La sœur d'Olivier Giroud

78.

PDV Manon :

Je descend les escaliers et essaie de me calmer.

Antoine est traumatisé à cause de cette histoire d'enfant mais moi je ne me sens en aucun cas prête pour ça.
C'est vrai que j'adore ça les enfants, je rêve d'en avoir, évidemment, mais là tout de suite... C'est pas possible.

Olivier - Manon ?

Je tourne la tête vers lui et le regarde.

Olivier - Ca va ?

Moi - oui, pourquoi ?

Olivier - Tu as pleuré ?

Moi - Quoi ? Je ris nerveusement. Non, pas du tout.

Antoine arrive derrière moi juste à ce moment et vient poser une main sur mon épaule.

Antoine - Jade lui à posé une question qui l'a quelques peu vexée. Il sourit doucement.

Il fait une légère pression sur mon épaule et je me dégage de son emprise.
Et je finis de débarrasser la table avec l'aide de ma chère belle-sœur.

Jenn - Qu'est ce qu'il s'est passé ? Elle pose la dernière assiette dans le lave vaisselle.

Moi - De quoi tu parles ? Je souris doucement.

Jenn - Ne me prend pas pour une idiote.

Je souffle doucement puis la regarde.

Moi - Antoine trouve que je m'occupe bien de Jade et il à donc pensé que j'étais prête pour avoir un enfant, sauf que ce n'est pas le cas !

Jenn - Il est vraiment resté bloqué sur cette histoire... Elle tourne le regard vers la grande pièce où ce trouvent encore les garçons.

Moi - Oui, mais moi je n'aime pas ça dutout. Je fais beaucoup d'effort pour ne pas craquer mais la c'est trop.

Jenn - Comment ça? Elle fronce les sourcils.

Moi - C'est vrai que c'est difficile pour lui, j'ai perdu mon père donc je pense savoir ce qu'il ressent, mais la il va trop loin, il m'a carrément fait peur la. Il m'a coincée entre lui et le mur et il m'a dit qu'il voulait un enfant de moi.

Jenn ne dit rien. Elle me fixe, mais je n'arrive pas vraiment à décrypter ce qui passe dans son regard.

Olivier - Vous parlez de quoi ?

Jenn - Du chien que ta sœur à prévu d' acheter avec Antoine.

Quoi ? Mais à quoi elle joue ?

Jenn - Il se trouve qu'ils ont envie de passer un cap et vue que Manon n'est pas prête pour un enfant, elle a pensé à un chien. Elle sourie à son mari.

Olivier me regarde et je lui souri à mon tour.

Moi - Oui, en fait c'est qu'on voit tous le monde progresser au tour de nous et vue que ça fait quand même quasiment un an que nous sommes ensemble, bah j'ai pensé à ça.

Antoine - A quoi tu as pensé pour nos un an ? Il se tien derrière Jenn et Olivier les bras croisés.

Oh mon dieu. Je ne vais pas m'en sortir !

Jenn - Viens mon cœur. Elle attrape Olivier par le bras. On va les laisser tranquille. Bonne nuit !

Moi -  Bisous. Je souris doucement.

Antoine - Au moins tu penses encore à notre avenir, je me sens mieux.

Moi - Tu m'as fait peur tout à l'heure.

Antoine - Je sais. Je suis désolé, ce n'était pas mon intention. Il s'avance doucement.

Moi - J'ai tout raconté à Jenn parce qu'elle n'a pas cru que Jade aurait pu me vexer. Mais quand Olivier est arrivé elle à trouvé une excuse et en même temps c'est, je pense, une bonne solution à ton problème d'enfant.

Antoine - Je t'écoute. Il s'appuie contre l'ilo centrale de la cuisine.

Moi - On va adopter un chien.

Antoine - Quoi ?

Moi - Bah, tu veux absolument un enfant mais je trouve que pour commencer un chien c'est une bonne alternative.

Antoine - Mais c'est pas du tout pareil !

Moi - Moins fort je te pris, j'essaie de trouver des solutions pour que tu ailles bien.

Il ne me répond pas et se dirige vers l'escalier.

Moi - Où vas tu ? Tu voulais parler tout à l'heure, alors viens ici qu'on parle !

Il se retourne un peu mais ne me fait pas complètement face.

Antoine - Je crois que toi et moi, nous ne sommes plus sur la même longueur d'onde.

La, c'est la douche froide.
Je ne comprends pas !
Je cherche des solutions et c'est comme ça qu'il me remercie !?

Je monte les escaliers à mon tour puis me dirige vers notre chambre.

Il est assis sur le lit et me fait dos.

Moi - Ce n'est pas parce que je ne veux pas d'enfant maintenant que nous ne sommes plus sur la même longueur d'onde.

Il ne se tourne pas et ne me répond pas non plus.

Je m'avance alors vers le lit et le fait basculer en arrière afin de le voir.

Antoine - Mais qu'est ce que tu veux ? Laisse moi tranquille putain !

Il se relève violemment et se passe les mains dans les cheveux.

Moi, je suis sous le choque, je ne m'attendais pas du tout à cette réaction.

Moi - Antoine. Chéri. Je suis désolée. Mais il faut que tu comprennes que la, je ne suis pas prête. Je ne veux pas avoir à me lever dans la nuit, je ne veux pas avoir à souffrir. Je ne veux pas de tout ça. Pas encore, pas maintenant.

Je l'entend souffler, puis le voit se retourner doucement.
Je me lève alors et m'approche.

Moi - S'il te plaît. Je souffle presque.

Il me regarde. Il ne fait que ça.

Moi - S'il te plaît mon cœur, dis quelque chose.

Il me contourne simplement et sort de la chambre.

Je baisse la tête et me laisse tomber sur le lit.

Jamais je n'aurais imaginé que cela puisse prendre une telle proportion.

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J'espère que ce chapitre vous a plu, dites moi en commentaire.

Bisous les enfants ! 💛