CHAPITRE 22

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PDV Annabelle


Les choses s'accumule a Super city, au point que je n'en comprends plus rien. Au point de me rendre un peu folle sur les bords. Essayer de mettre en lien, un affaire d' effondrement, de disparition, de meurtre et de vol... C'est comme vouloir mélanger toutes les ingrédients cuisinières dans un même récipient, ce qui n'est pas logique ni bien jolie a voir. C'est bien le combat que j'essaie de mener. La logique. Il n'y a rien de logique. Ces affaires semblent lier et en même temps pas du tout lier. Un vol ? Un vol? De loin. Un hacker. J'en suis sûr. Je ne suis pas étonné pour le vol prémédité d'une personne assise devant un écran d'ordinateurs. Ce qui m'étonne, c'est que ça arrive ici a super city. Jamais, au grand jamais, une telle chose ne s'était produit ici. Et pourtant, c'est bien ce qui faisait la une des journaux aujourd'hui.

Le milliardaire sexagénaire, Hérisson Wells, a perdu la moitié de son argent. Il a découvert son compte en banc totalement dépouillé hier soir et sans attendre a fait appel a la police. Le prendre pour un fou serait mal puisque même les responsables de la banque approuvent ses propos. 15milliards de dollars... Dieu du ciel. Faite moi devenir riche bande de voleur... Oh ça c'est pas moi je vous arrête tout de suite.

Me voilà a mon QG assise devant mon écran de travail le fixant comme ci par magie, il allait m' exposer des preuves. Faut se rendre a l'évidence. La magie n'existe pas. En tout cas, pas ici. Je m'amuse a mâchouiller mon stylo en faisant tourner ma chaise roulante, le regard dans le vide. Une nuit blanche de plus a essayé de trouver des indices pour oublier le passage d' Adam dans mon appartement. Décidément, je n'avais de chance ni dans le plan personnel, ni dans le plan professionnel. La poisse.

Le dessin ne m'a rien donné. J'ai même essayé dans la base de la police aux années 90... Mattez l'idiotie. J'ai trouvé que dalle. Oh si... Un magnifique oiseau nommé aigle avec des ailes blanches ravissants et qui était fièrement disposé devant un motel immense. Punaise... Une création quelconque d'un artiste quelconque essayant de devenir célèbre. Je souffla une fois de plus en fixant mon ordinateur désespérément. J'avais eu l'idée de demander a Emily de m'aider pour trouver quelque chose avec le peu de truc que j'avais... Mais non... J'ai changé d'avis. J'ai décidé d'aller trouver de l'aide auprès d'une personne qui me demanderai pas des questions. Je risque de regretter mon choix mais je n'avais pas trop le temps de réfléchir a une meilleure idée. Déjà plusieurs heures que Smith est mort et toujours aucun indice. Même pas d'empreinte dans le bureau a part les siennes et celles de ses hommes. Des hommes massacré par un samouraï... Visé le scoop...

Oui... Je me sens idiote de penser a n'importe quoi. Mais que puis je faire? Je dois attendre monsieur FARC pour aller rendre visite a l'assistant de l'avocat assassiné et j'en ai marre d'attendre. Il fout quoi ce type? A peine arrivé, et il est en retard...

- Bouge tes fesses de la... Quemanda une personne derrière moi.
- Dans tes rêves grosse ours... Je ne bouge pas. C'est mon fauteuil.
- Putain tu fais chier. Tu n'es pas sur le terrain toi?
- J'attends monsieur...
- Oh... Le beau gosse.
- Beurk... Ce type est un beau gosse?
- Putain mais tu vois rien toi.
- Pardonne moi, mais tes goûts laissent a désirer.
- Oh non ce sont les tiens qui laissent à désirer. FARC est canon quand même.
- Tu sais quoi? Bouge Emily.
- Pfff... Tu sais comment va Novic? Demanda Emily avec une voix plutôt triste.
- Depuis quand tu l'appelle par son Prénom toi ?
- Depuis tout de suite.
- Remettez vous au travail au lieu de papoter... Ordonna le boss.
- Oui chef... Fit Emily en se dirigeant vers son poste de travail.
- Il va bien... Répondis je  a sa question.

Elle me répondit avec un clin d'œil enjoué. J' esquissa un sourire alors que mon boss avançait vers moi. Je serra plus fort mon stylo en voyant le froncement de sourcil de mon boss. Cela n' annonçait jamais rien de bon. Richard Boudry ne fronce les sourcils que quand quelque chose ne lui plait pas. Ou quand quelque chose le dépasse. Je mordilla ma lèvre inférieur nerveusement en tripotant ma chaise de mes doigts. Boudry s'imposa de toute sa carrure devant moi, bras croisés et sourcil haussé. Il avait l'air la tout de suite d'un professeur fâché a cause des exercices non faits. Ok, j'ai déjà vécu cette situation là et pas qu'une seule fois. Je vous l'ai dit, je n'étais pas une élève modèle.

L' Assassin Et La PolicièreWhere stories live. Discover now