Chapitre 15

172 8 0
                                    

PDV de Klaus :

Nous restâmes immobiles un long moment, le souffle de ma magnifique blonde se fit plus régulier, m'apprenant qu'elle s'était endormie. Son parfum enivrant de fleurs avait envahit mes narines, ses belles boucles soyeuses reposaient de manière disparate sur ses épaules, chatouillant légèrement mon cou contre lequel elle avait blottit sa tête. Sa chevelure blondes éclatai au rayon du soleil qui commençait à s'abaisser au loin, plongeant le jardin dans une lumière tamisée, teintée d'orangé et peinturlurant le ciel de milles couleurs allant du rose pâle au bleu azure en passant par le jaune vif et l'orange flamboyant. Les fleurs qui peuplaient les alentours se fondaient parfaitement à ce magnifique décor qui s'offrait à moi, leurs couleurs vives et chatoyantes resplendissaient au soleil de soir d'été et les ombres des hauts arbres du bois dansaient parmi ces taches de couleurs éparses, rajoutant encore plus de magie à la scène. Je me promis que je graverais ce moment dans une toile, à coups de peinture et de pinceaux, imaginant déjà ma prochaine œuvre, ses teintes, ses détails, ses courbes et ses nuances.

Au loin, me parvenaient les crissement des pneus sur le goudron de la route et le moteur ronronnant des véhicules qui défilaient. Plus près, les discutions animées se faisaient entendre comme un douce mélodie lointaine à laquelle je ne prêtais pas attention, préférant me concentrer sur la douce respiration berçante de ma belle. Durant une fraction de seconde, la voyant ainsi paisible, au creux de mes bras, je voulu savoir quel était l'objet de ses pensées. Aussi vite qu'elle était apparue, cette idée s'envola, comment pourrai-je m'immiscer ainsi dans ses rêves. J'en étais capable, là n'était pas le problème, mais je savais pertinemment qu'elle m'en voudrais de violer ainsi son esprits. Peut-être avais-je peur aussi, de ce que je pourrais y voire, peur de ce que je pourrais y découvrir. Nous avions beau être beaucoup plus proche qu'autres fois, les choses étaient telles qu'elles étaient. J'avais beau l'aimer de tout mon cœur et plus, si c'est possible, je ne connaissais rien de ses sentiments à elle. Et quand bien même elle partagerais mon amour, je resterais mauvais pour elle. C'était une jeune femme épanouie, mère de deux adorables fillettes et qui aspirait seulement à être heureuse. Je ne ferais que lui apporter du danger, pour le moment je me concentrais sur Silas, mais je n'oubliais pas pour autant tout ces gens qui souhaitaient ma mort, rendue possible depuis que le lien qui me liais à ma descendance avait été rompu. En quittant la Nouvelle Orléans, nous nous étions éloigné de notre principale menace que constituait Marcellus, mais le danger persistait et persisterait encore très longtemps.

Tandis que je ruminais mes pensées peu joyeuse, mon petit frères s'approcha, silencieux comme il pouvait l'être quand ça l'arrangeait. Je suis sûr, même si il l'a démentit, qu'il m'aurait sauté dessus pour me faire l'une de ses farces façon Kol si il n'avait pas aperçu que Caroline dormait. Donc, sans doute pour compenser, j'eux le droit à une regard "kolien" ( je viens d'inventer ce mot, mais utilisez le à votre guise sachant qu'il a peut-être déjà été employé par d'autre gens ) remplis de sous entendu malsains comme vous pouvez vous en douter. Je lui jetai un regard noir, il me répondit d'un haussement de sourcils et d'un roulement d'yeux. Sans un mot, il s'en alla, non sans avoir afficher l'un de ses sourires si agaçants en nous regardant d'un air mi amusé, mi ravi, ce qui m'étonna plutôt. Pensant être de nouveau en paix après le départ de mon horripilant petit frère, je me remis à ma contemplation du paysage qui s'étendait devant moi tout en alternant avec la belles blonde qui dormait toujours, tout contre moi. Sans pouvoir m'en empêcher plus longtemps, je lui caressai doucement les cheveux, passant mes mains entre ses boucles soyeuses au parfum sucré. Ce fut idiot de ma part de penser que Kol s'en irait sans rien dire comme ça, je payai ma bêtise quelques minutes plus tard quand il revint en trainant par la main la deuxième plus belle blonde de cette planète. Celle-ci affichait une mine exaspérée, sans doute par l'attitude de notre frère qui affichait, lui, un grand sourire ravi qui ne présageait rien de bon. Le visage de Rebekah s'éclaira quand elle me vit et je devinai aisément pourquoi le choix de Kol s'était porté sur notre petite sœur et son caractère tellement calme et pas du tout hystérique (humour !) . Elle finit par aborder le même air ravi que le brun qui lui lâcha le bras, ayant naturellement compris qu'il n'avait plus besoin de la traînée pour qu'elle arrive à destination.

-Kol... grognai-je en fronçant les sourcils de mécontentement.

Sa bouche s'élargit encore un peu plus pour devenir un sourire angélique qui allait tellement bien avec ce visage d'ange qui cachait en réalité un véritable démon, mais il ne répondit pas, bien que son visage en dise long, malheureusement. Je compris très vite que si Kol ne parlait pas, c'est que c'était Bekah qui allait le faire et à bien réfléchir, je ne sais pas qui des deux je choisirais si j'avais le choix. Alors, contraint, je pris mon mal en patience et attendis d'un air bougon très affirmé, que ma sœur prenne la parole. Mais à mon grand étonnement elle ne dit elle non plus, rien du tout, se contentant de nous fixer, moi et la belle blonde endormie dans mes bras. J'avais l'impression d'être passé au rayon x du regard bleuté de ma sœur qui nous analysait, les yeux plissé, les sourcils froncés, et une mou adorablement septique sur le visage.

-Bon, vous allez pas rester là trois heures à me fixer comme les deux idiots que vous êtes. dis-je en prenant bien soins de paraître toujours aussi hostile.

-Pour commencer mon chère frère, on ne te fixe pas, on vous fixe. sourit Kol avec son grand sourire horripilent.

-Arrête un peu Kol ! le réprimanda Bekah, pour mon bon plaisir avec une tape derrière le crâne. Si tu le mets de mauvaise humeur il répondra pas à nos question crétin.

Cette phrase eut l'effet de faire monter en moi une méfiance déjà plutôt présente devant le complot de mes petits frère et sœur. Ces deux là avaient toujours été très comment dire... enfantins, quand ils étaient ensemble, ils avaient la relation la plus normale si l'on peut dire, de cette famille de dingue qu'était la notre. Ils se chamaillaient, montaient de mauvais coups, se faisaient eux-mêmes des coups bas pour redevenir plus proches que jamais ensuite, en somme une relation presque normal d'une sœur et d'un frère. Sans le dire ni le monter, j'en avais toujours été un peu jaloux, ils étaient tellement complices et ce, même après les pires discutes. Jamais dans ma longues vies je n'avais connu ceci avec quelqu'un. Bien sûr, j'étais très proche de Rebekah, c'était ma petite sœur, je la protégeais et je l'aimais du mieux que je pouvais, et d'Elijah, lui et moi étions plutôt complémentaire, il était le frère calme et réfléchi et moi le frère impulsif et colérique. Kol et moi avions partagé des années de massacres et de sang, c'était ce qui nous liait avant, mais depuis son retour, je m'efforçai d'être plus présent à ses côtés, comme un frère devrait l'être. Il y avait aussi Freya, je me souviens parfaitement de la méfiance que j'avais ressenti à son arrivée et pourtant nous avions développé un relation frère sœur tellement vite après ça, je souhaitais la protéger autant que Rebekah et je l'aimais autant que tout les autres, elle faisait partie de cette famille de fou. Et il y avait Hayley, mise à part qu'elle soit la mère de Hope, elle faisait elle aussi partie intégrante de la famille, sans m'en rendre compte, j'avais fini par la considérer comme une sorte de meilleure amie. Perdue dans mes pensées, je ne vis qu'inconsciemment ma sœur s'assoir au sol pile devant moi, vite suivie de notre frère.

-Bon alors Niklaus, il est temps qu'on parle. déclara Bekah d'un on ne peut plus sérieux hilarant.

-Et de quoi au juste ? demandai-je en roulent des yeux.

-Il est vraiment idiot ou il le fait exprès ? chuchota le brun en sachant pertinemment que je l'entendais très bien.

Je décidai de ne pas relever sa phrase et de ne laisser aucune marque d'agacement transparaître. Rebekah dut se résoudre à la même chose que moi puisqu'elle ne tint pas compte de la remarque de notre frère.

-Tu sais très bien de quoi on veut parler Nik, alors s'il te plaît rend pas les choses difficiles, de toutes façons on obtiendra nos réponses que tu le veuille ou non.

A ce moment, j'étais plus inquiet qu'agacé, qu'est-ce que ces deux là avait encore manigancé ?


Coucou, alors c'est bon, je suis à l'heure et même en avance, donc j'espère que ça vous à plus. Le chapitre est quasiment que sur Klaus, je me sentais "inspirée" par lui alors voilà, le chapitre est peut-être juste un peu plus court que d'habitude, mais bon. Bon je vous embête pas plus longtemps, gros bisous et à bientôt.

Naig

"L'éternité Et Plus Encore..."Where stories live. Discover now