Chapitre 9/ Trop tard

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Thomas était à présent seul, face à lui-même dans cet endroit sombre est lugubre. Il se força d'oublier ce que lui avait dit Newt avec détermination et commença à marcher, son arme à feu en main. Il entendait de plus en plus fort les cris hystériques des infectés. Un frisson lui parcouru la nuque, une goûte de sueur roula sur son front. Se calmer... Il devait absolument se calmer et rester discret. Il ferma les yeux, fit le vide dans son esprit et se plaqua contre un mur. Il attendit quelques secondes et se pencha légèrement pour observer les environs.

Encore une chance que la lune de dehors traversait la pièce. Au moins il pouvait arriver à distinguer les formes. C'est alors qu'il vit un infecté qui était en phase une. Un coureur. Cependant, celui-ci ne semblait pas mouvementé. En effet, il était de dos et se prenait la tête entre ses mains, se balançait légèrement d'avant en arrière. Le brun allait commencer par lui. Il se décala du mur et s'agenouilla pour se déplacer avec discrétion. Une fois proche du corps du malade en pleine mutation, Thomas se leva et encercla la gorge de l'infecté avec l'aide de ses deux bras.

Il semblait stupéfait. Il tenta de se défendre du mieux qu'il put, mais c'était inefficace. L'emprise du brun était bien trop ferme. Après quelques minutes d'acharnements, l'infecté mourut étranglé. Thomas posa le corps au sol et se mit à couvert. Il y avait des claqueurs pas loin. D'après les cris et les claquements à répétitions, il devait y en avoir trois. Thomas se mit à réfléchir. Comment les tuer ? Comment s'en débarrasser sans y passer ? Il avait bien une idée, mais hélas, il ne possédait qu'un revolver. Cela pourrait en tuer un, voir même le deuxième. Mais le troisième après avoir entendu les tirs, il se précipiterait directement sur lui. Alors que faire ? Malheureusement, pas le temps pour Thomas de prolonger son plans d'attaque.

Un deuxième coureur venait de faire son apparition à ses côtés. Le cœur battant, le brun se mit à courir. Il était suivit à présent. En entendant ses bruits de pas, les claquements des claqueurs se rapprochèrent aussi. C'était la panique. Lui qui voulait tout faire pour être discret, c'était loupé. De plus, il était en danger de mort. Alors il courait toujours, sans se retourner, tentant avec mal de reprendre son souffle. Mais il s'arrêta bien vite en remarquant qu'il était prit en piège. Un cul de sac. Pas de pièces, pas de portes, pas d'issues... Juste un mur en béton qui lui barrait le passage.

- Merde ! Cracha Thomas avec rage.

Il n'y avait plus qu'une solution et il espérait que ça marcherait. Après tout il avait pas tellement choix. La fuite n'était plus possible, il devait les affronter. Thomas se tourna pour faire face aux bouffeurs de chaires. Un coureur et trois claqueurs. Sans plus attendre, il mit son revolver devant lui et commença à tirer sur le coureur. Avec soulagement, il vit qu'il l'avait eut en plaine tête. Un de moins. Thomas visa sur le premier claqueur et dû utiliser en tout quatre balles pour l'achever. Les bruits de ses tirs résonnèrent dans son crâne, les claquement des claqueurs hantaient son esprit. Il ne devait pas lâcher l'affaire mais se battre pour survivre. Hélas, il lui restait plus beaucoup de munitions. 

Il réussit cependant à tuer le deuxième claqueurs avec un soulagement immense. Plus que un. Alors qu'il allait pour lui tirer dessus, Thomas s'aperçut que c'était fichu. Il n'avait plus de munitions. L'infecté se rapprochait de plus en plus de lui. Il était à environ trois mètres. Soudain, une idée lui venu. Il prit dans son dos la barre de fer qu'il avait récupéré quand il était à l'étage du dessus et se précipita sur le claqueur pour s'acharner sur lui. C'était fou de tenter une telle chose, mais cela l'importait peu. Tous ce qu'il voulait c'était de le voir mort.

Alors il s'acharnait. Thomas lança à répétition sa barre de fer dans le visage cireux et remplis de plaques du claqueur. Il était tenace. La chose avait beau recevoir des coups puissants, il revenait à la charge. Mais heureusement, plus l'adrénaline remplissait ses veines et plus Thomas frappait, jusqu'à réussir à le défigurer encore plus. Après acharnement et rage, l'infecté finit par tomber à terre, laissant couler sur le sol son sang poisseux. Le brun poussa un souffle de soulagement et bascula sa tête en arrière, heureux d'être en vie, heureux d'avoir réussi sa mission. Après avoir récupéré psychologiquement, il retourna dans la pièce où il avait tué le premier coureur.

The Last Cure (Newtmas)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant