CHAPITRE 3

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J'adore ces moments-là. Ceux ou je suis tout contre elle et que je peux sentir et entendre son coeur battre régulièrement sous moi. Ces moments où notre étreinte dure une éternité avant de se briser. Ces moments où elle caresse mes cheveux avec tendresse et que son souffle chaud vient s'écraser sur ma nuque me procurant tant de paix et liberté.

Ma mère, c'est ma meilleure. Ma force. Elle est mon soutien, mon conseiller, celle qui me ramène toujours vers le droit chemin. Quand je pense que j'aurai pu la perdre un jour, mon coeur se serre. Mais non, elle est la et elle m'enlace tendrement comme une mère devrait le faire. Elle a su me guider vers mes rêves, me relever lors de mes coups bas et qu'on se moquait de la fille portant un appareil dentaire en primaire. Je me souviens de ce qu'elle me disait toujours :

- Ils te regardent, te regardent et ne voit que du charme sur toi, ils en sont terriblement jaloux, donc ils essayent de trouver un petit défaut en toi. Mais ma chérie tout le monde a des défauts. Mais il faut toujours être fier de ce que nous sommes....

Ces mots raisonnent encore dans ma tête et mes oreilles comme si c'était hier. Elle est mon guide, ma force. Je suis plus proche d'elle que papa. Mais papa aussi a été d'un tres grand soutien. Ce sont les perles de ma vie.

- Alors... Fit ma mère en rompant notre étreinte ce qui m'arracha un petit grimace mécontent qui fit rire ma mère. Cette nuit a été plus tentante que celle d'hier?
- Oh!! Pas....
- Non! M'interpella papa. Je n'accepte pas ce qui vient de se passer.

Nous nous regardons avec maman avant de comprendre ce qu'il venait de dire. Et c'est tout souriantes que nous nous élançament pour prendre jack dans nos bras. Celui-ci, heureux de ce geste, s'empressa de nous enlacer de ses grands bras réconfortant.

- Jack!! Tu m'ecrase espèce de boulet... Dit ma mère sur un ton blaguant.

Mon père relâcha son étreinte et souffla un bon coût.

- Bien sûr, je suis devenu tellement vieux que je suis un boulet... Fit il en faisant mine d'être triste ce qui marcha très bien puisque ma mère répliqua..

- Mais non chéri, tu reste le plus bel homme sur terre pour moi ...
Tout souriant, il renchérit...

- Et toi la petite vielle la plus jolie sur terre pour moi.

Ma mère lui donna une tape sur le bras en esquissant un sourire si sincère que les larmes me montent au yeux. C'est pendant ces moments que je sens qu'il y'a quelque chose qui me manque... Mais quoi?? Mes parents s'apercevant de mon état me regardèrent avec inquiétude.

- Chérie ? Ça ne va pas? Qu'est-ce qu'il y'a? Me demandant ma mère de sa voix si agréable.
- Ce n'est rien. C'est juste le fait de vous voir si heureux qui me fait pleurer... Bafouillais je en riant de bon coeur.
Mon père mima un Oh plus un sourire.
- Nous serons toujours une famille heureuse ma fille. Me confia mon père en caressant mes cheveux.
Quand a ma mère, elle frotta mon dos pour me réconforter. C'est bien ma famille et elle compte plus que n'importe quoi...

- Hey! S'écria mon père en caressant son ventre. Vous n'avez pas faim vous?
On le regarda avant de chantonner pour lui...
- Gourmand....

Et c'est parti pour un fou rire avant d'aller manger le dîner. Il est 21h, et c'est vrai que je crève la dalle. Je sais déjà que maman a préparé des crevettes parsemait d'une salade exquise. Hum... J'en ai l'eau a la bouche. Main dans la mains nous effectuons les quelques escalier nous séparant du salon pour arriver a la salle de manger. Une odeur titille mon nez.
Oh oui on va se régaler... S'écria mon ventre qui gargouille.

PDV extérieur
Le même jour...

Le vent souffle fort, les feuilles mortes des arbres survolent le manoir et les hommes habillés en noir couvrant tout leur visage, ne laissant voir que leurs yeux plus sombres les uns que les autres. Ils regardaient la scène qui se déroulait sous leurs yeux, émerveillés par la rapidité dont faisait preuve les deux personnes qui combattaient.

Les règles étaient clair... Soit on tue soit on est tué. Ce n'est qu'avec sa que le maitre arrêtait le combat. Autrement dit, on y passait toute la nuit. Un bruit sourd vint jusqu'au oreilles des ninjas qui grimacèrent sur le coup. Les épées des deux autres qui combattaient sifflaient en l'air avant de s'entrechoquer, de se séparer et de recommencer le même processus.

- Nirvana !! Cria un homme assis en hauteur devant les ninjas. C'était le maître. Qu'on en finisse, continua t'il.

Ce qu'il dit eu l'air de faire effet puisque cette dernière sembla déterminer a mettre fin au combat, ce qui était d'une immense facilité....

PDV Nirvana

Mon maître vient de me le dire... Je dois en finir. Cela fait un moment que je m'amuse a ne faire qu'affaiblir le petit idiot qui est devant moi. Il n'est pas a ma hauteur. Et il est plus faible maintenant. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime bien voir cette faiblesse dans ces yeux, cette peur qui lui fait comprendre que pour lui c'est fini.

Il lance son épée pour me toucher le ventre, je recule de quelques pas évitant ainsi son attaque. Je fais tourner mon katana avec ma main droite aussi vite qu'on dirait que des éclaire sont entrain de passer. Il s'avance a nouveau, l'épée soulevait vers le haut avec ces deux mains le soutenant.

Il essaye de me couper avec mais je pars sur le côté droit attrape son bras avec ma main libre et lui met deux coups de pied dans les côtes. Il recule et se recroqueville sous la douleur de mes coups. Il lève des yeux haineux vers moi. Je le vois serrer les dents et tourner son épée pour que la lame lui tourne le dos. Je comprend tout de suite ce qu'il veut faire. On me l'a apprit. Anticiper les coups de mon ennemi.

Je le laisse prendre confiance et retenir sa respiration avant de lancer brusquement son épée la lame pointant directement ma tête. Sans plus attendre je me penche vers l'arrière en balançant ma tête et rattrape l'arme juste au dessus de moi par la manche. Une minute de plus et j'étais morte. Je fais tournoyer la lame dans ma main en le regardant. Il sait ce qui l'attend. Il panique... Et tout d'un coup il se met a courir en direction de la forêt. Des hommes essayent de bouger pour aller le rattraper, mais le maitre leur fait signe de s'arrêter. Il sait que je peux le tuer même a distance. Je décide de me servir de son propre arme pour l'achever. Je continuer de faire tournoyer l'arme dans ma main gauche avant de la lancer d'une lance minutieusement visée. Je sais ce que j'ai visé. L'arme fait plusieurs tours avant de traverser.... Sa poitrine et transpercer son cœur. Oui c'est ce que je voulais. Qu'il sente son coeur s'arrêter de battre sous mon coup...

L' Assassin Et La PolicièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant