WHICH ONE ? | Ariana Grande (en réécriture)

CHAPITRE 102

-ARIANA !

-Qu'est ce qui se passe ?

-Rien, je n'ai pas eu de te nouvelles depuis...

-Une journée Zack.

On explose de rire.

-Tu vas bien ?

-Beaucoup mieux depuis que j'ai vu Math.

-Tu...as vu Math ?

-Oui, il est venu dîner à la maison.

-Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

-Ça n'était pas prévu.

-Alors comment ça l'est devenu ?

-Je me sentais mal. Je l'ai appelé et il est venu.

-Tu te sentais mal ? Et c'est lui que tu as appelé ?

Je soupire.

-Je pensais plutôt que tu allais me dire quelque chose du genre « qu'est-ce que tu avais ? » mais tout ce qui t'importe c'est le fait que je sois restée avec Math.

-Excuse-moi. Qu'est-ce que tu avais ?

Je souffle.

-Rien. Oublie.

-Si si, vas-y, dis-moi.

-Non c'est bon. Je vais mieux maintenant. Alors il n'y a plus de polémique à avoir.

-Très bien.

-Tu viens quand ? Ai-je demandé calmement.

-Où ?

-Ici.

-Quand tu m'inviteras.

Je ris.

-Tu fais comme si tu avais eu besoin d'invitation ces derniers jours.

-Bon, je viendrai demain alors.

J'ai tellement envie de le serrer dans mes bras...Il m'est devenu indispensable. Même après moins de vingt-quatre heures. Je me suis habituée à dormir avec lui et je me sens vide quand il ne dort pas près de moi.

-Ok...

-Tu n'as pas l'air très enthousiaste.

-Si, au contraire, c'est juste que...

-Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande-t-il doucement.

-J'aurai voulu te voir...maintenant.

-J'arrive.

-Non. Il se fait tard, je ne veux pas que tu prennes le volant ce soir.

-Je suis sobre alors je ne crains rien. Et j'ai déjà conduit la nuit bien plus d'une fois.

-Ok...dis-je heureuse.

-On se dit à dans 20 minutes ?

-Oui.

Je raccroche et court allumer ma lampe. Je m'assois et dompte ma chevelure avec la brosse. Je les peigne et les laisse détachés. Je me parfume légèrement.

Ma mère vient toquer à ma chambre.

-Ariana, je peux entrer ?

-Attends deux minutes.

Je saisis ma télécommande et je déverrouille ma porte.

Elle pousse la poignée et me foudroie du regard.

-Tu n'as toujours pas enlevé ce machin ?

-Tu ne m'as toujours pas mis de serrure à ma porte.

-Oui mais bon voilà. Tu es encore un bébé.