5.

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PDV Olivier :

On est tous dans l'église. Je suis avec ma sœur, ma femme et ma fille. Paul et Antoine sont derrière nous avec l'ami de ma sœur.

Le prêtre fait la messe puis vient le moment des discours. Je fais le premier. Je me lève et me dirige vers l'hôtel ou se trouve l'estrade. Je lance mon discourt.

Moi - Mon père était un homme fort. Il a su se battre jusqu'à son dernier souffle. Il disait que sa seule force c'était Manon et moi. Il nous aimait beaucoup. Aujourd'hui il n'est plus de ce monde. Et je me rends compte que je l'aimais vraiment beaucoup aussi. Seulement je n'es pas pu lui dire en face. Je baisse la tête vers le cercueil. Je t'aime Papa.

Je range la feuille dans ma veste et je ne peux pas retenir mes larmes je retourne m'assoir et ma sœur me prend dans ses bras.

Moi - Je t'aime Manon.

Manon - Je t'aime aussi Olivier.

PDV Manon :

Mon frère m'a beaucoup ému. Parce qu'au finale, moi j'ai eu la chance de dire à Papa que je l'aimais alors qu'Olivier non.

Ca y est c'est mon tour. Je souffle un bon coup et Olivier me prend la main. Je le regarde et une larme coule le long de ma joue. Je l'essuie puis me dirige vers l'estrade.

Moi - Quand j'étais petite, mon père m'a fait écouter une chanson. Une chanson de Francis Cabrel pour sa fille. « Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais ». C'est devenu notre chanson. Et toute ma vie, quand je n'allais pas bien il me le disait, « Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais ». Je pleure. C'est aussi les derniers mots qu'il m'a dit. Il était allongé sur son lit d'hôpital et les médecins l'ont emmené, je lui tenais la main et il me regardait dans les yeux. Il me la dit, faiblement mais il me la dit. « Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais ». Alors oui j'ai eu la chance d'avoir pu le lui dire aussi. Mais je te le redis Papa. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais. Pour toujours Papa.

Je plie ma feuille, essuies mes larmes puis vais me remettre à côté de mon frère.

Olivier - Je suis fière de toi petite sœur.

Il me prend dans ses bras m'embrasse le haut de la tête.

Le moment est venu de transporter le cercueil jusqu'à sa tombe. Olivier et trois cousins à nous ce dirigent alors vers le cercueil.

Et nous voilà tous partit pour le cimetière.

On regarde le prêtre bénir le cercueil avant que des hommes ne recouvrent le cercueil de terre. Je suis dans les bras de Quentin et mon frère avec sa femme et sa fille. Une fois que le prêtre à finit son discourt, les hommes en noir recouvre le cercueil de terre. Et c'est là que j'ai compris que c'était finit.

Moi - Non !!

Je me défais de Quentin et me dirige vers le cercueil.

Moi - non c'est pas possible !!

Olivier m'attrape en plein vol et me sert contre lui.

Moi - Laisse-moi y aller !! Il n'est pas mort !! Papa !! Sors de là!!

Olivier pleure et me sert contre lui. Moi je pleure et je hurle tout ce que j'ai.

Tout le monde est parti vers la salle pour manger. Mais moi je suis toujours dans les bras d'Olivier devant la tombe de Papa. Je n'arrive pas à me calmer et je sens bien qu'Olivier a du mal lui aussi.

Olivier - Allé. Viens, on y va.

Moi - Je ne veux pas le laisser.

Olivier - Tu peux faire comme à l'hôpital et venir le voir tous les jours.

Je regarde la tombe et acquiesce. Olivier me prend la main et nous voilà partit pour la salle.

La sœur d'Olivier GiroudWhere stories live. Discover now