Chapitre 34

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J'ai embrassé Hugo une dernière fois avant de rejoindre mon père sur la banc de touche avec Eliot. Le coup de sifflet retentit et c'est parti.

Ellipse match

ON A GAGNÉ!!! Je n'aimerais pas être a la place des islandais. Ils viennent de se prendre 5-2. Je sers Hugo dans mes bras et les journalistes profitent de ce moment pour nous photographier et préparer leur prochain article. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le capitaine nous a appelé en nous disant qu'ils ont une piste pour Anna-Rose puisque dans la forêt, ils ont retrouvé une de ses chaussures avec des empreintes. Deviner lesquels. Celles de Lola, l'autre pouffiasse qui avait embrassé Hugo. Je suis les gars aux vestiaires et ils réclament tous un discours de ma part. Je soupire.

Moi : Bon, déjà bravo à tous pour ce match qui était merveilleux. Je vous félicite d'avoir su courir après un ballon._ ils rient tous _ Non sérieusement, bravo à toi Olivette pour ton doubler, et à Dînette, Antoinette et mon poulet préféré, Pogbette la mauviette. Bravo à toi mon homme, ne te décourage pas pour ces deux buts de rien du tout. Tu as été merveilleux durant ce match, et tu l'es tout le temps. Je t'aime._ les gars se mettent à siffler _. Encore félicitations et battez ces bosh une bonne fois pour toute.

On fait un gros câlin collectif. Je laisse les footeux se changeaient et rejoins Jeanne et mon fils.

Nous montons dans le bus et m'assoie aux côtés de Hugo et derrière moi, il y a Jeanne et Eliot.

Paul : J'ai un discours.
Antoine : Nous sommes tout ouïe.
Paul : Je tiens à dire que j'aime Jeanne du plus profond de mon coeur et que je lui dedis mon but.
Jeanne : Merci mon chéri. Je t'aime aussi.

Paul embrasse Jeanne puis il met une musique et commence à chanter je t'aime de Lara Fabian. Faux. Très faux. Extrêmement faux.

Paul : Je t'aiiiiiime. Comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma. Je t'aiiime.
Moi : Ta gueule Pogbette la mauviette. Je ne vais plus avoir d'oreilles.

Tout le monde rit sauf Hugo qui est encore une fois, perdu dans ses pensées. Il ne rit plus ou alors très rarement depuis l'enlèvement de sa fille. Sur ce, nous faitons la victoire et nous nous couchons.

Il est une heure du matin. Je sens la place à mes côtés froides. Je me lève et balaye la pièce du regard afin de le trouver. Le balcon est entre ouvert. Je passe la baie vitrée et l'aperçoit, fumant. Je m'approche.

Moi : C'est pas bien de fumer.

Hugo sursaute avant de jeter la clope par terre et de l'écraser.

Hugo : Je sais.
Moi : Tu fumes?
Hugo : Non mais il fallait que j'oublie quelques secondes tout ce qu'il se passe.
Moi : Je comprends mais pas besoin de te pourrir les poumons.

Il passe ses bras autour de ma taille tandis que j'encercle son cou de mes bras.

Hugo : Mon tee-shirt te va extrêmement bien.
Moi : C'est un moyen d'éviter la conversation?

Il soupire avant de poser son menton sur ma tête. Faisant deux têtes de plus que moi, c'est facile.

Moi : On va la retrouver.
Hugo : J'ai plus le courage.
Moi : Si tu te décourage elle va la sentir, elle va se décourager.
Hugo : Comment tu le sais?
Moi : J'ai senti que tu te decouragais a petits feu quand j'étais en prison. Même si tu te disais le contraire.
Hugo : Ce n'est plus qu'un mauvais souvenir.
Moi : Comme le sera ce stupide enlèvement.
Hugo : Heureusement que je t'ai toi.
Moi : En j'en suis très heureuse.
Hugo : Quand est ce que tu vas dire la vérité à Eliot ?
Moi : Quand il saura en âge de comprendre. Vers ses 12, 13 ans je pense.
Hugo : D'accord.

Maëlyss Deschamps Et Hugo Lloris [FINI] En Correction Where stories live. Discover now