La sœur d'Olivier Giroud

3.

PDV Manon :

Je suis en route pour l'hôpital. J'ai beaucoup d'appréhension. Ce matin je me suis levée avec une mauvaise impression.

Je suis à l'hôpital, je me gare et sors de ma voiture. J'entre dans l'hôpital et vais dans la chambre de mon père.

Je suis devant sa porte. Je souffle et toque.

Papa – Entrer !

J'entre en souriant et je me dirige vers lui. Je lui fais un gros câlin et je m'assois sur la chaise à côté de son lit.

Moi – Ça va aujourd'hui ?

Papa – Bah écoutes. Ce matin je me suis réveillé avec une grosse douleur dans le thorax et une autre à la tête.

Moi – Mais ça va mieux la !?

Papa – Oui, là ça va.

Je lui souris et souffle de soulagement.

Papa – Et toi ? Comment tu vas ?

Moi – Depuis hier rien à changé.

Papa – d'accord.

Moi – Tu veux qu'on descende ?

Papa – Non. Je me sens pas d'attaque à bouger là.

Moi – Okey.

Papa allume la télé et moi je prends mon portable pour voir si j'ai des messages. Je n'en ai pas alors je range mon téléphone.

Papa – Olivier va venir !?

Moi – Oui, après son entraînement.

Il acquiesce et se replonge dans son programme télé.

Je regarde avec lui, mais un bruit me fait me retourner vers lui. Sa respiration n'est plus la même. Et le monitoring annonce que son cœur bat faiblement.

Moi – Papa !! Tu m'entends ?

J'appuis sur l'interrupteur à côté de son lit et des infirmières débarquent dans la chambre.

Moi – Qu'est ce qu'il se passe ?

Infirmère1 – Pardon Madame.

Moi – Mais qu'est ce qu'il se passe ?

Les larmes commencent à couler.

Infirmière2 – On l'amène au bloque.

J'attrape alors la main de Papa et ne la lâche pas.

Moi – Papa !! Je suis là hein !? Je suis là !!

Il me regarde dans les yeux et prononce une phrase faiblement. « Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais ».

Infirmière1 – Pardon Madame mais il faut le lâcher.

Je faibli et une larme tombe sur le lit de Papa.

Moi – Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais Papa !!

Je m'arrête dans le couloir et fond en larme. Je m'assois sur une chaise dans le couloir et appelle Olivier. Il ne répond pas.

Je passe mes mains sur mon visage et prie le ciel pour que tout aille mieux. Je décide de rappeler Olivier. Il ne répond toujours pas.

Moi – Raaaah putain !!!!

Un infirmière s'avance vers moi et me dit :

Infirmière – Madame s'il vous plaît, ne criez pas, il y a des malades.

Je lève les yeux vers elle et la tue du regard. Elle fait demi-tour et moi je rappelle Olivier.

PDV Olivier :

On a fini l'entraînement. Je me précipite sous la douche puis m'habille. Je me pose à ma place puis prend mon téléphone, j'ai trois appelle manqués de ma sœur.

Moi – Les gars je sors.

Ils acquisent, je sors et rappelle ma sœur.

~ Appelle téléphonique ~

Manon – Olivier, putain qu'est ce que tu foutais !?

Elle est en pleur.

Moi – J'étais à l'entraînement. Manon qu'est ce qu'il y a ?

Manon – Papa. Ils l'ont amené au bloque. On regardait la télé et il a arrêté de respirer normalement et ils l'ont amené au bloque. J'ai peur Olivier !!

Moi – J'arrive, ça va aller Manon.

~ Fin de l'appel téléphonique ~

Je cours jusqu'au parking monte en vitesse dans ma voiture. J'allume le contacte et pars à toute vitesse à l'hôpital.

J'arrive à l'hôpital. Je cours jusqu'à l'intérieur puis me dirige vers la chambre de mon père. Manon est assise sur une chaise dans le couloir. Elle est complètement paniquée.

Moi – Manon !!

Elle se lève et me saute dessus.

Manon – J'ai peur Olivier !!

Je la serre fort et un médecin vient à notre rencontre.

Moi – Alors !?

Docteur – Je suis désolé... Il nous a quittés.

Je lâche prise et m'effondre sur une chaise dans le couloir.

Manon – Quoi ? Non !! C'est pas possible !! Où est-il je veux le voir !!

Docteur – Je suis désolé Mademoiselle.

Manon – Mais non !! Je vous en supplie !!

Elle attrape le docteur par le col et crie en pleurant de toutes ses forces.

Je me lève et prends ma sœur dans mes bras.

Elle pose tête contre mon torse et pleure. Elle pleure et elle crie tout ce qu'elle a.

Je pleure moi aussi. Et je serre fort ma petite sœur dans mes bras comme si ma vie en dépendait.