Chapitre 24

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PDV Camilla

    Je me sentais réveiller par de douces lèvres qui longeaient ma peau. Mon corps se réveilla instantanément, n'appréciant qu'au plus haut point ses fabuleuses caresses. Je souriais et directement je sentis ses lèvres fondre sur les miennes.

    Je rouvrais les yeux et mon cœur se gonflait de joie en voyant l'homme que j'aimais en face de moi. Il se rapprocha de mon corps, sa chaleur venant se propager sur le mien. Emilio posa une main tiède sur ma joue, son regard ancré dans le mien.

— Tu vas bien ? Tu as bien dormi ?

— Oui, je vais bien. Si on parle des deux heures que j'ai passé à dormir, alors oui, j'ai bien dormi. Merci.

— Désolé mais on dirait bien que mon corps est toujours attiré par le tien, dit-il tout bas, gêné, comme si on grandait un enfant.

    Je laissais échapper un petit rire, avant de déposer mes lèvres sur sa joue.

— Tout va bien, Emilio. Je rigolais. Cette nuit a été merveilleuse, repris-je.

     Je secouais la tête en rigolant. Puis soudainement, je me levais d'un mouvement, en assommant par la même occasion Emilio.

— Et Diego ? m'exclamais-je, en sautant brusquement du lit.

    Je cherchais en vitesse quelque chose pouvant m'indiquer l'heure et je manquais de tomber en voyant qu'il était déjà dix heures passés. Emilio se leva du lit, me laissant encore apprécier son corps musclé, avant de s'approcher à petit pas de moi.

— À droite. N'entends-tu pas des bruits de lionceau ? me demanda-t-il, son fameux sourire en coin.

    Je tournais la tête et mon cœur stoppa ses battements irréguliers en voyant le parc pour enfant. Une petite tête blonde se remuant joyeusement à l'intérieur, en jouant avec un livre. Je m'approchais de mon petit bout, en relâchant toute la pression quand nos yeux se croisaient.

— Mama ! s'exclama-t-il, en se levant comme un grand sur ses petites jambes.

    Je comptais le prendre dans mes bras, mais Emilio venait de me dépasser dans mon élan.

— Il a dit mama ! Il sait parler italien ! cria-t-il, en le faisant aussitôt tournoyer.

    Hum. C'était juste un raccourci de maman... Diego fait souvent cela... Mais comment gâcher ce moment en le voyant si heureux ?

— Tu lui as déjà appris quelques mots d'italiens ? me demanda pressement Emilio, en me souriant de toutes ses dents.

— Oh... quelques un...

— Perfetto ! répliqua-t-il, en embrassant les joues rosies de Diego.

    Dès ce soir : apprendre à Diego l'italien.

    Emilio s'approcha de moi, son bras venant entourer ma taille, afin de me faire marcher jusqu'au lit. Je pris place dessus et il fit de même, toujours en veillant sur Diego. Nous étions désormais tous les trois allongés, notre fils entre nos deux corps.

    Je posais une main sur son petit ventre, et aussitôt
Emilio fit de même.

— Camilla. Je te promets de me rattraper auprès de Diego, mais aussi auprès de toi. Je ne laisserai plus passer tous ces moments et vous passerez largement avant mon travail, dit-il, sa voix ayant repris tout son sérieux.

— Je l'espère vraiment, continuai-je, en le regardant droit dans les yeux.

— Je veillerai sur vous deux et dans aucun cas vous ne vous retrouverez éloigné de moi.

    J'acquiesçais de la tête, hypnotisée par ses paroles qui venaient faire accélérer les battements de mon cœur.

— Je t'aime, Emilio, soufflai-je, les yeux brillants.

    Il se pencha, embrassa Diego sur la joue, avant de venir s'emparer de mes lèvres. Tendrement, amoureusement. Diego remuait des pieds et des bras en faisant de petits bruits avec sa bouche.

— Le petit a faim, ricana, en m'offrant un dernier baiser.

    Il se releva, prit de nouveau Diego dans ses bras, toujours dans un geste parfaitement contrôlé et protecteur. Je lui souriais, en attrapant sa main tendu. Emilio entrelaça nos doigts, en me ramenant plus près de son corps.

— Allons déjeuner, mio tesoro, dit-t-il, en m'octroyant encore une fois l'un de ses plus beaux sourires.

— Je vais voir si le round deux de bébé qui lance la nourriture sera évité ou non, rigolai-je, en lui envoyant un clin d'œil.

— Il ne m'aura pas cette fois-ci, répliqua-t-il amusé, en haussant les épaules.

Prince Emilio Where stories live. Discover now