à la cérémonie ? S'enquit-il en désignant sa tenue.

Elle portait un sweatshirt ample et un vieux pantalon de yoga, ses cheveux étaient relevés en un chignon lâche et son visage était dépourvu de maquillage. Elle était anormalement débraillée.

- Le mariage n'aura lieu que dans quelques heures. Il me reste bien assez de temps pour être présentable.

L'hybride hocha la tête avant de se rapprocher d'elle.

- Comment vas-tu ? S'enquit-il.

- Si quelqu'un me pose encore cette question, je crois que des têtes vont commencer à rouler.

Son regard s'était fait plus sombre et, bien que Klaus le croyait impossible, sa mine se renfrogna un peu plus.

Et si nous marchions ? Proposa-t-il.

La jeune femme hocha distraitement la tête et le suivit. Il marchait à ses côtés, les mains croisées derrière le dos et il lui lançait des regards en coin, qu'il espérait discrets. Au fil des années, il avait appris à l'apprécier et il était forcé d'avouer qu'il mourrait d'envie de discuter avec elle. De Hope, du mariage, de ses parents qui menaçaient une nouvelle fois sa famille. Mais il ne le fit pas. Elle semblait fragile et il était hors de question qu'il commence à l'embêter avec ses problèmes. Par contre, il voulait l'aider, il ignorait simplement comment faire.

- Je vais bien, Klaus. Finit-elle par soupirer.

- Je croyais que tu étais une bonne menteuse.

- Je vais bien. Répéta-t-elle. Aussi bien que possible.

- Vraiment ?

- Oui, vraiment. Je vais m'en sortir. Il me faut juste du temps.

- Tu sais que cette maison est la tienne. Tu peux rester aussi longtemps que tu voudras.

- Je ne compte pas rester à la Nouvelle Orléans, Klaus. Annonça-t-elle fermement.

- C'est pourtant ici qu'est ta place.

- J'ai beaucoup trop de souvenir ici. Je ne crois pas que rester puisse être bénéfique. Surtout pas si Kol traîne dans les parages avec sa nouvelle petite amie.

L'originel hocha distraitement la tête. Il comprenait sa démarche, même s'il regrettait qu'elle ne puisse pas rester. Il se tourna vers elle et un sourire malicieux naquit sur ses lèvres.

- Il faut que je te demande quelque chose. Annonça-t-il.

- Je t'écoute ?

- J'aimerais que tu sois ma cavalière.

Valentina s'arrêta brusquement de marcher et se tourna vers lui. Un sourire amusé dansait sur ses lèvres et elle haussa les sourcils.

- Ta cavalière ? Sourit-elle.

Loving him was red (Kol Mikaelson)Where stories live. Discover now