The Last Cure (Newtmas)

Chapitre 25/ Déception

Thomas et Minho montèrent sur deux chevaux différents. Un homme, Carl, installa les brides des chevaux tout en indiquant aux jeunes adultes la direction qu'avait emprunté Newt.

- Il est partit vers l'ouest je pense. Et avec le chien.

Thomas grogna. Il manquait plus que ça. Il était en colère mais surtout et éperdument inquiet. Le blond pouvait tomber sur n'importe qui, pouvait se faire blesser par des chasseurs, des infectés, ou même pire : Se faire tuer. À cette pensée, Thomas ne répondit pas à Carl et ordonna au cheval qu'il montait d'avancer au galop. Minho le rattrapa.

- Regarde, sur le sol. Dit-il en montrant du doigt des traces de sabots. Il faut les suivre.

L'asiatique prit la tête, se sentant plus à l'aise dans les environs que son meilleur ami. Ils parcoururent les forêts, les nombreux chemins terreux, sautant avec leurs chevaux de temps en temps des troncs d'arbres qui bloquaient le passage. Heureusement, les traces se voyaient bien. À cet instant, Thomas était oppressé. Ne pas savoir Newt en sécurité le bouffait.

- Il peut pas être bien loin. Dit soudainement Minho. On va le retrouver, t'inquiète-pas.

Ils avaient intérêt. Thomas secoua la tête, dépassé du comportement de l'adolescent.

- Mais quelle tête de mule.

- Il fait souvent ce genre de choses ? Demanda l'asiatique.

- Non. Je sais pas ce qu'il lui prend.

Vrai et faux. D'un côté il s'en doutait. Mais clairement, il voulait pas voir la vérité en face. Il savait que de son côté, il s'était lui aussi attaché à lui. C'est bien un ado... Pensa-t-il. Il avait comme fugué, voulant s'éloigner le plus possible de la réalité et de ce qu'il allait devenir, sans lui, sans sa présence et ses conseils. Mais c'était pas le bon moment pour y penser. En effet, un cocktail molotov éclata aux sabots du cheval de Thomas. L'étalon rua, poussant des hennissements de frayeur et fit tomber le brun au sol. Aussitôt, Minho descendit de son cheval et se précipita sur son meilleur ami.

- Ça va, je vais bien. Dit Thomas.

Il se leva et ils se mirent à couvert, entendant des balles voler non loin d'eux. Les chevaux, trop effrayés par les bruits, partirent dans les bois au galop pour se cacher. Des chasseurs étaient là.

- Sortez de là ! Allez ! S'écria un chasseur en tirant vers eux.

Minho et Thomas prirent alors leurs armes et affrontèrent les chasseurs. Ils tuèrent deux hommes chacun. Mais une sensation leur disait que c'était pas finit. Ils sortirent alors de la cachette pour s'approcher. D'un coup, un chasseur frappa au visage Minho avec l'aide d'un bout de bois. Hors de lui, Thomas ne chercha par à l'épargner et tira dans la tête de l'homme. Aussitôt, il s'écroula au sol. L'asiatique remercia sincèrement son meilleur ami, puis il l'entraîna derrière des rochers.

- Putain, il faut s'en débarrasser. Grogna Minho.

Le brun n'était pas contre. Il se permit alors de laisser son meilleur ami là où il était pour aller vers les hauteurs. Au moins il verrait un peu mieux la position de ses ennemis. Tout en faisant attention, il s'enfuit de sa cachette pour monter sur des rochers. Heureusement, Minho le couvrait également. Thomas continua de grimper et une fois arrivé en haut, il se cacha derrière un arbre, le cœur battant. Puis il se mit au travail. Il tirait avec plusieurs armes différentes. Fusil de chasse, revolver, arc... Suivant l'emplacement des chasseurs. Après quelques minutes de combat, un calme régna dans les bois.