Nouvelle mission

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(ALEX)

Putain elle s'est encore barrée.

En me laissant une fois de plus avec la queue en feu.

Comment elle arrive à faire ça ?

J'ai même pas réussi à lui hurler dessus pour me calmer quand elle est arrivée.

Elle m'a encore défié, m'a laissé m'avancer à découvert en ne bougeant pas de cette porte, m'obligeant à être celui qui ferait le premier pas. En 12 heures, cette fille a réussi à me rendre dingue. Dingue de son corps si réactif à mon contact et dont elle n'a même pas conscience, dingue de sa voix quand elle me donne du « Monsieur Miller » à tout va, dingue de sa voix quand elle a prononcé « Alex », dingue de son audace et de sa défiance, dingue de ne pas savoir ce qu'elle compte faire de ce qu'elle a vu il y 4 semaines, dingue de tout en elle en fait ...

Il faut que je me calme et que je réfléchisse. Que je trouve une idée tordue pour savoir ce qu'elle a dans les tripes, jusqu'où elle peut aller, jusqu'où elle veut aller. Que je la déstabilise. Que je sache d'une façon ou d'une autre si elle a l'intention de parler. Et aussi, accessoirement, si elle a l'intention de me laisser la sauter.

Ding. Idée lumineuse. Et tordue.

- MADEMOISELLE CAMINSKY, DANS MON BUREAU, TOUT DE SUITE !

10 secondes plus tard, elle de nouveau là, dans mon bureau, rouge de colère

- NON MAIS VOUS N'AVEZ PAS FINI DE M'ABOYER DESSUS COMME CA, JE NE SUIS PAS VOTRE CHIEN !

(je chasse immédiatement l'idée d'elle à quatre pattes à japper car mon boxer ne survivrait pas à cette image)

- Tiens vous me répondez maintenant, vous avez pris confiance en vous depuis hier dites moi !

- Vous n'êtes qu'un ... goujat ! ... (je la vois inspirer et expirer plusieurs fois) ... Bon, que voulez-vous Monsieur Miller ?

(Euh, très honnêtement, te prendre là tout de suite sur mon bureau, et te faire jouir à hurler mon nom encore et encore, mais je sens que ce n'est pas vraiment ce que tu veux entendre)

- J'ai besoin que vous m'accompagniez à une soirée.

- Pardon ?

- Quelque chose n'était pas clair dans ma formulation Mademoiselle Caminsky ?

- Parfaitement Monsieur Miller ! N'avez vous donc aucune pouffe de votre cheptel à exhiber à ma place ?

- Si bien sûr, mais je pense très sincèrement que serez la pouffe la plus adaptée pour cette occasion.

J'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'elle est déjà plantée devant moi.

Si ses yeux pouvaient tuer, je serais mort 1000 fois.

Mais j'ai compris maintenant que mon corps trop près du sien la désarçonnait alors j'en profite. Je me lève et me rapproche dangereusement d'elle, avant de me pencher pour lui chuchoter à l'oreille

- Rentrez chez vous Lise, je passerai vous chercher à 20h, soyez prête.

Je l'attrape alors par les épaules, lui embrasse les cheveux, la retourne et la pousse vers la sortie en lui claquant la fesse.

Elle grogne et jure à voix basse mais ne se retourne pas. Et c'est tant mieux. Car sinon elle aurait vu mon sourire niais scotché sur ma face de connard tout heureux d'avoir pu lui toucher son si joli petit cul.

Puissance 1 000 (Terminée)Where stories live. Discover now