CHAPITRE 9

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Je capitula en comprenant que la porte qui venait de s'ouvrir est celle que je voulais aller ouvrir. Je rebroussa chemin et eu juste le temps de me cacher derrière le buffet se trouvant a côté de mon passage secret avant que chauve souris n'apparaisse dans mon champs de vision. Chauve souris, c'est le nom que j'ai donné au chef du restaurant a cause de son crâne rasé. C'est un petit chauve ventru avec une moustache d'au moins 15cm tellement elle longue et grosse. Elle couvre toute sa lèvre supérieur. Il n'est pas terrifiant, mais n'est pas chaleureux non plus. Je n'ai pas peur pour moi, mais plutôt des personnes a qui sont destinés mes petits vols. Espérons qu'on arrive pas au stade des cachots. Chauve souris avança vers une case. Et vous ne devinerez jamais laquelle. Celle dans laquelle j'ai pioché les quelques petits fours. Mon coeur s'accéléra encore une fois, et j' appréhenda le moment ou le chauve aller crier au voleur...

Je ferma les yeux et essaya de me concentrer sur ma respiration pour la calmer. J'ai fait ceci tellement de fois, presque 18ans, et ce n'est pas aujourd'hui a 28 ans que je vais me dégonfler. J' entendus une porte se fermer et j'ouvris brusquement les yeux. Il est parti? Fut la première question que je me posa. Je regarda dans toute la pièce, écouta le moindre son a l'affut d'une chose qui se tramait, comme par exemple, il m'a vu et il veut m' attraper grâce a une ruse que j'aurai pas vu venir. Mais non, rien. A part les voix des clients qui commendaient leurs repas, personne 'e revenait par ici. Prenant cela pour une chance, je me leva et monta sur le buffet, me mis sur la pointe des pieds et regagna mon petit tunnel sans attendre.

Rampa comme une voleuse dans ce petit canal sombre, je fis attention de ne pas écraser mon dû que j'avais rattraper au passage. Arrivé au bout du tunnel, mon colis fut le premier a se trouver sur la terre ferme avant que je ne m'y mette moi aussi. Je récupéra mes dagues et haussant mes mains tenant mon paquet en l'air sous forme de victoire.  Je suis sauvée... Me dis je heureuse pour moi même.

- Mais que voit on la? Une voleuse?
- Ou peut être pas. Marmonais je sentant mes membres se crisper.

Ne voulant pas me retourner pour montrer mon visage a celui qui vient de m' appréhender, je resta dans ma position et réfléchis a plusieurs solutions. M'enfuir sans me retourner ? Tuer celui ci pour ne pas qu'il divulgue mon secret? Non quand même ! Fis une petite voix en moi ce qui me parût bizarre sur le coup. Ou bien seulement l'assommer par la tête. Il ne se souviendra de rien après. Je décida que la dernière était la meilleure solution possible. Après avoir décider, je fis volt face pour me retrouver face à face avec l'homme qui un rictus naissait au coin de ses lèvres. Oh non!

- Je pouvais imaginer tant de choses affreuses te concernant. Continua t' il. Mais de la a savoir que t'es une voleuse? Il ria aux éclats avant d'ajouter. C'est le scoop de l'année. Il ria encore et encore sous mon regard colérique.

- Tu devrais te voir quand tu ris. Lui dis je. Un zombie est beaucoup mieux. Non sérieusement, t'es humain toi? Mentis je voulant le vexer. Mais bien sûr ça ne marcha pas.Il ne s'arrêta pas de rire pour autant.

- Nirvana, Nirvana, Nirvana...  Récita -t -il. Une voleuse ? Une petite voleuse de pain. Il me regarda de la tête au pieds avec insistance. J'en apprends bien beaucoup en seulement pas mal de temps.
Je me rapprocha de deux pas et me ravisa a avancer.
- Et toi? Fis je d'une voix déterminé.
- Moi ? Mima t' il. Et bien moi je ne suis pas un voleur de pain désolé. Ria t' il une fois de plus aux éclats.
- Tu es bien pire.
- Ah oui? Comment?
- Genesis. Répondis je du tic au tac.
Son sourire disparut a la minute ou je prononça ce mot. Son visage se durcit et ses yeux envoyèrent des éclairs. Il me parût d'un coup Vraiment très dangereux. Une puissante ora de force émanait de sa personne. J'en étais sûr. Oui bien sûr. Il fait parti du clan Valdés. Et ce clan n'a pas non plus une très bonne réputation. Il n'a aucune pitié. Aucun principe. Aucune limite. Et cet homme face a moi n'est pas différent d'eux. On le voit a la noirceur de ces yeux verts. Il a quelque chose a se reprocher. Et maintenant je détiens mon moyen de persuasion mais aussi de chantage. On dirait bien qu'il a une conscience. Ce qui est aux abonnés bizarre.

L' Assassin Et La PolicièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant