Chapitre 19. [Corrigé]

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Si la voiture explosait la maison serait endommagée, ou même brûlera, car j'avais garé celle-ci vraiment très près de l'entrée.

Je n'hésitai donc pas et décidai de rentrer dans la voiture, mettre les clés sur le contact, et d'accélérer pour aller vers la sortie aussi vite que possible. J'attachai vite fait mes cheveux, et quand je fus vers le portail j'entendis le tic tac s'arrêter.

Je me raidis.

J'arrêtai immédiatement la voiture, et j'allais pour sortir, mais une détonation retentit avant que j'ai pu faire un deuxième pas en direction du manoir. Je criai de terreur quand l'explosion me frappa de plein fouet. La porte de l'habitacle était déjà ouverte, et les flammes me dévoraient quand même les jambes et les bras, alors je ne perdis pas de temps et sorti de la voiture.

Je m'éloignai du véhicule vitesse grand V.

J'enlevai ma veste en cuir qui brûlait littéralement, puis tous mes habits, qui avaient prit feu également. L'explosion n'avait pas fait exploser toute la voiture, mais uniquement le derrière, et là avait été ma chance de ne pas être carboniser vivante.

J'enlevai mes chaussures et mes chaussettes, qui elles aussi brûlaient, et je couru le plus loin possible de la voituré avant que ce soit le véhicule tout entier qui m'explose à la gueule.

Mes jambes me lançait, j'avais du être pas mal brûler malgré ma chance irréfutable d'être encore envie.

Quand j'entendis une autre explosion, je sautai sur le sol, les bras protégeant ma tête, afin de me protéger des débris et de la vague de chaleur de la seconde explosion.

Seigneur merci ! Je constatai que mes cheveux n'avaient pas brûler.

Je respirai étonnamment très fort, et quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir avec fracas, je devinai que le bruit de la détonation avait du être plus fort que ce que j'avais pu le penser. Je me relevai alors, en m'époussetant et en toussant à cause de la fumée. Je lâchai un râle de douleur quand je frottai trop fort sur mes jambes. La chaire de mes jambes était pleine de cloques, et ce n'était pas beau à voir.

Je vis Andy et Beck suivit d'Alexy, courir vers moi.

- C'est rien vous inquiétez pas, ma voiture à juste exploser, m'expliquai-je, en boitillant pour faire attention à mes blessures, avant qu'Andy ne m'attrape le bras, me faisant gémir de douleur.

- Elle a JUSTE explosé ? cria Andy, visiblement hors de lui, T'AS FAILLIT TE FAIRE CARBONISER MEGGY ENFIN!

- Stop ! J'ai dis que ça allait !

Les garçons restèrent stupéfait devant mon état d'esprit, j'étais calme, trop calme pour quelqu'un qui venait de passer à coter de la mort, comme si cela était une habitude.

- Oui j'ai eus peur quand j'ai entendu le tic tac, mais je me suis rappeler que la voiture était à côté de la maison alors... m'expliquai-je, les sourcils froncés.

- Tu as préféré éloigner la voiture de mon manoir, finit Andy à ma place.

- Oui, maintenant si tu veux bien me lâcher, je voudrais rentrer et prendre un bain froid.

Je me dirigeai vers la maison sans prêter plus d'attention aux trois hommes qui me fixaient encore ébahit, et quand je fus dans l'entrée, je réussis à prendre tous mes sacs d'effet personnels et à les monter dans ma chambre.

Je fermai la porte de ma chambre, et je rangeai toutes mes affaires dans le dressing, avant d'entendre frapper à la porte.

Alors je répondit à la personne d'entrer, et Andy apparu sur le seuil de la porte du dressing quelques instant plus tard. Il observa le dressing à peine à moitié remplit par toutes mes affaires, et fut étonné par le nombre de chaussures que j'avais, comparer au peu de vêtements que je possédais.

- Il y a un problème ? demandai-je, irritée.

- Oui.

- Lequel, votre honneur ? dis-je sarcastiquement.

- Tu es gravement brûlée ? s'inquiéta -t-il.

- Non, quelques brûlures et égratignures, le train train quotidien quoi.

- Tu veux que je te soigne ? dit-il doucement.

- Si ça peut te faire plaisir, dis-je mollement.

- Si tu veux travailler, dans le couloir du milieu, il y a un bureau, deuxième porte en arrivant de l'escalier, me dit-il simplement en commençant à lever ses manches de chemises, pour sûrement ne pas se salir pour me soigner.

- Très bien, j'installerais toutes mes affaires la bas alors, murmurai-je, à moitié perdu dans mes pensées.

Ma tête tourna, et je dû m'appuyer sur mon lit pour ne pas tomber à la renverse.

- Meggy, ça va ?

- Oui oui... soufflai-je.

Il arriva vers moi et m'assis sur mon lit, soudain intentionné pour moi, ce dont j'avais horreur venant d'un homme  puisque cela voulait dire qu'il commençait à avoir un intérêt pour moi.

- Non c'est bon ! T'inquiète pas ! lui dis-je, en me dégageant instantanément.

Je repoussai ses mains, et je me relevai, malgré les nombreux signaux d'alerte que m'envoyait mon corps. Je marchai alors jusqu'à la salle de bain et je m'enfermai dans celle-ci. Je me dirigeai vers l'armoire blanche de la salle de bain, et j'en sortis une simple poche de gel, pour ensuite ressortir de la salle de bain, le visage neutre.

Andy était assis sur mon lit, les coudes sur les genoux et les mains dans les cheveux.

J'allais sortir de la chambre sans prononcer un seul mot quand je l'entendis me dire :

- Je ne te comprendrais jamais Meg...

Je souris légèrement, et avant de laisser Andy seul dans ma chambre je prononçai :

- On me le dit souvent.

Je me rappelai alors de mon père, qui me disait que j'étais très intéressante et très complexe à comprendre, quand j'étais petite.

Mais je me raclai la gorge avant de retourner dans ces souvenirs douloureux, et je fermai la porte derrière moi, pour le laisser tranquille un moment.

Love Mafia. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now