Chapitre 31. [Corrigé]

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J'essaye d'ouvrir les portes à la seule force de mes bras, mais voyant qu'elles ne bougeait pas je décidai juste d'appeler l'ascenseur. 

Pendant mon attente qui me semblait interminable, un mouvement dans l'ombre attira mon attention, et je regardai de plus près. 

Un chien. (Média) Un gros husky plein de poil était au sol. 

Je me précipitai vers lui, et je le pris dans mes bras. 

Bordel mais qui peut abandonner son chien comme ça ! 

Quand l'ascenseur vint et que les portes s'ouvrirent, je m'engouffre à l'intérieur, le chien dans les bras, et j'appuyai sur le bouton rez-de-chaussée. 

Je tenais fermement le chien dans mes bras mais soudain, l'ascenseur descendit à une vitesse folle, et je commençai a paniquer en m'accrochant aux barres sur le côté, afin de ne pas me mettre à voler au plafond. Il s'arrêta violemment et je tombai sur le sol. 

 Je décidai de ne pas perdre de temps et je et je soulevai la petite plaque au plafond, pour pouvoir passer au dessus de l'ascenseur. Je m'hissai avec difficulté sur le toit de l'ascenseur, mais je sentis l'ascenseur recommencer à descendre un peu plus rapidement chaque secondes. 

Je regardai en haut, et avec malheur, je vis que les flammes dévorait une des cordes sur le côté de l'ascenseur. 

J'agrippai le husky fortement et je m'accrochai à un autre câble pour ne pas que l'ascenseur m'entraîne dans sa chute vertigineuse. L'ascenseur recommença de tomber et alla s'écraser plusieurs dizaine de mètres plus bas. 

J'étais au quatrième étage, alors je décidai de commencer à descendre à l'aide du câble. 

Sur les derniers mètres je sautai sur la porte du rez-de-chaussée, et je réussis cette fois à l'ouvrir à la force de mes bras. Bordel c'est hyper dur! 

Il y avait autant de fumer que dans les autre étages, mais tout ce qui importait, c'était sortir de cet enfer. Mes jambes s'écroulèrent quand je voulus faire un pas pour m'éloigner de la porte d'ascenseur.

Je me retrouvai à quatre pattes, suffocante. Ma gorge me brûlait, et tout mon corps me faisait souffrir le martyr a cause des efforts fournit. Je réussis à me relever avec un effort surhumain et continuai mon chemin, jusqu'à franchir l'entrée du building. 

Les rayons du soleil m'aveuglèrent, et les sirènes des pompiers énervaient mes tympans. Mes jambes lâchèrent à nouveau mais je ne me laissai pas abattre et me relevai, et j'eus l'impression que mes jambes étaient en coton. 

Je titubai lentement de sorte à sortir de la fumée qui s'échappait du bâtiment. Quand je respirai l'air frais, je crus recevoir une vraie claque. Je toussai à en mourir, et je tombai à genoux, sur le béton. 

J'entendis des centaines d'exclamations. Mes cheveux étaient remplis de cendre et de suie, en pétard, et cascadaient devant mon visage. Je regardai mes pistolets, et je vis qu'ils étaient sales, et que l'explosion les avaient amochés. Je les enlevais de mon short, et je les jetais dans l'herbe.
Le chien me regardait à moitié dans les vappes, et je le serrai contre moi.

Point de vue d'Andy.

Je me faisais un sang d'encre. J'avais la boule au ventre quand je vis de la fumée s'échapper des vitres brisées de l'immeuble. Puis, je vis que le père de Meggy, qui avait assistés a l'explosion de l'immeuble, appelait quelqu'un.

- Meggy, est-ce que ça va, on a vu de la fumée qui sortait de l'immeuble de Belikov, Andy nous a prévenu que tu était partie a l'intérieur.

- Pourquoi ou es-tu ?

- Bordel de merde ou es-tu? 

- Non, non reste éveillée, ou es-tu !

Mon sang ne fit qu'un tour quand j'entendis son père crier à en perdre la raison. Je le fixais, plus qu'inquiet.

- Non, nous arrivons ! fit-il au bord du pétage de plombs.

Si il pétait un plomb comme ça, alors qu'il n'était pas en très bon terme avec elle, c'est qu'il y avait un gros problème. 

Il hurla son nom, mais je sus qu'elle avait raccrocher. Nous fixions tous l'immeuble en priant dieu très fort. Sa mère, son beau père qui était arriver en courant du building lorsque l'explosion avait retentit, son père, moi, Del Moro, Alexy, Jared et Mickael. Tous ceux qu'elle connaissaient regardait l'immeuble, certains en pleurant, certains la mains sur la bouche ou les bras croisés. Certains fronçaient les sourcils, d'autres avait l'expression inquiète.

Une autre explosion se fit entendre, puis plusieurs autres à la suite. La mère de Meggy hurlait à la mort en Italien, et Cédric essayait de la calmer.

Les pompiers refusaient qu'on rentre porter secours aux blessés, et je savais que je ne reverrais jamais Meggy. 

Une larmes m'échappa, tandis que les vitres se brisaient les une après les autres. Nous entendîmes soudain des toussotements, venant de la fumée qui sortait de l'entrée du bâtiment. 

Une silhouette titubante était en train de sortir. Nous l'observions tous, voulant savoir l'identité de cette personne. 

Tout le monde retenait son souffle.

 Nous vîmes d'abords des cheveux brun sortir de la fumée, puis une tête. La tête de Meggy. Quand elle émergea totalement de la fumée, nous vîmes qu'elle tenait un gros chien dans ses bras. Elle s'effondra à genoux, et elle regarda le chien dans le blanc des yeux. Elle le posa au sol doucement, et elle releva la tête. 

Quand elle nous vit, elle fit un sourire en coin, bascula en avant, et s'étala sur le sol en béton. Sa mère cria et se précipita vers elle. Nous fîmes de même, en entourant son corps inerte. Nous la retournons doucement, et nous vîmes qu'elle respirait encore.

- Qu'on appelle une ambulance ! lança son père.

Moi je n'entendis plus rien, j'étais focaliser sur son visage endormit, jusqu'à se que le chien vienne la renifler et japper. Il couina, en poussant doucement son museau contre son visage délicat. Elle ouvrit doucement les yeux, en fixant le chien, et en posant une main sur son pelage gris, ayant virer au noir à cause des cendre. Elle le caressa un peu, et laissa retomber sa main le long de son corps.

- Oh mon dieu, Meg ça va ? s'agita sa mère.

- Arrêtez de crier... dit-elle d'une voix enrouée. J'ai la tête en compote, je me suis pris un mur dans la tête lors de l'explosion.

Je poussai tout le monde, et je la pris dans mes bras. Elle passa ses bras autour de mon cou, et je l'emmenai jusqu'à sa voiture sous le regard de toute sa famille et ses amis, qui approuvèrent mon gestes en silence. Ils acceptaient que je l'emmène loin d'ici et que je prenne soin d'elle. Dans la mafia, cela était très significatif. 

- Le chien ! dit Meggy en me sortant de mes pensées. 

Je fis signe au chien de venir par ici, et il grimpa sur les genoux de Meggy lorsque je l'eu installé sur le siège passager. 

- A la maison ? dis-je à Meggy.

- A la maison, me répondit-elle. 

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Ahhhhh la fin de Love Mafia arrive à grand pas 😱😏 merci d'avoir suivi cette histoire jusqu'ici :3 ça me fait très plaisir ! 💯

Love Mafia. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now