La sœur d'Olivier Giroud

64.

PDV Manon :

La série que je regarde depuis tout à l'heure me permet de passer le temps.
Je n'ai rien fait de ma matinée, je me suis lavée, préparée, et puis je me suis posée sur le canapé. Je cherchais un film sympa à regarder pour faire passer le temps et je suis tombée sur une série à la place.
C'est pas ce que je regarderais tous les jours mais elle se laisse regarder.

Je commence vraiment à me lacer de cette série mais je ne sais pas encore vraiment quoi faire pour passer le temps.
Je connais à peut près la maison mais j'ai bien trop peur de toucher à tout.
Je ne me sens pas encore chez moi.

Ça va bientôt faire deux heures qu'Antoine est partit.
Je commence aussi à perdre patience.
J'ai vraiment peur de ce qu'il a pu ce passer entre lui et Erika.
Mais je me rassure en me disant qu'ils ont du papoter après l'échographie ou bien qu'ils ont du attendre avant.

Et puis je dois vraiment apprendre à faire confiance à Antoine.

La porte d'entrée s'ouvre pour ensuite claquer, signe que quelqu'un est entrée.
Je me lève d'un coup et cours jusque dans l'entrée.

Antoine - Oh mon amour ! Il me prend dans ses bras et m'embrasse. Je suis tellement heureux ! Il me sourit de toutes ses dents.

Je souris aussi alors qu'il me pose au sol.

Moi - Alors, c'est une fille ou un garçon ?

Antoine - C'est une fille ! Une petite fille !

C'est la plus belle chose qu'il met était donné de voir jusqu'ici.
Antoine à des étoiles plein les yeux et un air tellement joyeux scotché sur le visage.
Il est magnifique et heureux.
C'est magique à voir.
Seulement ce n'est pas moi qui le rend heureux ainsi... Mais son ex femme.

Antoine - Ohlala... Mon coeur c'est juste... J'ai pas les mots mais je te jure que je suis plus qu'heureux!

Moi - Je vois mon Toinou je vois... Je souris doucement.

Antoine - Et puis je l'ai senti bouger sous mes doigts ! Elle à senti mon toucher et elle à bougé !

Moi - C'est merveilleux. Je souris doucement.

Il m'embrasse une dernière fois avant de se diriger vers le salon limite en courant.
Je pense qu'il va prévenir sa famille.

Moi, pendant ce temps je monte dans la chambre, je m'allonge un instant et je ferme les yeux.

Dans quoi me suis je encore fourré ?
Qu'est ce que j'aimerais que tout sois plus facile...

La porte s'ouvre doucement, j'ouvre les yeux et tourne la tête vers celle ci.
Antoine entre dans la chambre et ferme la porte derrière lui.
Il s'appui contre elle et me regarde.
Je maintien son regard mais pas longtemps car les larmes me montent aux yeux et finissenr par s'écouler sur mes joues.

Antoine - Manon... Il s'approche et s'assoie sur le lit avant de me prendre dans ses bras.

Il me sert fort contre lui et m'embrasse la tempe.

Je sens les larmes dévaler mes joues. Je me retourne afin de faire face à Antoine.
Il prend appuis sur son coude et me regarde tendrement alors que mes larmes continues de glisser.
Je passe mes mains sur ses joues et plonge mes yeux dans les siens.

Moi - J'ai peur Antoine. Je caresse ses joues de mes pouces.

Antoine - De quoi as tu peur ? Il fronce les sourcils.

Moi - Tu vas avoir un enfant avec une autre... C'est pas rien. Je sais que tu crève d'envie de vivre la grossesse d'Erika avec elle, ce qui est normale puisque c'est votre enfant. Mais putain Antoine... Tu es heureux grâce à elle et pas à moi... Et ça me fait tellement mal.

Antoine me regarde sans rien dire.
Il passe juste son pouce sur ma joues et l'essuie.
Il dépose ensuite un doux baisé sur le bout de mon nez et relève la tête pour me regarder.

Antoine - Tu as raison... J'ai très envie de vivre cette grossesse avec Erika. Mais seulement parce que c'est aussi mon bébé. Quand elle sera venu au monde, on se partagera la garde de la petite et tout ira pour le mieux.

J'hoche la tête doucement et le tire vers moi pour l'embrasser.

Moi - Je veux que tu me fasse l'amour.

Antoine - La tout de suite ? Il sourit en coin.

Moi - Oui tout de suite !

Antoine - Vos désirs sont des ordres mademoiselle. Il plonge sa tête dans mon cou afin d'y mordiller la peau.

j'en profite pour lui défaire son pantalon et lui retirer son tee-shirt.
Il fait de même avec mes vêtements et je savoure chaque baisé qu'il dépose sur mon corps.