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PDV Antoine :

Ça fait deux semaines que nous sommes rentrés de Mâcon, ça fait donc deux semaines que j'ai repris l'entraînement.
Ça m'a fait beaucoup de bien, vraiment.
Et puis Manon m'a beaucoup aidé elle aussi.

Quand je rentrais elle m'attendais et elle m'accueillais de la meilleure des façons.

Elle c'est beaucoup inquiétée pour moi ça je le sais.
Elle m'a montré qu'elle me soutenait et surtout qu'elle m'aimait.

Manon - A quoi tu penses ? Elle s'assoie en face de moi et me sourit.

Moi - Je pensais justement à ce magnifique sourire. Je souri aussi.

Elle baisse la tête gênée par mon compliment.

Manon - C'est géniale que tu me sortes tes vielles disquettes alors qu'on est ensemble.

Moi - Jamais j'arrêterai d'essayer de te séduire.

Elle me regarde intensément et se penche doucement vers moi.
Je ne la lâche pas du regard et ses lèvres finissent par se poser sur les miennes.

Je répond à son baiser et l'approfondi.
Je commence à me lever doucement sans jamais détacher mes lèvres de celles de Manon.

Alors que ce baiser commençait à devenir plus qu'intéressant, Manon me pousse légèrement et sépare nos lèvres.

Ses yeux sont clos et elle mord sa lèvre inférieure.

Manon - Tu vas être en retard. Elle ouvre les yeux.

Moi - J'ai une demi heure devant moi.

Manon - Et il faut que tu fasses ton sac.

Moi - J'aurais le temps de le faire après.

Elle rit doucement et plante ses yeux noirs dans mes yeux bleus.

Je contourne la table doucement. Elle me regarde faire mais ne bouge pas.
Je l'attrape par les hanches et l'approche de moi.
Elle pose ses mains sur mes bras et ses yeux sont toujours encrés dans les miens.

Je n'attends pas plus longtemps et l'embrasse.
Notre baiser est fougueux et l'envie entre nous d'eux se fait sentir.

Je descend mes mains jusqu'à ses cuisses et fais pression sur celle-ci, elle comprends ou je veux en venir et bien vite ses jambes sont enroulés au tour de ma taille.

Je me dirige vers le salon et la pose délicatement sur le canapé.
Je sépare nos lèvres et l'observe.

Manon - Quoi ? Elle fronce les sourcils.

Je souris et passe une main sur son visage.

Moi - Rien. Je me penche et l'embrasse amoureusement.

*******

Quand j'arrive à l'entraînement, avec du retard bien sûr, tous les regards se posent sur moi.
Évidemment tout ce que je déteste.

Moi - Quoi ? Je fronce les sourcils.

Koke - Oh bah rien. Il ironise. C'est pas comme si tu avais un quart d'heure de retard.

Moi - Oh ça va. Je ris gêné. C'est la première fois.

Simeone - Et la dernière ! Je me retourne vers lui. Tu me feras un quart de course de plus à la fin.

La sœur d'Olivier GiroudWhere stories live. Discover now