L' Assassin Et La Policière

Chapitre 29

PDV Charone " Nirvana"

Je souffla, pas de fatigue, mais au contraire de force. Ma force avait belle et bien décuplé et je ne saurais l'expliquer mais je me sens plus monstrueuse, plus meurtrière, plus... Assassin. Je l'étais déjà avant même que je ne rencontre Cham mais là je dirais que c'est bien autre chose que je suis entraine de devenir. La vie que je mène à présent est dirigé par un homme qui m'est totalement inconnu et je nage dans son territoire. Il lui sera plus facile de me neutralisé si je tente le diable. Mais je ne suis pas aussi bête que Cham le croit. J'ai un avantage, il ne sait pas que j'ai reçu un antidote de je ne sais quelle virus et que je suis capable de maîtriser mes pulsions même si des fois ça m'échappe. Cette avantage, j'ai bien l'intention de l'utiliser pour découvrir ce qui se trame dans tout ce scénario qu'a mit en place yichima et vortex. Oui, si j'ai bien compris, mon premier maître et mon deuxième maître sont de mèches ensemble pour mettre en place un plan diabolique visant à détruire super city. Mais avec quel but? Je ne sais toujours pas. Qu'est-ce qu'ils gagnent en détruisant et décimant une population entière pour régner sur une ville, que je sache, n'a pas de valeur ni historique, ni matériel qui pourrait faire tourner les têtes des clans que je connais. Bien sûr, il y'a des enfants, des hommes prêts à tomber dans le trafique que ça soit dans la drogue ou l'armement mais ce n'est pas au point de vouloir rendre à néant une ville entière. Je n'arrive pas à mettre la main sur ce qui se trame. Mais je suis sûr maintenant que kamikaze me disait la vérité. Mais maintenant que j'y pense, kamikaze ne doit pas être son vrai nom puisque c'est un infiltré comme. Je balaya cette réflexion de ma tête me demandant comment mes pensées ont pu déviés jusqu'à lui? Je ne comprend pas pourquoi je ressens cette attirance pour lui alors que j'étais censé le haïr. Et voilà, c'est répartit pour un autre tour. J'en ai vraiment marre de pense à cet homme, et je déteste le fait que je sois attiré par lui. Mais ça ne T'empêches pas de l'embrasser passionnément quand il est avec toi.  Me souffla ma détestable petite voix sadique intérieur. Je réprima un cri de fureur en donnant un grand coup dans le punching-ball devant moi qui se balança d'avant en arrière avec une vitesse ahurissante. Du sable s'échappa d'un petit trou que j'avais causé avec mes mains bandés. Mes jointures étaient rosies et quelques blessures y traînaient par ci par la. Je les fixa, en le s articulant pour faire partir la douleur mais ce que j'y vis me figea. Les blessures d'où coulait un peu de sang se refermèrent et bientôt il ne restait plus que le sang. Mes yeux restèrent grande ouvertes sur mes mains et mes pensées s'égarèrent une nouvelle fois.  Que m'ont-ils injectés ? Je guérissait sans avoir à me soigner, comment était-ce possible ? Que m'arrivait-il?

- Étonnée ? Murmura une voix froide qui me fit froid dans le dos. Néanmoins je ne fis aucun geste qui pourrait montrer de la peur ou de la surprise.

- Tu as peur? S'écria la voix qui à peine trois secondes était à côté de moi. Mais là, elle venait de très loin. Je m' accrocha aux cordes du ring en essayant de trouver du regard la personne qui me parlait. Une lumière intense s'alluma et vint directement croisé mon regard. Je fus envahi par un brouillard intense et tel un courant qui venait de m' électrocuter, je lâcha la corde me retrouvant accroupi les mains cachant mes yeux aveuglaient. Ils me piquaient affreusement, ça venait jusqu'à me démanger. Mais je guérissait vite, ça ne prit qu'un lapse de temps avant que ma vue redevienne normal. Une autre lumière s'alluma, puis un autre et encore un autre. Bientôt le ring fut habillé de la lumière blanche intense faisant naître un brouillard immense.

- Qu'est-ce que tu ressens? S'écria la voix une fois de plus. Je pouvais sentir la présence de la personne près de moi mais le brouillard m'empêchait de distinguer la silhouette. Je retins ma respiration qui semblait affolé. Je ne comprenais pas tout à fait à quoi il jouait mais ça avait le don d'éveiller une peur qui m'était jusqu'à là inconnu. Je sentis quelque chose fendre l'air mais n'eut pas le temps de l'intercepter. Je me retrouva éjecter vers l'autre côté du ring fortement. Les cordes me retinrent mais me firent aussi valser à terre. Sonnée, je serra les dents en fermant les yeux alors que la lumière m'agressait sans répit. Mes mains allèrent compresser mon dos qui avait reçu un coup de pied bien placé mais la douleur partit aussi vite qu'elle était arrivé. Je me releva sur mes pieds en clamant ma respiration. Mes sens en éveille, j'essayais de capter la présence de mon agresseur.