Love Mafia. [TERMINÉ]

Chapitre 27. [ Corrigé]

J'étais assise à mon bureau, la tête dans mes papiers, quand on toqua à la porte.

- Entrez, criai-je, en relevant la tête de mes papiers, ennuyée. 

Je regardai la porte s'ouvrir, et mon père apparu dans l'encadrement de la porte. Mais on laissait vraiment rentrer n'importe qui ici ! Ma maison d'édition n'était pas un foutu moulin !Je me redressai, partagée entre joie et surprise, et je le fixai toujours quand il referma la porte derrière lui. Il n'avait pas changé ni prit une ride. 

- Meggy, dit-il.

- Fred.

- Alors maintenant tu m'appelles par mon prénom ? Ce n'est plus, papa, ou encore mon papounet ? Je suis déçu mon ange.

J'avais mon pistolet à porter de main, c'est à dire dans le tiroir déjà ouvert de mon bureau, et je n'hésiterai pas à l'utiliser si il va trop loin.

- Que me vaut le plaisir de ta visite Fred ? commençai-je, calme, afin de ne pas l'alerter. 

- Rejoins Kiaranova.

- Oh, tu veux dire Andy ? Mon supposé bras droit ? annonçai-je, d'un air désinvolte, pour le surprendre encore plus. 

- Comment tu le sais ? s'énerva t-il. 

- Oh, parce que sans le vouloir j'ai baisé avec.

- Tu as quoi ?!

- On a baisé, répétai-je en articulant, tu vois comme ça !

J'exécutai le geste obscène des mains, qui consistai à entourer son index de sa mains, et de faire des vas et viens avec, pour imiter le coïte. 

- Il n'a pas oser toucher à ma petite fille... siffla t-il, soudain encore plus en colère qu'avant. 

- Eh si, désolé de te décevoir... dis-je en haussant les épaules, indifférente. 

Il se passa une main sur la barbe, embêté, et finit par venir s'asseoir devant mon bureau, sur une des chaises. 

- Ta mère, elle va bien ? me demanda t-il subitement, en mettant ses coudes sur le bureau. 

- Je ne lui parle plus, répondis-je, en étant soudain nostalgique. 

Cette entrevue avec mon père... Cela faisait au moins plusieurs mois que je ne lui avait pas parler à cause de toutes ces histoire de mafia, et cela me manquait un peu. 

- Ah bon ?

- Elle a essayer de me faire kidnapper à plusieurs reprise, sauf que je me suis barrée de l'entrepôt ou ses potos essayaient de me retenir.

- Ca ne m'étonne pas d'elle, et ton beau père ?

- Il va bien et ne me force pas trop ça va, comparez a vous deux.

- Je sais que tu nous as tous vu à la réunion, au QG de Belikov, mais ...

- Ah non tu tu vas pas t'y remettre toi aussi ! Vous m'avez tous mentis depuis le début ! Vous, tous autant que vous êtes !

Je tapai du poing sur mon bureau, et il sortit un pistolet et le pointe sur moi. Pas vraiment étonnant, mon père avait de sérieux problème de comportement, il pouvait partir en vrille très facilement, et ses sautes d'humeurs ne me surprenait même plus. 

- N'oublies pas que je suis ton père Meggy.

- Vas-y, tires si t'as le courage de tuer ton unique fille.

- Qui t'as dis que tu étais mon unique fille ?

Je le fixai, pas sûre de comprendre son sous entendu.