Chapitre 16. [Corrigé]

4.8K 370 11
                                    

J'étais à la fois soulagée, car il y avait Beck,  et à la fois stressée, a cause de mes deux geôliers présents. 

- Qu'est-ce que vous voulez ? sifflai-je, les muscles de la main aussi tendu et dur qu'une barre de fer. 

- A ton avis ? dit l'homme au cheveux noir, sourire en coin. 

Je vis soudain tout au ralentis et je remarquai Andy arriver de l'intérieur du manoir, fixant les quatres homme d'un oeil mauvais. Les hommes à leur tour regardèrent Andy, peu surprit de le voir. 

Cela commençait à faire beaucoup là. 

Je n'hésitai alors pas, je marchai vers lui, et je le pris à part, baissant ma garde et mon arme par la même occasion. 

- Vous avez l'air de les connaitre, est-ce que vous me cacheriez quelque chose Andy ? murmurai-je en le tenant par le bras. 

- Non, bien sûr que non je ne les connais pas, j'étais juste surpris de les voir ici. 

Il détourna son regard de moi, et fixa avec le même regard qu'il y à quelques instants les quatres hommes. 

- Andy, sachez que je ne supporte pas les mensonges, surtout venant de mon bras droit. 

- Je ne vous mens aucunement, Madame Daniel, siffla t-il alors que son regard bascula sur moi. 

Sa mâchoire tressaillit, et ses traits se durcir. Pas de doute, il n'aimait pas que je le commande et que je l'engueule. 

- Ne m'appellez plus madame, appelez moi Meggy ou Meg, je pense que l'on a passer ce stade, le coupai-je, l'air suspicieux. 

- Bien, Meggy. 

Il mit ses mains sur mes reins, après s'être rapprocher de mon corps, et une chaleur agréable se rependit dans tout mon corps. Je sentais son souffle chaud sur mon oreille, et il s'accéléra. Andy sentait le... le parfum, mais très légèrement. Son charisme était plus présent que les jours précédent. Pas de doute, sa vraie personnalité était celle-ci, et non le gamin timide auquel j'avais eu affaire durant l'entretiens d'embauche. 

- Vus sentez très fort le parfum pour quelqu'un qui était chez lui à cette heure si tardive, remarquai-je, en le regardant avec un regard noir. 

- Seriez vous en train de me reprochez d'avoir une vie hors du travail ? me demanda t-il en levant un sourcil, plutôt amusé. 

- Non, répondis-je simplement en détournant le regard. 

- Seriez-vous alors... jalouse...? dit-il en murmurant, en s'étant rapprocher de mon oreille. 

Ma respiration s'accéléra, et mon regard se dirigea vers ses lèvres... charnue. 

- Je ne... non, je ne suis pas jalouse, soufflai-je à deux doigt de l'apoplexie. 

Nos deux bouches étaient dangereusement proche, et je sentais sa respiration contre mon visage. 

- Bon les tourtereaux, c'est pas que, mais on attend nous ! cria Alexy.
- Jaloux espèce de connard ? dis-je en éloignant ma bouche de celle d'Andy, me rendant compte de l'erreur que j'allais commettre. 

- Absolument pas, s'exclama Alexy, visiblement vexer. 

Andy me prit le bras et me retourna vers lui, le regard noir. 

- C'est à cause d'eux que vous ne venez plus à la maison d'édition ? siffla t-il, alors que sa poigne se resserrait autour de mon pauvre bras. 

- En partie, lui répondis-je, dépitée. 

Il grogna et murmura pour lui en une langue que je n'eus pas le temps d'identifier. 

- Alors, que voulez-vous ? Demandais-je froidement, en me concentrant sur les quatre hommes qui me faisaient face, ne réfléchissant plus à ce qui venait de se passer, et ma tête redevenant froide comme la neige. 

- Eh bien...commença cheveux noir.

- Bon déjà, tu vas me dire ton prénom, je lui lançai, irritée. 

- Mon nom est Jared.

- Oké, et ton poto ?

- Michael, répondit le molosse italien. 

- Bon, Jared et Michael, qu'est-ce qui vous amène ?

- Notre patron te veux dans tu sais quoi.

Je poussai un juron étouffer et je passai mes mains dans ma tignasse brune, pour évité l'explosion de ma colère. 

- Quand allez-vous enfin comprendre que je ne veux en aucuns cas être entraîner dans vos putain d'affaires ?! Je veux vivre une vie tranquille, et sans être menacée de mort tout le temps ! tentai-je d'expliquer calmement.

- De quoi vous parlez ? questionna Andy, ayant reprit lui aussi contenance, un air sérieux sur le visage? 

Je ne lui répond pas, et je continue a parler avec les mafieux. 

- Vous savez avec quoi je me trimballe tout les jours, ou que je sois ? Même au travail bordel de merde !

Je me dirigeai vers ma voiture, et j'ouvris le coffre. J'attrapai les deux gros sacs remplis d'armes et j'ouvris  leur fermetures éclairs pour leur montrer le contenu, puis les lançai par terre. 

Des exclamations s'élevèrent.

Je pris les deux côtés de ma veste en cuir, et je l'ouvris, montrant mon Glock 17 et mon couteau poing américain.

- Sans parler des bagues ! m'écriai-je.

Je leurs montrai mes mains.

- Je suis tellement armée qu'on dirait que je suis toujours une militaire en service bon dieu !

Réalisant soudain la présence d'Andy, je me fige en jetant un regard en biais à se dernier. Il avait les yeux écarquillés en scrutant les centaines d'armes en tout genre dans mes sacs, et les sourcils haussée, plus étonné que choqué. 

- Oh c'est bon ! Ne me dis pas que vous n'avez  jamais vu une seule petite arme de votre vie ?! m'exclamais-je.

- Eh bien, c'est juste étonnant pour une femme comme vous, dit-il simplement. 
- Ben maintenant vous ne pouvez plus vous étonnez !

Love Mafia. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now