Chapitre 38

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PDV ALEXANDER

Je n'aurais jamais du frapper Maëlyss. Elle est dans le coma de ma faute. Je n'ai pas pu m'en empêcher quand je l'ai vu embrassé Lloris. Les flics savent que c'est moi comme je ne m'étais pas mis de cagoule et il y a des caméras de surveillance partout. Je m'en veux. Moi, je voulais juste pourvoir l'embrasser au moins une fois dans ma vie. Mais au lieu de sa, je l'ai envoyé à l'hôpital. La petite Lloris a très maigri. Lola a refusé qu'on l'a nourrisse trois fois par jour. Elle a une assiette de pâtes une fois par jour. J'ai vu aux infos que les flics ont réussi à arrêter Lola. Et comme elle va tout faire pour ne pas avoir beaucoup de taule, elle va coopérer. Je n'aurais jamais du m'associer à elle mais je voulais tellement avoir Maëlyss que j'étais prêt à tout. J'entends les sirènes. J'en ai marre de fuir. Je les laisse m'embarquer et prendre Anna-Rose.

PDV HUGO

Sa y est. On y est. Le sifflet sonne.

Ellipse match

On vient de perdre contre les portugais. 1-0 de Eder à la 109 ème minute. Il y a eu la triche. Personne des français ne le conteste. Il n'y a que les portugais qui conteste nos dires. J'ai envi de tuer Ronaldo. On prend notre médaille et marchons vers le vestiaire.

??? : Papa !

Je me retourne et vois ma fille. Anna-Rose. Je la sers dans mes bras, l'embrasse. Qu'es qu'elle m'a manqué.

Capitaine Cops : Nous venons d'arrêter Lola et Alexander.
Moi : Merci capitaine.

Tout le monde sert ma fille dans leur bras.

Anna-Rose: Papa ?
Moi : Oui ma puce?
Anna-Rose: Ou est Maëlyss?

Les larmes me viennent aux yeux. Je regarde ma fille dans les yeux.

Moi : Elle... Elle est à l'hôpital.
Anna-Rose: Elle a bobo?
Moi : Oui un gros bobo. Elle fait dodo.
Anna-Rose : Elle se réveille quand?
Moi : Je ne sais pas ma puce. Je ne sais pas.

Nous rentrons dans les vestiaires et le malheur de la défaite nous envahit. Nous nous habillons très lentement pendant que Jeanne veille sur Anna-Rose et Eliot dans le bus. J'entends un accent portugais.

??? : Excusez moi ?
Antoine: Qu'es tu fous la Ronaldo ?
Cristiano: Je tenais à vous dire que vous meritiez cette coupe. Beaucoup plus que nous.
Olivier : Tu peux partir maintenant.
Cristiano : Et je suis de tout coeur avec toi Hugo. Je sais que ta copine est dans le coma. Je m'en excuse.

Je me lève et lui offre une poignée de main.

Hugo : Merci Cristiano.

Il me sourit et retourne feter sa victoire. Je me demande ce que Maëlyss en aurait pensé de tout sa. Je monte dans le bus et m'assoie aux côtés d'Anna-Rose. Eliot joue avec Antoine. Nous sommes tous tristes et l'ambiance est très pesante. Nous arrivons à Clairefontaine. Nous partons tous nous coucher. Eliot et Anna-Rose viennent dormir avec moi. Je les sers contre moi et nous nous endormons dans cette position.

Ellipse 1 semaine

J'ai décidé de rester en France jusqu'à ce que Maëlyss se réveille et qu'elle puisse rentrer avec moi à Londres. Didier nous a autorisé à rester encore à Clairefontaine. Il reste avec moi, mes deux enfants, Olivier, Jennyfer, Paul, Antoine et Erika. Ils ont leur enfants aussi. Pendant que nos enfants jouent à la piscine avec la gouvernante, nous sommes à l'intérieur a discuter quand le téléphone sonne.

Conversation téléphonique

Moi : Oui allo ?
Médecin : Mr Lloris ?
Moi : Oui ?
Médecin : Bonjour. Vous devriez venir à l'hôpital. Votre femme va bientôt nous quitter.

Fin conversation téléphonique

Je raccroche et mets mes chaussures. Je cours à la voiture et fonce a toute allure direction l'hôpital. Je cours vers la chambre de Maëlyss et je vois les médecins essayant de la tenir en vie. Je m'approche d'elle et lui prends la main.

Moi : Ne me quitte pas Maëlyss. J'ai tant besoin de toi. Anna-Rose est revenue et je veux que toi aussi tu reviennes. Je t'aime. Je t'aime plus que tout. Ne me laisse pas Maë. J'ai tant besoin de te sentir auprès de moi, de te voir sourire, rire. Didier est au plus bas, Paul ne fait plus aucunes blagues. Mon amour, je t'en supplie. Ne me laisse pas. Je ne tiendrai jamais sans toi. Tu m'as promis de venir emménager en Angleterre avec moi. Je t'en supplie. Je t'aime.

Aucun geste. Aucune réaction. Je soupire et m'apprête à sortir.

Médecin : Attendez monsieur!
Moi: Laissez moi...
Médecin : Mais..
Moi: Je vous ai dit de me laisser.
??? Dans un long et léger soupire  : Hugo...

Je me retourne et croise son regard.

Moi : Oh mon dieu.

Je cours au pied du lit de ma belle et la regarde reprendre doucement des couleurs.

Moi : Oh mon amour...

Je lui embrasse le front et la regarde. Je croise enfin ses beaux yeux bleus. Ses yeux pleins d'amour et de joie.

Moi: Maëlyss.

Voilà la fin du chapitre 38... 🇫🇷🇫🇷🇫🇷

Maëlyss Deschamps Et Hugo Lloris [FINI] En Correction Where stories live. Discover now