La sœur d'Olivier Giroud

7.

PDV Manon :

Sa fait une semaine que Papa est décédé. Je ne le supporte pas. J'ai l'impression de le voir partout. Je me lève toute les nuits et me pose dans le jardin et regarde sa moto à côté de la mienne. J'ai une photo de lui et moi quand j'étais petite et je la regarde. Je suis en ce moment même assise d'ans l'allée de mon jardin en train de regarder une photo de Papa et moi devant nos deux motos.

La moto c'était notre passion commune et Olivier et lui avaient pour passion commune le foot. J'aime beaucoup le foot aussi vraiment. Mais je préfère la moto. Je me souviens qu'on faisait souvent des matchs tous les trois. Et dés fois quand Jade et Jennifer étaient d'humeur elles venaient faire une partie avec nous.

Il est assez tard et Olivier repars demain. Jennifer et Jade repartent elles aussi demain en Angleterre. Je me lève ferme la porte du garage et rentre dans la maison. Je ferme la porte à clef et vais dans la cuisine. Je me sers un verre d'eau. Je senti soudain une présence derrière moi. Je me retourne et crois voir Papa.

Moi – Papa... ?

Je m'approche et reconnais Olivier. Je fonds en larme et il me prend dans ses bras.

Olivier – Pourquoi tu es réveillée à cette heure-ci ?

Je sèche mes larmes et réponds.

Moi – Je me suis réveillée et je n'arrivais pas à me rendormir alors je suis descendu. Je reprends mon souffle. Et toi ?

Oliver – La même chose que toi.

Moi – Olivier, tu dois arrêter de faire semblant.

Olivier – Mais de quoi tu parles ?

Moi – Tu fais semblant d'être fort alors qu'en fait tu as juste envie de pleurer tout ce que tu ressens au fond de toi.

Olivier – Manon. S'il te plaît n'essaie pas de comprendre.

Moi – Mais enfin Olivier, ça se voit à deux mille kilomètre.

Il me regarde et je vois les larmes couler sur ses joues. Il baisse la tête et je le prends dans mes bras.

Moi – Je t'aime Olivier. Je suis là pour toi comme toi tu l'es pour moi. Parce que je t'aime.

Il ressert son étreinte et pleure de plus belle.

On se sépare et on se regarde.

Olivier – Aller petite sœur, on va se coucher. Il est tard et moi je dois me lever tôt.

Moi – Ouais okey. Et dis-moi il est à qu'elle heure ton entraînement demain ?

Olivier – Il est de deux heures à cinq heures.

Moi – Okey.

On se fait un dernier câlin et on retourne dormir.