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SIX.

Si Julian avait un peu regretté d'être sorti du placard comme ça auprès de Presnel, il avait vite réalisé que ça ne changeait absolument rien entre eux.

Le français agissait exactement comme avant, et Julian était vraiment soulagé.

Ils étaient toujours Julian et Presnel, toujours fourrés l'un avec l'autre que ce soit pour s'entraîner ou pour faire les quatre cents coups.

Ils n'en avaient pas reparlé depuis, et Julian savait que c'était à lui de mettre le sujet sur le tapis. Après tout, c'est lui qui avait dit qu'il n'était pas encore sûr de préférer les garçons. Maintenant, ça commençait à se confirmer. Plus il passait de temps avec Presnel, plus il réalisait que oui oui oui, il commençait sérieusement à développer des sentiments pour son coéquipier. Pour avoir la confirmation totale, il avait besoin de l'embrasser, mais il était beaucoup trop timide pour faire ça.

De son côté, Presnel se demandait s'il avait bien compris les signes que l'Allemand avait voulu lui faire passer lorsqu'il lui avait dit aimer les garçons. Il avait vraiment cru que Julian allait l'embrasser, mais ça n'était pas arrivé. Et en vérité, il était soulagé, parce qu'il ne voulait certainement pas se mettre entre Melanie et Julian, même si ce dernier assurait qu'il allait la quitter.

-Tu fais quoi, aujourd'hui ? Presnel lui demanda alors qu'ils rangeassent les chasubles après l'entraînement.

-Mmh, Melanie va arriver aujourd'hui.

-Oh, Presnel hocha la tête.

Il savait que Melanie vivait toujours en Allemagne, parce qu'elle avait commencé ses études là-bas. Elle venait souvent à Paris les week-ends de match à domicile, pour encourager Julian et passer du temps avec lui.

-Tu penses que je dois lui dire quand ? Julian demanda, et il n'avait pas besoin de préciser de quoi il parlait pour que Presnel comprenne. Je ne veux pas gâcher son week-end ici. Mais je ne peux pas attendre le dernier jour et faire semblant.

Presnel hocha la tête tandis qu'ils entraient dans le vestiaire.

-Je suppose que lui dire tout de suite est mieux. Peut-être qu'elle voudra repartir, qu'elle sera fâchée mais...c'est mieux que de lui mentir tout le week-end. Tiens, il dit avant de fouiller dans son sac et d'en sortir un petit ours blanc portant un maillot du Paris Saint-Germain. C'est mon porte-bonheur, tu vas en avoir besoin.

-Merci, Pres.

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J'peux savoir pourquoi on a déjà les 1K avec cinq minables chapitres là? (Ça devait être une mini-fic et là j'écris le chapitre 19 sans savoir où je vais)