Maëlyss Deschamps Et Hugo Lloris [FINI] En Correction

Chapitre 35

PDV HUGO

Je regarde Maëlyss dormir dans notre lit. Elle m'a fait extrêmement peur. La dernière que je l'ai retrouvé dans cet état, elle venait de se faire agresser par son ex. J'ai désinfecté sa bosse et mis de la glace sur sa joue et son front. Quelqu'un a enlevé Anna-Rose et deux jours après, la femme que j'aime se fait agressée. J'ai réellement autant d'ennemis que sa, pour s'en prendre aux gens que j'aime. Cela m'inquiète énormément. Je me suis levé et regarde à travers la baie vitrée, Paul et Jeanne vivre leur amour. Je leur envie tellement cette tranquillité qu'ils ont alors que nous, les paparazzis, son ex, Lola, Kimberlay, la prison, l'enlèvement d'Anna-Rose. Sa fait beaucoup. Je ne doute pas de notre relation ou notre amour, mais nos ennemis ont décidé de nous faire payer notre bonheur.

Maëlyss : Hugo.

Je me retourne et la vois, encore un peu dans le monde des rêves. Je m'approche d'elle et lui embrasse le front.

Moi : Comment te sens tu mon ange?
Maëlyss : J'ai l'impression de m'être pris une barre en fer dans la tête mais sa va.
Moi : Qui t'a fait sa?
Maëlyss: Personne. Je suis tombée contre un arbre.
Moi : Ne me mens pas.
Maëlyss: Je ne te mens pas.
Moi : On s'est promis de tout se dire.
Maëlyss : Seulement ce qui est important.
Moi : Sachant que cette personne vient de t'agresser, c'est une partie importante de ta vie pour moi.
Maëlyss : C'est un gars du collège. Il s'appelait Alexander. Il se faisait harcelé à propos de son physique et quand mes potes ont appris qu'il était amoureux de moi, ils l'ont humilié. Il réclame cinq cent millions d'euro et il nous rendra Anna-Rose. Il m'a dit que Lola l'a aidé.
Moi : Tu as eu beaucoup d'admirateurs.
Maëlyss : Mais je cherchais le bon.
Moi : Et tu l'as trouvé?
Maëlyss: Il se trouve en face de moi.

Je l'embrasse et lui lance sa combi short noire tout en enfilant mes baskets.

Maëlyss : Ou va t'on mon amour?
Moi: Voir les flics.

Elle ne réplique pas et s'habille en vitesse. J'envoie un rapide message à Antoine expliquant la situation et roulons direction le commissariat pour une énième fois.

PDV LOLA

Moi : Qu'es qu'il t'a pris d'aller la voir directement ?
Alex : Pour lui demander le fric.
Moi : Tu aurais pu lui envoyer une lettre anonyme ou un SMS. Mais non. En plus, pourquoi lui avoir dit ton identité?
Alex : Pour voir sa tête face à mon changement spectaculaire de physique. Elle est encore plus belle qu'au collège.
Moi : Arrête de rêver. Elle va tout raconter à son mec et ils iront voir les flics. Nous sommes morts de ta faute.

PDV MAËLYSS

Nous sortons du commissariat et prenons la route. J'ai tout raconté au Capitaine Cops, ils ont lancé un avis de recherche pour Lola et Alexander. J'ai tellement hâte de retrouver Anna-Rose et Hugo est comme un fou. Nous sommes arrivés à Clairefontaine et rejoignons les gars a l'entraînement.
Je rejoins mon père sur le bord du terrain tandis que Hugo rejoint les cages.

Didier : Alors ?
Moi : Ils ont lancé un avis de recherche. J'ai tellement hâte que tout sa de termine.
Didier : Et nous donc.

Je lui embrasse la joue et regarde les gars s'entraînaient. Cette fois si, ce n'est pas tous les joueurs que je regarde mais c'est l'homme se trouvant dans les cages et qui donnent le meilleur de lui. Qui ne dévoile jamais ce qu'il ressent a la télé ou à ses amis. Cet homme qui garde sa tête neutre, qui ne fait ressortir aucune expression. Cet homme qui m'a choisi, moi Maëlyss Deschamps, fille de Didier Deschamps, entraîneur et sélectionneur de l'équipe de France de football, une fille ne s'intéressant aucunement au foot. Cet homme dont je suis tombée amoureuse des le premier regard.

Ellipse entraînement  + journée

Aujourd'hui, nous jouons contre les champions du monde. Les allemands. Je regarde Hugo dormir à points fermés. Ses sourcils sont légèrement froncés. Son torse se soulève doucement et régulièrement ce qui prouve qu'il se trouve encore au pays des rêves. Je parcours ses abdos de mes doigts. Un doux sourire s'affiche sur ses lèvres et il papillone des yeux comme un ange. Dieu qu'il est beau. Son regard marron me fixe d'une manière aimante.

Moi : Salut toi !
Hugo : Salut beauté.

Il m'embrasse et tourne sa tête en regardant la photo d'Anna-Rose qui trône sur sa table de nuit. C'est devenu son rituel. Nous nous habillons et descendons manger. Nous croisons Jeanne et Paul se galocher dans les escaliers. Je souris et suis Hugo au petit déjeuner.