CHAPITRE 15

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Vous allez rencontrer le diable...  C'est le diable... C'est un monstre...

Les voix de Dine, Alvaro et la femme coiffeuse dont j'ignore le nom raisonnaient dans ma tête alors nous avançions. Dine nous a plus dit un mot après son annonce il y'a maintenant 15 minutes. Arielle s'est rembrunie et s'est installé plus confortablement entre les deux garçons qui eux fixaient un point imaginaire dans le noir de la nuit. Il faisait Vraiment noir, il n'y avait que les phares de la voiture qui nous éclairait. Je compris que nous étions sur un chemin campagnard ou il n'y avait pas signe de vie. Bientôt je vis de la lumière au loin... Un bout du lumière qui se rapprochait. Les ténèbres allaient bientôt disparaître et je sentis une petite peur grondait dans mon ventre...

- Tu es sûr qu'on est dans les archives maintenant, je veux dire nos nouvelles identités... Demandais je a kamikaze en fixant la lumière qui était qu'a deux mètre maintenant.
- Simon est le meilleur...
- Tu ne peux pas l'appeler pour en être sûr ? Rétorquais je pas ravie par cette réponse.
- Non! Cracha ce dernier. Tous les personnes travaillant avec Cham sont sur écoute... Je veux dire les téléphones les talkie-walkie... Les micros... Cham a mis un processus qui les détectent même de loin... Même de très loin... Affirma t'il comme pour nous mettre en garde.
- Alors comment tu fais pour que yichima soit au courant de l'évolution de la mission ?
- C'est Manuel qui s'occupera de ça... Il ne reste pas avec nous...
- Comment ça ? Je me retourna vers Pablo qui serrait les poings visiblement pas heureux de sa mission. Je regarda kamikaze qui lui n'était pas en position de répondre encore a me questions.
- Alors?
- J'en ai trop dit maintenant laisse moi en paix keurtis
- Trop dit ? M'écriai je. Vous nous embarquez dans une mission suicide sans explications et...
- Bordel... Hurla kamikaze en donnant un gros coup de poings sur le volant qui fit sursauter Arielle. Tout ce qu'on te demande pour l'instant, c'est de travailler pour Cham en tant que assassin... De faire en sorte que tu vives jusqu'à demain pour commencer... Maintenant tu la ferme je te supporte plus... Hurla t'il d'une voix tellement froide que j'en eus des frissons.
- Je te permets pas de me parler comme ça kamikaze... Dis je en articulant... Je dois peut être t' obéir mais souvient toi d'une chose. Je ne suis pas ta chienne a qui tu peux crier quand bon te semble. Tu devrais me parler comme ton égale... Parce que si ça continue...
- Quoi? fit il en arrêtant brusquement la voiture. Je me rattrapa a la porte pour ne pas heurter la table borne. Je me redressa pour faire face à un kamikaze hors de lui. Sinon quoi. Hurla t'il.
- Sinon je te tue... Hurlai je a mon tour... Tu n'es qu'un pauvre con kamikaze... Une personne sans vie... Je n' hésiterais pas a transpercer ton coeur avec ma dague... Mon visage n' exprimait que la fureur, de même que celui de kamikaze qui serraient les poings. On se défia du regard alors qu'il semblait partager entre me tuer et me laisser tranquille un moment.

- Tu as intérêt a me laisser tranquille... Et a répondre a mes questions... Si tu ne veux pas que je capote ta mission kamikaze.
- Si tu la capote, tu y passe aussi.
- Je m'en fiche... Mourir, il y a bien pire que ça. Je suis déjà morte depuis très longtemps. Ne me tente pas kamikaze.
- Fait de même Charone...

Sans un mot de plus, il redémarra la voiture alors qu'on était arrivé devant un pancarte qui affichait en gros " SUPER CITY" lisais je pour moi même. Des lumières multicolores illuminaient la route. Un silence de mort y régnait. Pas un seul bruit venait transpercer l'air. Je compris qu'on était a la sortie de la ville. La première chose que je perçu, c'est de la fumée noir qui s'élevait a ma droite, une maison en ruine, l'odeur du bois brûlé... Je sentis une chaleur montée en moi. Ce bout de terrain brûlé, en le regardant de plus près le seul mot qui me venait a l'esprit est chaos. Oui Cham a commencé son massacre... C'est sûr...

Peu a peu des maisons apparurent dans mon champ de vision. Des arbres qui, grâce a la lumière, prenaient une couleur doré qui inspiré confiance... Le calme nous faisant nous sentir libre. Je regarda par la fenêtre en inspirant une bouffé d'oxygène pur. Cette ville était paradisiaque... Je me sentais bien ici, je me sentais libre, je me sentais chez moi. Arielle était sûrement du même avis que moi parce qu'elle a échangé sa place avec Pablo qui lui ne semble pas emballé a l'idée de visiter des yeux la ville qui se dressait devant nous. Je vis Arielle fermer les yeux et respirer profondément. Elle me regarda par la suite un grand sourire sur le visage. Son visage inspire confiance. Elle a l'air si innocente que j'ai du mal a l'imaginer tuer quelqu'un de sang froid. Mais les assassins sont connus pour duper les gens sur leurs qualités et leurs intentions...

L' Assassin Et La PolicièreWhere stories live. Discover now