The Last Cure (Newtmas)

Chapitre 31/ Acharnement

Newt sursauta, tout en se réveillant de son souvenir. Une douleur assez prononcée cogna dans l'arrière de sa tête. Il passa sa main dans ses cheveux blonds, puis sur son visage pour qu'il se ressaisisse. Mais alors il constata une chose. Il enleva sa main et vit qu'il avait versé des larmes. Aussitôt, la vision d'Aris complètement défiguré par le virus figura dans son esprit. La douleur dans sa poitrine s'accentua, faisant trembler ses membres tant il était secoué. Mais soudain, un son lui fit revenir à la réalité. Il essuya ses larmes avec le dos de sa main, puis se leva, tout en possèdent une grimace de douleur. Il observa par la suite les environs. Il était enfermé, comme s'il était un prisonnier bloqué par une cage. Newt s'avança des barreaux, les prit entre ses mains, puis regarda devant lui. Un homme était de dos, penché sur une grande table en bois, en train de couper quelque chose.

Du sang coulait, les bruits du couteau de cuisine déchiquetant la peau résonnaient dans la pièce. C'est ainsi que le blond comprit ce qu'il faisait. Horrifié de constater que le type découpait un corps humain, Newt sentit la panique monter et tomba sur le sol, puis il se recula pour que son dos rencontre la pierre de sa prison. En l'entendant dans ses mouvements, l'homme qui découpait s'arrêta et se tourna vers l'adolescent. Il vit alors avec horreur de qui il s'agissait. James, le collègue de Janson. Tout s'assembla alors dans sa tête. Janson et son groupe étaient des chasseurs, ou autrement dit, des cannibales psychopathes. Le roux poussa un soupir blasé, puis, il s'en alla de la pièce. Newt se leva et retourna vers les barreaux pour essayer de s'enfuir. Il tirait, poussait des exclamations pour qu'il augmente son emprise. Mais rien n'y faisait. Il était enfermé, bon à finir comme l'homme découpé. L'adolescent ne voulait en aucun cas finir comme ça.

- Comment tu te sens ? S'éleva une voix dans la pièce.

Newt stoppa tout mouvement, puis il tourna sa tête vers la droite. Janson était là, complètement calme face à la situation. Il avait un plateau dans ses mains. Une assiette était posée dessus. Le blond jeta un œil à l'assiette et il reposa son regard sombre sur l'adulte.

- Super. Ironisa-t-il, non heureux de le revoir.

Pas de réponse. Il posa le plateau sur le sol et la poussa avec son pied pour qu'elle puisse passer de l'autre côté de la prison. Newt fixa l'assiette, non confiant de ce qui se trouvait à l'intérieur.

- C'est quoi ?

Janson leva un sourcil.

- Du cerf. Répondit-il.

Newt lâcha un faux rire face à cette réponse.

- Avec de la viande humaine en accompagnement ?

L'adulte secoua la tête négativement.

- Non, juste du cerf. Je te le jure.

Soudain, alors qu'il entretenait une conversation électrique, James revint dans la pièce, le visage rouge de colère.

- Janson. Appela-t-il. Le chien s'est tiré !

Janson se tourna vers lui.

- Laisse-tomber le Malinois. Il regarda de nouveau le blond dans les yeux. On a ce qu'il faut.

Newt sentit son cœur battre en entendant cela. Il eut aussi honte d'avoir pu oublier Jacks. Mais à en juger l'information, le chien était à présent hors de danger. Et c'était tout ce qui comptait aux yeux du blond. Il ne savait pas comment il avait fait pour s'évader, mais avec un peu de chance il réussirait à rentrer là où se trouvait Thomas. Thomas... En y pensant, l'adolescent ressentit alors de l'inquiétude. Il espérait de tout cœur qu'il allait bien lui aussi. James s'en alla après quelques secondes. Newt reporta son regard sur le plateau, puis il donna un coup de pied dedans, refusant catégoriquement de manger le contenu.