Chapitre 8.[Corrigé]

6.1K 416 4
                                    

Un homme, blond aux yeux bleus venait de lui tirer dessus. Je dégainai mon desert eagle, et je le visai, tout en courant en marche arrière en direction de Beck qui s'était écroulé par terre. 

Je tirai, et il l'a reçu dans la jambe. J'arrêtai de courir, et je m'avançai, sur mes gardes en regardant autour de moi, vers Beck ,qui était étalé sur le sol, dans une marre de sang.

- Beck ?

Il ouvrit les yeux faiblement.

- Où il t'as tiré dessus ?

- Ventre...

Je pousse un jurons, et je le relevai d'une traite. Il tituba et faillit retomber, mais je fus plus rapide, et je le mis sur mon épaule.

Seigneur, il était lourd, mais pas autant que les hommes qui étaient sur nos épaules lors des entraînements au camp militaire.

Je recommençai à courir, et quand je vis enfin le portail, qui indiquait la sortie du parc, je me précipitai vers celle-ci, quand un autre coup de feu retentis.

Je n'y fis pas attention, de peur de me faire tirer dessus une bonne fois pour toute ou pire, enlever.

Je courus jusqu'à chez moi sans m'arrêter, et les passant me regardaient, choqués.

J'ouvris la porte de mon immeuble, et je courus vers l'ascenseur, ne me sentant pas de monter 5 étages, homme sur les épaules. 

Une fois devant chez moi, j'ouvris la porte de mon appartement, et je posai délicatement Beck sur le sol. Non je ne le posai pas sur mon canapé, parce qu'il risquait de le salir !

- Beck ? Hé ho ?

- Humm? grogna-t-il.

- reste éveillé ! lançai-je.

Je partis dans la salle de bain, pour aller prendre tout ce dont j'avais besoin pour retirer une balle.

Je revins, et Beck ne bougeait plus.

- Bordel, Beck ! me plaignis-je.

Il grogna.

Je l'allongeai dans mon entrée, et j'enlevai son t-shirt. Je ne fis pas attention a ses abdos de rêve, et désinfectai la plaie, en annonçant de but en blanc : 

- Beck, je ne suis pas chirurgien, donc je n'ai pas d'anesthésiant, tu vas devoir supporter la douleur.

- Ok... dit-il mollement.

Je pris mon iPhone, et j'allumai la lampe intégrée. Je dirigeai le faisceau sur le trou qu'avait fait la balle, et je regardai à l'intérieur.

La balle n'était pas si profonde que ça, donc je la vis instantanément.

Je pris une pince à épiler, et la plongeai tout doucement dans la plaie.

Beck grogna et se tortilla, mais je me mis a califourchon sur lui, pour l'immobiliser totalement. 

- T'as voulu faire le bonhomme maintenant t'assume, dis-je.

J'extirpai la balle de sa peau, et il se détendit instantanément. J'enveloppai enfin son ventre de bandes de gaz et il ne bougea plus, comme endormit. 

- Beck ? Beckinou ? dis-je pour plaisanter.

- Ne m'appelle pas comme ça.

- Aller Beckinou, faut se lever... BOUGE TON CUL !

Il se redressa d'un coup, en me regardant. Je me levai, et je me dirigeai vers la cuisine. Je mis mon desert eagle dans mon jogging, au cas ou.

- Tu fais quoi ? dit-il, en se ramenant.

- Vas dormir.

- Je veux bien, mais ou ?

-  Troisième porte à gauche dans le couloir, dis-je, avec un sourire sadique qu'il ne vit pas. 

Il s'exécuta.

- Hé ! Mais c'est les toilettes ! cria-t-il.

- Ohhh ? C'est vrai ? Pardon je voulais dire deuxième porte à gauche.

Je ricanai en l'entendant rentrer dans la chambre d'amis. 

J'allais à la salle de bain, pour me rafraîchir un petit peu, prendre une douche, puis j'allais dans ma chambre.

 J'enlevai mes habits, et je sortis de ma chambre pour aller dans le dressing, mon pistolet coincé dans l'élastique de ma culotte. Vers la hanche bande de pervers...

Je pris un débardeur et un mini short noir. J'allais rentrer dans ma chambre pour me changer, quand je vis du mouvement dans le couloir. Je tournai la tête, et je vis Beck, me scruter. Non mais ! J'étais à moitié à poil ! Il se gène pas !

J'attrapai mon arme et je la pointai sur lui.

- Gros porc ! criai-je sur les nerfs. 

Il leva les mains en l'air.

- C'est bon ! Je voulais prendre un verre d'eau !

- Mytho !

- Même pas ! dit-il avec une tête outrée.

Lui aussi il était à moitié à poil. En caleçons. Il avait un V qui disparaissait dans l'élastique de son sous vêtement.

Il était attirant c'est sûr, mais c'était pas mon style. Il se racla soudain la gorge et me fit sortir de mes pensées. Je me souvins que je le menaçais toujours avec un flingue chargé à bloc.

Je le baissai et je le remis dans l'élastique de ma culotte, sur ma hanche. Il écarquilla les yeux.

- Oh c'est bon ! dis-je, en rentrant dans ma chambre, excédée par sa réaction de gosse. 

Love Mafia. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now