Chapitre 20. [Corrigé]

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(Piscine en média)

En descendant les escaliers, je me questionnai sur le modèle de voiture que j'allais acheter pour remplacer ma pauvre Aston Martin.

Et si... ?

Je me cogne contre la table à manger avant de pouvoir formuler ma pensée, et je lâchai une flambée de gros mot peu élégant. Je la contournai alors en jurant de colère, et je me dirigeai vers le congélateur. Je mis la poche de glace à l'intérieur pour qu'elle gèle et que je puisse l'utiliser plus tard, et je me dirigeai alors vers la baie vitrée.

Je l'ouvris, hypnotiser par l'extérieur, et je me retrouvai devant une immense piscine bleu azur, qui fumaient de vapeur d'eau.

L'air me fouetta le corps, et me rendis compte que j'étais en sous-vêtement, alors que la barre du thermomètre ne dépassait pas les cinq degrés.

Hum... Autant en profiter non ? Je courus en direction de la piscine chauffée, et je fis un plongeons. L'eau chaude me fit un bien fou et détendit mes muscles ankylosés. Mais mes brûlure se mirent à me piquer, et je grimaçai avant de sortir de l'eau à contre cœur.

Je remarquai alors quelque chose qui brillait au fond de la piscine. Je m'accroupis, et je vis la forme d'un couteau. Le miens sans doute.

Je vérifie si il était encore dans la ceinture de ma culotte, et je me rendis compte que non. Il avait du tomber pendant mon saut dans la piscine. Je replongeai dans l'eau, faisant abstraction de ma douleur et je choppai ma lame.

Je remontai à la surface et quand ma tête émergea de l'eau, il y eu soudain des bruits de pas qui me firent tourner la tête à gauche. Un homme d'une vingtaine d'années me fixait, et un rictus amusé apparut au coin de sa bouche.

Il sorti un couteau, je dois dire qu'il faisait peur. Ca devait être un couteau de boucher vu la longueur et l'épaisseur.

Je remontai sur le bord tranquillement, pas vraiment impressionnée, et je lançai avec une désinvolture non feinte :

- Qui es-tu, petit ?

- Ton pire cauchemar.

- C'est une blague j'espère ? dis-je à moitié morte de rire.

Il me regarda étonné.

- Pourquoi s'en serait une ?

- Mais t'as vus comment tu l'as dis ? C'est tout à fait ridicule !

Mécontent de ma remarque, il fit le tour de la piscine à grands pas, pour ensuite se retrouver à une dizaine de mètres devant moi. Nous nous faisions face, moi tremblante de froid, et lui, toujours son sourire de psychopathe sur la face.

- Tu vas voir si c'est ridicule, susurra t-il, sûr de lui.

Il fonça sur moi, et essaya de me couper avec son couteau en balançant sa lame n'importe comment en direction de ma tête . Ma joue me brûla mais je n'y fis pas attention, même si en faisant n'importe quoi il était arrivé à m'atteindre.
Je tapai ma meilleure esquive lorsqu'il chargea vers moi, couteau en avant, et le fis basculer sur le côté, pour qu'il finisse par tomber tête la première dans la piscine.

Je sautai sur lui, alors qu'il remontait à la surface de l'eau et nous commençâmes une lutte acharnée pour notre survie.

Je lui mis un coup de poing dans le nez après être arrivée dans l'eau a coter de lui, et j'entendis un léger craquement. Il fonça sur moi et me pris en sac à patate sur son dos. Il m'envoya alors valser contre le rebord de la piscine, et ma tête cogna contre le béton, ce qui me sonna un moment.

Quand deux puissante mains me saisirent par les hanches et me firent valdinguer hors de la piscine, je ne savais plus ou j'étais. Je toussai en me massant la tête lorsque mon corps s'écrasa contre le pavé autour de la piscine.

Je levai la tête et je vis l'homme sortir de la piscine et me foncer dessus. Je hurlai dans un cri de guerre déterminé en me redressant et en fonçant sur lui. Il tomba à la renverse sur la pierre dure du sol, ne s'attendant pas à ma contre attaque, et j'atterris douloureusement sur lui.

Il grogna, et me pris les hanches.

- Eh pas touche ! criai-je en lui enfonçant mon poing dans sa gueule.

Je n'avais jusque là pas fait plus attention au couteau qu'il tenait toujours dans sa mains, et c'est au moment ou il me coupa le devant du ventre que je m'en souvins brutalement.

Je lâchai un cri de surprise, et je me levai d'un bond en reculant. Un filet de sang commença à couler, se répandant sur mes jambes et descendant tout le long pour atterrir par terre. L'entaille était profonde et net.

Je me reconcentrai sur l'homme, qui venait à grands pas vers moi et je me tins le ventre, pour empêcher le sang de s'échapper. Vu la vitesse à laquelle il coulait, dans l'heures suivante, je mourrais si je ne faisais rien.

Je me précipitai à l'intérieur de la maison sans fermer la baie vitrée , et je courus jusqu'à la cuisine. Il me fallait trouver un torchon.

J'entendis quelqu'un courir derrière moi en direction de la cuisine, et j'attrapai au passage un vieux chiffon. Je le plaquai contre ma blessure et je me retournai vivement, coincé derriere l'îlot central.

Il était là devant moi, couteau à la mains, sourire diabolique.

Je déglutis en le regardant droit dans les yeux, la tête haute. Il ne voulait pas me tuer, loin de là. C'était un des gars envoyer par mon père, je le savais.

- Juste une dernière chose, c'est Belikov qui m'envoie, siffla-t-il entre ses dents avant de foncer sur moi.

Alors ça c'était la tuile.

Je levai alors mon desert eagle prit quelques instants auparavant, et je lui tiraîdans la poitrine sans ciller. Il parti en arrière, et il tomba lourdement sur le sol.

Je ne savais pas par quelle magie mon pistolet s'était retrouvé dans la cuisine, mais je lui en était reconnaissante.

La détonation avait été bruyante, et je ne savais pas si j'avais réveiller la maisonnée.

Je lâchai mon flingue, tremblante de froid et sûrement de peur, et je me laissai glisser au sol, toujours avec le chiffon appuyé contre mon abdomen. Une marre de sang commençait à s'étendre sur le sol, et je fus rapidement entourée de sang. C'est ce qu'on appelai un bain de sang.

Je faisais bouger mes doigts de pieds, et cela faisait de petit clapotis. Je trouvais ça dégoûtant, mais je n'avais pas la force de me relever.

Je regardai alors le cadavre, et je m'agenouillai dans le sang. Curieuse, je commençai à fouiller dans ses poches pour voir ce qu'il avait sur lui, et j'en sortis un porte feuille.

Je l'ouvris, et mon regard tomba immédiatement sur une carte d'identité.

"Julien Daniel".

Mon cousin.

Love Mafia. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now