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PDV Manon :

Manon - Le lait. Je prend le produit et le mets dans le cadi.

On avance dans les rayons du supermarché.
Antoine pousse le cadi et moi je m'occupe des produits dont on a besoin.

Moi - Il lui reste du chocolat à ta pote la ?

Antoine - Manon... S' te plait... Il souffle.

Moi - Désolé... Il lui en reste ? Je le regarde.

Antoine - Non je ne crois pas.

Moi - Bon bah on va en chercher.

On se dirige vers le rayon des confiseries et je cherche le chocolat d'Erika.

Moi - Ohlala, y'a pas  la marque qu'elle prend d'habitude. Je me pince les lèvres.

Antoine - Bah prend lui autre chose. Il attrape du chocolat et le met dans le cadi.

Moi - Mais non ! J'attrape les plaquettes et les reposes à leur place. Erika mange toujours la même marque de chocolat. Si on lui ramène autre chose elle va piquer une crise.

Antoine - Bébé, on s'en fou. Il rattrape le chocolat et s'en va.

Je secoue la tête doucement et le suis.
On continue nos achats et allons payer.

Antoine - Tu sais que se Jean te va à merveille. Il sourit bêtement.

Je souris aussi et sens le rouge me monter aux joues.
Je paie nos achats et nous voilà partit.

Moi - Bon maintenant il faut qu'on se prépare à ce que la femme enceinte qui squat mon canapé toute la journée fasse une crise.

Antoine - Mais non je vois pas pourquoi.

Moi - Elle mange toujours la même marque de chocolat. Et la on lui ramène autre chose. Elle va me reprocher de pas bien faire mon job de petite amie et elle va encore me réprimander sur tout ce que je fais.

Antoine - Mais non bébé. Tout va bien se passer. Ne t'en fais pas.

Je tourne la tête vers la vitre et regarde le paysage défiler jusqu'à la maison.

Quand on entre dans la maison Erika n'est plus dans le salon.
On emmène les courses dans la cuisine.

Moi - Je range les course. Va voir où est Erika.

Il hoche la tête et m'embrasse chastement.
Il disparait ensuite de la cuisine et je m'occupe de ranger les courses.

PDV Antoine :

Je sors alors de la cuisine et vais sur la terrasse afin de voir si Erika est dans la piscine ou tout simplement en train de prendre le soleil, seulement pas d'Erika.
Je rentre et me dirige vers l'étage afin de me rendre dans sa chambre, je toque à la porte et pousse doucement celle ci.

Moi - Erika ? Elle se tourne vers moi.

Elle à le visage trempé certainement à cause des larmes, qu'elle verse d'ailleurs.
Je remarque aussi sa valise sur son lit.

Moi - Erika, qu'est ce que tu fais ? Je fronce les sourcils.

J'entre dans la pièce et ferme la porte derrière moi.
Erika ne me répond pas mais se retourne et ferme sa valise qu'elle pose au sol par la suite

Moi - Erika, s'il te plait... Je la pousse doucement en arrière afin qu'elle soit assise sur le lit, je prend place à ses côtés. Qu'est ce que tu fais ?

Erika - Je suis désolée... Elle pleure de plus belle et baisse la tête posant son regard sur ses pieds.

Moi - Erika... Je lui relevé la tête. De quoi es tu désolée ?

Erika - Je... Le bébé... Ce n'est pas toi le père... Elle me regarde dans les yeux.

Je vois bien que la tristesse c'est vraiment emparé d'elle seulement la seule émotion qui me traverse c'est la colère.

Moi - Pardon ? Je laisse mes bras tomber et me décale sur le côté.

Erika - Je pensais vraiment que... Si je te disais que j'attendais un enfant de toi, tu reviendrais mais... C'est pas ce qu'il s'est passé. Elle rebaisse la tête.

Moi - Mais c'est qui le père !? Je cris.

Erika - Antoine je t'en pris... Ne cris pas.

Moi - Je cris si j'ai envie ! Je cris de plus belle.

Erika ne répond plus mais son souffle devient saccadé et ses larmes ne cessent de dévaler ses joues.

Moi - Je veux un test de paternité. Je dis sèchement.

Erika - Quoi ? Elle relève la tête vers moi.

Moi - Je veux une preuve que cet enfant n'est pas le mien !

Erika me regarde choquée, comme si elle ne comprenait pas ce que je lui dit.

Moi - Si ce bébé n'est pas de moi, alors de qui ?

Erika - Luis.

Un rictus sors d'entre mes lèvres. C'est purement nerveux.

Moi - Je ne vois pas pourquoi je demandes. C'est logique que tu fasses ça avec ton meilleur ami.

Elle ne dit plus rien et c'est très bien parce que je ne veux plus l'entendre.

Moi - Je te laisse finir tes affaires et te casser. Si ce bébé n'est vraiment pas le mien, je ne veux plus jamais avoir à faire à toi.

Je sors de la chambre et descends les escaliers en furi.

Manon - Antoine ? Elle s'avance vers moi.

Je l'attrape en posant mes mains sur ses joues, assez brutalement malgré moi, et lui tient la tête afin que son regard ne quitte pas le mien.
Je vois la peur prendre place dans ses yeux et son souffle se saccader.

Je la lâche doucement et me dirige d'un pas décidé vers la porte afin de sortir de cette maison et prendre une grosse bouffée d'air.

La sœur d'Olivier GiroudKde žijí příběhy. Začni objevovat