P11| « Journal intime.»

6.1K 612 55
                                    




Nicky,14h dans sa chambre.

Aujourd'hui je sors de l'hôpital. Putain je les ai tellement attendu ce jour. Je suis restée ici deux semaines cette fois ci,j'ai commencer ma chimiothérapie. J'en ai plus qu'assez,mon coeur et mon corps va me lâcher.

J'ai rencontré une femme ici à l'hôpital pendant mes deux semaines j'ai passer mes journées avec elle a l'hôpital elle était tellement sympa mais malheureusement elle a quitté ce monde hier. Ça m'a tuer,j'avais l'impression d'être quelqu'un de si important à ses yeux.

Cette femme m'a donner envie de me battre contre mon cancer et de m'en sortir,elle m'a fait me promettre de toujours avoir confiance en moi et ne jamais abandonner. Au réveil ce matin j'ai relu la lettre qu'elle m'avait adresser et je n'ai pas pu me retenir de ne pas fondre en larme.

À chaque fois que je l'a relie,je fonds littéralement en larme c'était une femme formidable et j'aurais tellement aimer l'avoir encore à mes côtés

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

À chaque fois que je l'a relie,je fonds littéralement en larme c'était une femme formidable et j'aurais tellement aimer l'avoir encore à mes côtés. Malheureusement,elle n'aimait pas sa vie. Ses enfants ne prenaient plus soins d'elle,n'avait plus le temps pour elle. Ne pas avoir du temps pour sa mère? Elle a eu de la patiente pendant 9mois à vous gardez dans son ventre,vous lui aviez causer des courbatures en lui en faire souffrir pour qu'au final l'exclure de votre vie? Quel putain de vie,rien que d'y penser sa me mettait en rogne.

Le cancer est une maladie sournoise et silencieuse. Ne croyez jamais que seul un traitement médical suffit pour sauver une personne gravement malade, atteinte de cette maladie incurable. Les médecins, eux, soulagent les douleurs, apaisent les malaises, prolongent la vie. Mais la personne la plus disposée pour apporter son soutien, c'est vous : en l'occurrence,un proche.

Combattre un cancer n'est pas une chose aisée et savoir que vous êtes là pour soutenir, pour essuyer les larmes, pour encourager est un cadeau inestimable et aide la personne à ce dépassée. J'ai l'impression moi,de mener mon combat seule.

Le cancer est une bombe dans le corps d'une femme et une bombe dans sa vie. Tout vacille.

Quand tu apprends la nouvelle tu es désemparé. La souffrance physique de la personne malade l'isole du reste du monde,tu te sens en position de faiblesse et de demande,tu te dit que la mort est possible.

Mon cher journal,je n'ai que toi pour exprimer ma peine et ma haine. Parfois je me dis pourquoi moi? Pourquoi c'est à moi que sa arrive?

Quand on m'a dit que j'avais un cancer. J'ai tout de suite eu besoin de le dire à mon père et à toi, j'étais sidérée. J'avais besoin de l'aide de mon père,qu'il me rassure.

J'ai arrêter de croire en l'amitié quand j'ai annoncer à ma meilleur amis d'enfance que j'avais un cancer du poumon.

Nous avions noué une amitié fusionnelle qu'elle avait arrêtée. Lorsqu'elle a appris que j'étais malade, elle m'a immédiatement appelée pour vérifier si j'étais sincère avec elle,du jour au lendemain je n'ai plus eux de ses nouvelles,je te jure Journal ça m'a fait tellement mal au coeur que depuis je n'ai plus jamais eu envie d'avoir des amies.

Ma maladie devenait pour moi quelque chose de mauvais à mon égard,j'étais énerver contre moi même j'en voulais au monde entier. Mais j'ai compris plus tard que cette fille là n'était pas une vrai amis comme elle ce le disait. J'ai eu vraiment du mal à me séparer et abandonner notre amitié mais avec du temps et tant bien que mal j'ai réussi.

Je suis au bord d'une falaise et je sais que le moindre souffle me ferait tomber dans le vide. J'ai besoin qu'on me tienne par la main et qu'on soit lucide. J'ai besoin qu'on soit là pour moi,qu'il soit là.

J'ai souvent repensé à la question du médecin : « Êtes-vous entourée  ?» Je me suis sentie seule. Le sentiment profond de solitude s'est accru avec la maladie et s'est installé. Il ne partira jamais.

Mme blanche m'a apprit que l'amitié est éphémère. Il faut l'apprécier lorsqu'elle est là. Cette épreuve met aussi vos amis à l'épreuve. Elle m'avait dit « Je vais mieux, mon traitement est terminé, et mes amis et ma famille ont déserté, il n'y a plus personne. J'ai d'autant plus besoin d'eux que je n'ai même plus besoin d'hôpital. C'est un grand vide.» Je m'étais senti tellement mal pour elle,c'était une grande femme. Elle s'en était tirer,fini la maladie elle reprenait à peine petit à petit goût à la vie et voilà qu'elle n'est plus là,ça me déchire le coeur.

Tu sais comment j'ai rencontrer Madame Blanche Journal?

Quand je suis arrivée dans ma chambre d'hôpital, une femme venait d'être opérée. Elle était chauve, elle avait le teint jaune, mais affichait un grand sourire. Cette vision a été brutale, j'ai tout de suite demandé une chambre individuelle. J'ai juste pensé à me protéger, à rester dans le milieu des bien portants.

Mais cette femme a commencé à me parler. On s'est raconté nos maladie, des choses très intimes. On s'est marré. Et nous sommes devenues amies ou plutôt avions une relation grand-mère/petite fille. Notre lien était et restera indissoluble pourtant je ne l'a connaissais que depuis quelque jours. C'était une brave femme,sincèrement.

Je ne me suis jamais sentie abandonnée, mais la peur de mourir je l'ai vécue seule. Cela peut paraître très prétentieux, mais je suis la seule personne à qui je peux tout dire. J'ai évacué seule mes idées noires.

Journal je t'assure c'est tellement dure d'avoir un cancer du poumon,ma priorité a été de me soigner. Je ne crois pas du tout que le moral soit important. Une phrase comme : « Il faut te battre » ne me parle pas. C'est la chimio, les rayons qui se battent contre mon cancer.

Quand on m'a annoncé le cancer, j'ai pensé  : « Encore un coup dur que je vais me taper toute seule.» J'ai immédiatement relevé mes manches. Quand tu tombes sur une émission du câble sur le cancer, quand tu te couches le soir dans ton lit avec tes angoisses, il n'y a personne.

C'est quelque chose de très dure à vivre au quotidien surtout quand tu es seule pour l'affronter. Je ne parle de mes problèmes avec personne,mon seul amis encore présent à mes côtés est Hamza. Je lui vends ma situation comme si tout allait bien mais à l'intérieure je suis tellement anéanti et affaiblie,je ne veux pas qu'il ce rende compte de l'ampleur de mon mal-être. Il fait déjà tellement pour moi.

Quand j'y pense que dans deux mois je vais quitter le lycée et que je serais enfermer h24 chez moi. La maladie commence à m'affaiblir et mes membres ne suivent plus leurs contrôles,je vais commencer à rentrer dans ma deuxième phase et là les choses vont être très dure et très pesant. C'est la phase la plus dure à affronter d'après le médecin.

J'ai appris à lâcher prise et à accepter d'être aidée parce que j'ai besoin d'aide. Honnêtement je n'en voudrais à personne et même pas Hamza de laisser tomber,accompagner une personne atteint d'un cancer quotidiennement c'est très difficile et vraiment trop pesant.

Je ne voulais pas qu'il m'accompagne dans cette épreuve je voulais être seule,que personne ne me voit dans cette état,mais j'avais besoin d'aide. Je ne pouvais surmonter cette maladie seule.

Mon cher Journal,je vais te laisser je dois faire une petite sieste j'ai affreusement mal à la tête,à bientôt ma petite beauté.

Amour de jeunesse.Where stories live. Discover now