Montre moi

Chapitre 6

- Erwin...heu...en fait...je...

La porte s'ouvre à la volée sur un Livaï le visage contrarié. 

- C'est quoi cette histoire de petite soeur, crie-t-il à son supérieur.

- Livaï, peut-on savoir ce que tu faisais avec ma petite soeur dans ton bureau, réplique-t-il sans prendre la peine de répondre au Caporal.

J'entends les portes des dortoirs grincer et je sens des regards curieux pointés sur nous. Il faut que je calme le jeu, je n'ai pas envie de me montrer en spectacle.

- Les garçons, vous voulez bien vous calmer. Tout le monde regarde.

- Tu veux que je me calme, s'offusquent-ils en choeur.

- Explique moi d'abord c'est quoi cette histoire de famille qu'il y a entre vous deux.

Livaï fixe tour à tour mon grand frère et moi avec un regard accusateur.

- Franchement Livaï, je ne vois pas en quoi ça te regarde.

- Tu ne vois pas! Moi je sais, tu es a moi et je veux savoir ce qui se passe entre vous deux. Ce qui te regarde me regarde.

Commence ça je suis à lui ! Il m'embrasse, joue avec moi, ne m'explique rien et il pense me posséder. J'essaie de rester calme mais plus je pense à ce qu'il vient de dire, plus je m'énerve. Personne ne me possède ! Je n'appartiens à personne. Finalement, j'explose:

- Caporal ! Si je ne m'abuse, il me semble que je n'appartiens à personne. Je ne suis pas votre objet ou votre chose.

Sous le coup de l'énervement, je les vouvoyé. Il en est choqué.

- Depuis quand tu me vouvoie toi.

- Depuis que tu penses me posséder.

- Tch.

- Grand frère, je te laisse lui expliquer si tu en as envie, je reprend plus calmement.

Je ne suis en colère que contre le "Caporal". Je lui tape gentiment l'épaule et m'éloigne ignorant les regard insistants de mes camarades. Lorsque je passe devant le dortoir des filles, je suis violemment attirée à l'intérieur de la pièce. Je suis ensuite assise de force sur un des lits et quand j'ouvre les yeux, je remarque plein de regards curieux et avides de réponses.

- Vas-y, raconte, commence Mikasa.