Bonsoir ! Je suis sincèrement désolée de ne pas avoir posté le chapitre plus tôt. Je croule sous le travail et c'est un peu difficile.
J'espère sincèrement que ce chapitre va vous plaire, n'hésitez pas à voter et commenter. Lire vos pensées me fait toujours plaisir.
Merci encore pour tout.
Bonne lecture,
Sephora.
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Les rues parisiennes se remplissaient un petit peu plus chaque jour, réchauffant les corps peu habitués au froid. C'était également l'une des raisons pour lesquelles la brasserie ne désemplissait pas. Petit déjeuner, déjeuner, goûter ou même dîner, il y avait toujours un prétexte pour s'installer à table. Aussi fatiguant que cela puisse être, ça ne représentait pas un problème pour Kim Seokjin ou plus surprenant, ni même pour Céleste.
Le rythme endiablée du bruit de la vaisselle, le brouhaha de fond causé par les discussions des clients lui rendait au contraire un grand service. Son esprit était occupé, de la plus simple des manières. Si cela lui permettait de ne pas penser à lui, alors elle travaillerait volontiers. Elle ne voulait plus penser à la manière dont le dos de sa main avait glissé contre sa joue. Elle ne voulait plus penser à la manière dont il prenait soin d'elle, vérifiant méticuleusement sa fièvre. Elle ne voulait plus penser à la manière dont elle s'était sentie en se réveillant dans ses bras, une seconde fois. Elle ne voulait pas penser à lui.
Il était hors de question que son toucher ne l'affecte.
Elle ne pouvait plus laisser les tissus de son myocarde se déchirer à la pensée même de la triste réalité à laquelle elle était confrontée. Elle refusait de s'offrir en distraction ou en quelconque jeu. Elle refusait de le fuir, pourtant, elle jouait au chat et à la souris avec lui.
Elle le fuyait constamment.
Elle ne pouvait plus le regarder.
Il avait eu raison d'elle ce matin là.
Ses poumons brûlaient encore ardemment, chaque braise portait son odeur. Ses vêtements portaient encore les marques de l'ambre boisée, des nuits pluvieuses, trois semaines plus tard.
Ses efforts étaient inutiles, réduits à néant, comme s'il elle ne s'était pas fait violence pour ignorer les sms reçus. Tout cela pour rien. Ce n'était pas sa mémoire qui lui jouait des tours. Il venait d'entrer.
Un long manteau gris couvrait son corps alors qu'il avançait prudemment dans l'espace. Son regard était nul part et partout à la fois ; il ne cherchait qu'une seule chose. Ses cheveux étaient coiffés en arrière, les traits de son visage à nouveau sans expression, comme si ce qu'elle avait vu de ses propres yeux n'était qu'une simple illusion. Comme si le Taehyung de ce soir là n'avait jamais existé.
« Il y a ton âme sœur. » Jungkook souffle dans l'oreille de sa meilleure amie, mains reposant contre le haut de son bras. « Veux-tu que je m'en occupe ? »
Céleste hoche de la tête lentement avant d'offrir au brun un sourire rempli de reconnaissance. Jeongguk ne cherchait pas tellement à savoir ce qu'il se passait entre les deux, elle lui en parlerait bien lorsqu'elle en ressentirait le besoin. Il la connaissait assez pour se rendre compte qu'elle était non seulement confuse mais surtout en pleine bataille intérieure.
L'étudiante retourne bien rapidement à ses occupations derrière le comptoir, tentant à tout prix de ne pas lever le regard.
Ça recommençait. Ça n'avait jamais cessé, pas lorsqu'il était dans les parages. Comme la foudre avant le tonnerre, une cage électrique se formait toujours dans sa poitrine avant que son myocarde ne s'affole. La chair de poule sur sa peau, le feu sur son poignet ne cessaient de mettre ses sens en alerte lorsqu'il approchait. Cette fois-ci ne faisait pas exception.
