La sœur d'Olivier Giroud

70.

PDV Manon :

Moi - Antoine !? Je cris depuis le bas de l'escalier. Antoine !? Il ne répond pas.

Je commence alors à monter les marches de l'escalier et rejoint Antoine dans notre Chambre.

Moi - Toinou... Aller s'il te plait, on va rater nos avions.

Il est allongé dans notre lit et me fait dos.

Antoine - Tu me laisse tomber.

Moi - Mais non mon Toinou pas du tout. Je m'avance et ferme la porte.

Antoine - Si ! Tu préfères faire ta vie de ton côté alors que moi j'ai besoin de toi.

Je m'assois dans le lit et le regarde alors qu'il me tourne toujours le dos.

Moi - Antoine... Tu vas voir ta famille. Ils ne me connaissent pas je ne peux pas venir avec toi.

Antoine - Ne te cherche pas d'excuse.

Moi - Bon Antoine !

Il se redresse et me regarde d'un regard noir.

Moi - Je ne cherche pas d'excuses ! J'essaie juste de faire en sorte que tu ailles mieux ! Ça fait une semaine que tu restes dans ce lit sans jamais rien faire. Il faut que tu sortes un peu. Et je pense que voir ta famille te ferais le plus grand bien.

Antoine - Mais viens avec moi. Il se laisse tomber sur moi.

Moi - Ils ne me connaissent pas. Je ne peux pas débarquer comme ça chez eux. En plus j'ai déjà acheté un billet pour aller chez mon frère.

Il ne me répond pas mais je l'entend soupirer.

Moi - Aller mon Toinou.

Il se lève finalement sans me lancer un seul regard.
Il attrape sa valise et sort de la chambre.

Il m'en veut.

J'attrape moi aussi ma valise et descend les escaliers.

Quand j'arrive en bas. Antoine m'attend sur le pas de la porte.
Je l'y rejoint et il ferme la porte à clef derrière moi.

On se dirige vers la voiture, Antoine côté conducteur et moi côté passager.

Vue la tête d'Antoine je pense que le voyage jusqu'à l'aéroport va être tendu.

Moi - Tu n'as pas le droit de m'en vouloir.

Il ne répond pas mais sort un petit rictus nerveux d'entre ses lèvres.

Moi - Tu ne peux pas rester enfermer dans ta chambre éternellement Antoine. Et ta famille se fait beaucoup de soucie pour toi.

Il ne répond toujours pas.

Moi - Bien. Ignore moi. Fais comme tu veux.

Je croise les bras et tourne la tête vers la fenêtre.

Il est borné au possible. C'est incroyable.
Mais je reste persuadée que si il voit sa famille, il ira mieux.

On arrive à l'aéroport.
Antoine fait toujours la gueule.
Moi je crains qu'une seule chose, qu'il parte sans même me dire un mot.
Je l'aime d'une force inimaginable... Le voir partir va me faire mal même si je sais que ce n'est que temporaire.

Moi - Bon... Il se tourne vers moi. Antoine, je te jure que je ne te laisse pas tomber.

Il lève la tête et la tourne sur sa droite tout en se mordant la lèvre du bat.

Moi - Toinou... S'il te plait... Les larmes me montent et menacent de tomber.

Antoine - Si tu ne me laissais pas seul comme tu le dis, tu viendrais avec moi !

Moi - Je ne peux pas m'inviter chez tes parents Antoine, ils ne me connaissent pas et se serait beaucoup trop tôt.

Antoine - Tu parles. Tu préfères passer du bon temps ailleurs plutôt qu'avec moi !

Ses paroles sont dure à entendre.
Je ne pensais vraiment pas qu'un jour on puisse se parler ainsi.
Mais je suppose que se sont les fameux bats d'un couple que nous sommes en train de traverser.

Moi - Tu n'a pas le droit de dire ça Antoine. Une larme roule sur ma joue. Tu sais parfaitement que c'est faux.

Il me regarde dans les yeux et fini par poser son front contre le mien.

Moi - Je sais que tu souffre à cause de ce que t'a fait subir Erika, mais Antoine, ne me prend pas pour ce que je ne suis pas.

Antoine - J'ai vraiment besoin de toi.

Je passe mes bras au tour de lui et l'approche pour le serrer contre moi.

Moi - Okey... Je vais me faire rembourser le billet.

Antoine me sert un peu plus fort contre lui et m'embrasse la tempe.

Antoine - Merci.

Je pars donc vers le guichet et demande à ce qu'on me rembourse.
Une fois que c'est fait, j'appelle mon frère.

~ Appel téléphonique ~

Olivier - Allô sœurette.

Moi - Oli... Ca va ?

Olivier - Moi oui mais toi ça n'a pas l'air d'aller.

Moi - Disons que... Antoine ne veut pas partir tout seul donc je vais partir avec lui...

Olivier - Bien... Mais dis bien à Antoine que je viens squatter chez vous quand j'aurais quelques jours.

Je souris immédiatement.

Moi - Ça marche, merci grand frère.

Olivier - T'inquiète. Fais attention à toi.

Moi - Oui toi aussi. Et embrasse Jenn et Jade pour moi.

Olivier - Ça sera fait.

~ Fin de l'appel téléphonique ~

Je rejoint donc Antoine, heureuse qu'Olivier l'ai bien prit.

Antoine - Alors ?

Moi - Il l'a bien pris. Mais il a dit qu'il viendrait squatter à la maison quand il aura quelques jours.

Antoine - D'acc. Il passe son bras au tour de mes épaules et m'embrasse la tempe. Je t'aime.

Je souris et passe mon bras au tour de sa taille afin de le serrer contre moi.

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J'ai essayais de faire plus long que le dernier et j'ai réussi à faire plus de 100 mots de plus.
J'espère que ça vous plaira, dites moi en commentaires.
Bisouuus ! 😘💛