The Last Cure (Newtmas)

Chapitre 27/ Blessure

- Putain, mais c'est qui ces types ? Demanda Newt avec rage.

- Peu importe. Répondit Thomas. Allez, on fiche le camp d'ici.

De suite, ils refirent machine arrière tout en faisant attention. Mais soudain, le jeune adulte eut une idée. Il appela son chien avec discrétion. Newt le regarda faire. Il s'adressait à son Malinois dans un langage qu'il ignorait. Le brun parlait tout bas, faisait des signes à Jacks avec ses mains pour qu'il comprenne. Après quelques secondes d'instruction, l'animal marcha devant eux, s'arrêtant de temps en temps pour renifler l'air.

- Il fait quoi ?

Thomas fit signe à l'adolescent de se taire. Le chien continua de marcher sur environ quatre mètres. Une fois près d'un mur bétonné, l'animal se plaça sur le côté puis attendit. Newt et Thomas restèrent en retrait. Des minutes passèrent dans un silence de plomb, dans une atmosphère stressante. Puis, des bruits de pas s'élevèrent dans les marches. Le brun prit son revolvers et fit signe à Newt de ne pas prendre le sien.

- Mais pourquoi ? Chuchota Newt, les sourcils froncés.

- Pas que j'ai pas confiance en toi, mais je préfère m'en occuper. J'ai pas envie que Jacks se fasse toucher.

Newt aurait voulu protester, mais après réflexion, il trouvait qu'il avait raison. Bien qu'il savait comment tuer, le blond était encore débutant. Un mauvais visage et il pouvait tirer sur le chien. Et ça, il ne le voulait absolument pas. Les bruits de pas se rapprochèrent. C'était le bon moment. Jacks sortit de sa cachette et se précipita sur l'homme. Il attrapa avec rage le bord de son pantalon.

Thomas prit une grande inspiration puis tira dans sa tête. Jacks lâcha le tissu et s'attaqua au deuxième, qui, trop choqué, n'avait même pas eut le temps de viser. Une autre balle sortit du revolver du brun. Le deuxième homme était mort. Jacks lâcha sa prise et revint vers son maître. Celui-ci lui attribua une caresse recomposée, puis il se leva, suivit de Newt.

- Continuons. Mais attention... Prévint le jeune adulte. Il y en a peut-être plusieurs.

Le blond hocha la tête puis le suivit. Sans trop savoir le pourquoi, Thomas se dirigea vers une porte fenêtre coulissante.

- Reste où tu es Newt. Je vais juste vérifier.

- Ok. Répondit l'adolescent dans souffle.

Thomas ouvrit la porte fenêtre, puis il s'agenouilla pour ne pas se faire repérer de l'extérieur. Son regard arpentait les lieux, cherchant le moindre son, le moindre mouvement. Mais il se trompait sur toute la ligne. Sans même l'avoir vu au début, un homme était caché sur le côté, derrière une grosse caisse. Rapide, l'homme se précipita sur Thomas et le poussa vers le rebord du vide. Son dos percuta la rambarde en verre, qui celle-ci se mit à craquer à cause de la violence et du poids. Il appuyait avec force sur sa gorge. Le brun résista, serra des dents et essaya de le repousser. Il entendit Newt tirer dans sa direction.

Mais malheureusement, les tirs du blonds étaient loupés dû au stresse et à la pression de la situation. L'homme poussa encore plus fort Thomas, tout en lui lançant un coup de poing dans la mâchoire. Ce fut le coup de grâce. Le jeune adulte sentit son corps tomber dans le vide, sur plusieurs mètres. Mais soudain, une fois arrivé sur le sol, il sentit une douleur atroce lui parcourir son corps mais surtout son ventre. Il échappa un hurlement, tellement il souffrait. En effet, son corps était tombé pile sur une barre de fer qui était plantée dans le sol. La barre, en sang, traversait son ventre.

Cette douleur et cette vision fit monter les larmes aux yeux à Thomas. Il ne voyait plus rien, il était focalisé sur sa douleur abominable. La barre dépassait de son ventre et cette vue était prête à lui faire tourner de l'œil. Malgré cela, il essaya de respirer correctement puis essaya de se relever. Mais c'était encore pire. Il avait l'impression qu'on lui arrachait les entrailles, son sang coulait sur sa veste et sur le sol. Il entendit soudain par dessus sa souffrance des coups de feu. Puis, il entendit la voix de Newt, qui se trouvait toujours dans les hauteurs du bâtiment et qui avait réussi à tuer l'homme qui l'avait poussé.