Chapitre 28

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Didier : Tu as eu raison de réagir comme ça Hugo. Tu ne l'aurais pas fait, c'est moi qui l'aurait frappé. Je te remercie.
Moi : Avec plaisir Didier. Il n'a pas à parler comme ça a Maë puis je voulais le faire souffrir pour ce qu'il a fait enduré a Maëlyss.

On est rentré y'a 2, 3h du commissariat. Les gars nous ont posé des questions sur comment sa c'est passé mais Maëlyss est montée. Elle était fatiguée. Je continue à répondre aux questions des gars avant de monter rejoindre ma petite-amie. Elle est sur son ordi portable. Je m'allonge en posant ma tête sur ses cuisses. Elle pose son ordi par terre et commence à me faire des papouilles dans les cheveux. Je profite de ce moment pour la détailler. Ses cheveux blonds sont remontés en une tresse africaine, ses yeux bleus me fixent avec une lueur d'amour, un magnifique sourire orne ses lèvres et elle porte mon maillot de foot qui lui arrive à quelques centimètres au dessus des genoux.

Maëlyss: Je sais que je suis belle mais arrête de me fixer.

Je ris avant me relever pour l'embrasser.

Moi : Je t'aime.
Maëlyss: Moi aussi je t'aime.

Je l'embrasse à nouveau avant de la serrer dans mes bras.

Maëlyss : Tu vibres.
Moi : Je vibre pour toi.
Maëlyss riant : Non! Tu vibres !

C'est mon téléphone qui vibre. Je ris avant de le prendre. J'ai reçu un message de Paul.

De Pogbette la mauviette 🍗🍗 : On a entraînement toute la journée demain.

Maëlyss : C'est qui ?
Moi: Paul. On a entraînement toute la journée demain.

Elle sourit avant de se caller confortablement dans mes bras. Je lui embrasse le crâne avant de lui papouiller les cheveux comme elle a fait quelques minutes avant avec moi. Elle se met à califourchon sur moi et elle sucote mon cou. J'entends une porte s'ouvrir.

Paul : Hugo tu as... AHAHAH. Continuez, faites comme ci j'étais pas là.

Il part et je l'entends crier dans tout le couloir.

Paul criant : MAËLYSS ET HUGO FONT DES BÉBÉS. FERMEZ LES OREILLES !!!

Je regarde Maë qui vire au rouge cramoisie tandis que je soupire de la réaction de Paul.

Maëlyss : La honte.

Je ris en la regardant s'allonger a mes côtés. Je l'embrasse avant de m'endormir à ses côtés.

Ellipse nuit

Je me réveille en sentant un courant d'air. Maëlyss n'est plus dans le lit mais la baie vitrée est ouverte. Je regarde l'heure, j'ai entraînement dans une heure. J'enfile un gilet puisque je suis torse nu et je sors sur le balcon. Je vois Maëlyss triturer quelque chose. J'aperçois une photo. J'entoure sa taille de mes bras. Elle s'accroche à mes avant bras et colle son dos contre mon torse. Je lui mets mon gilet que j'ai pris le temps d'enlever en la voyant en brassière de sport.

Moi : Qu'es qu'il y a ma puce ?
Maëlyss: Rien mon amour.
Moi: Qui c'est sur cette photo ?
Maëlyss : Mon fils...

Elle dit cela dans un souffle.

Moi : Tu sais où il est?
Maëlyss: Je sais juste qu'il a été adopté par une famille marseillaise. Il fête 8 ans aujourd'hui.
Moi: Tu regrettes de l'avoir abandonné ?
Maëlyss: Oui...

Elle fond littéralement en larmes dans mes bras. Je la sers dans mes bras et la porte jusqu'à mon lit. Elle dort en serrant mon gilet dans ses bras. Je me change, l'embrasse une dernière fois et cours rejoindre les autres au stade.

Ellipse journée

Je retrouve Maëlyss sur le canapé dans le salon devant son ordi. Je la rejoins et l'embrasse.

Maëlyss : Tu n'en parle à personne de ce matin?
Moi : Promis mais tu devrais en parler a ton père.
Didier en arrivant : Me parler de quoi ?

Je fais signe à Maëlyss de lui dire. Elle soupire avant de sortir la photo de son téléphone.

PDV MAËLYSS

Je regarde mon père faisant des allées retour entre moi et la photo.

Moi : Je te présente mon fils papa. Il a 8 ans aujourd'hui.

Mon père semble réfléchir quelques instants avant de me fixer.

Didier : Je suis grand père. Tu as un fils que tu as eu à 15 ans. Pourquoi je le sais pas ?
Moi : Tu étais à Madrid pour 1 an. On fêtait le nouvel an avec des potes. J'ai trop bu. J'ai accouché sous x. J'ai abandonné mon bébé.
Didier : Il a un nom ?
Moi : Eliot. Je sais juste qu'il a été adopté par des marseillais.

Mon père part en claquant la porte de son bureau. Hugo me prend dans ses bras.

Moi pleurant : J'ai déçu mon père. Il ne voudra plus jamais me parler. Il rêve tellement d'être grand-père. Je m'en veux terriblement.
Hugo : Ne t'inquiète pas Maë. Il va revenir puis vous allez vous expliquer. N'est pas peur.

Je sais bien qu'il essaie de me rassurer mais tant que mon père ne viendra pas, c'est peine perdu. Je sens Hugo déserrer ses bras mais les resserrer après.

Didier: Je suis désolé ma puce.

Il a échangé sa place avec mon père.

Didier : Je n'aurais pas dû réagir comme ça mais tu aurais du m'en parler. On aurait peut être éviter que tu abandonnes Eliot.
Moi pleurant : Je suis désolée papa.

Il me sers dans ses bras puis part dans son bureau. Hugo revient et me sourit. Je l'embrasse.

Nous allons manger. Je passe vite fait regarder l'état de mon visage ravagé à cause des larmes mais sa va. Je passe un coup d'eau froide et rejoins les autres au dîner. Je m'assoie et personne parle. A mon avis, une connerie se prépare. Je regarde mon assiette mais il n'y a rien. Hugo me donne un coup de coude et me montre mon verre rempli d'eau. Je profite d'un moment d'inattention pour échanger mon verre avec celui de Paul. Quelques minutes après, Paul boit son verre et recrache tout sur Antoine face à lui. Tout le monde rigole tandis qu'il me regarde d'un regard mauvais.

Moi : Elle est pas bonne ton eau?
Paul : C'était pas de l'eau, c'était du vinaigre blanc. Merci mini Deschamps.
Antoine : Je vais vous tuer tous les deux.

J'explose de rire tandis que j'essaie de répondre à Pogbette.

Moi : C'était gratuit Pogbette.

Je suis soulagée de ne pas avoir bu sa. Je remercie Hugo d'un signe de tête tandis que Paul essaye de s'enlever le goût du vinaigre. Le repas se termine sur une once d'humour et tout le monde va se coucher dans la bonne humeur.

Maëlyss Deschamps Et Hugo Lloris [FINI] En Correction Onde histórias criam vida. Descubra agora