Chapitre 36

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ON A GAGNÉ. ON A GAGNÉ. ON EST CHAMPION DU MONDE !!!!! 🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷 FIÈRE D'ÊTRE UNE FRANÇAISE ET FIÈRE D'ÊTRE BLEUS 🇫🇷

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Depuis que le bus a démarré, j'essaye tant bien que mal de rassurer Hugo et les autres à propos du match.

Paul : Et si on perdait?
Olivier : Si on arrivait pas à marquer ?
Hugo: Et si je n'arriverai pas à arrêter les ballons?
Antoine: Et si...
Moi : STOP!!!

Tout le monde se retourne vers moi et me regarde bizarrement.

Moi : On ne refait pas le monde avec des si les gars.
Didier : Écoutez la voix de la sagesse les gars.

Je ris et souris à mon père.

Moi : Vous gagnerez. J'en suis sûr et certaine. Ce n'est pas parce que ce sont les allemands que vous allez perdre. Vous allez réussir a marquer, tu réussira à arrêter les buts mon amour c'est sur. Dites vous que face à vous se trouvent les plus gros connards du monde. Je sais que vous avez peur de décevoir les français, mais vous ne les décevrez jamais. Vous leur avez redonné le goût du foot, de l'adrénaline que vous leur procurez. Même si vous perdez, ce n'est pas grave. Nous serons toujours fiers de vous.
Paul : POUR MINI DESCHAMPS, HIP HIP HIP HOURA.
Tous : POUR MINI DESCHAMPS!!!

Je souris et me rassois aux côtés de Hugo qui tient sur ses genoux Eliot. Hugo stresse toujours puisque sa jambe tremble. Je pose ma main dessus et il l'arrête. Il me regarde de ces yeux marrons.

Hugo : Je t'aime.
Moi : Moi aussi. Calme toi maintenant mon amour.

Il me sourit et plonge son regard dans le paysage. Son regard est perdu et vide d'émotion en ce moment mais quand il me regarde ou regarde Eliot, son regard est rempli d'amour. Je sais qu'il serait beaucoup mieux quand Anna-Rose sera de retour mais en attendant, il nous cache sa tristesse. Je voudrais l'aider mais je ne sais pas comment. Bref, nous venons d'arriver et les gars partent s'entraîner sur la pelouse. Je les regarde en compagnie de Jeanne et d'Eliot. Jeanne regarde Paul avec amour, qu'es que j'aime ce couple. Moi, je jette certaines fois, des coups d'oeil à Hugo. Ce qui est drôle, c'est qu'on les jette en même temps ce qui nous provoque un petit rire ou un sourire.

Le stade commence à se remplir. Jeanne et moi embrassons une dernière fois nos amoureux avant d'aller pour Eliot et moi, sur le banc de touche et Jeanne dans les tribunes pour la famille.

Eliot : Maë.
Moi : Oui mon ange ?
Eliot : Tu penses que l'on va gagner ?
Moi : Non.
Eliot : Alors pourquoi d'après toi on va perdre ?
Moi: Non. J'ai dis sa parce que je ne pense pas qu'on va gagner, j'en suis sur.

Eliot me regarde en souriant avant de déposer un bisou sur ma joue. J'écoute respectueusement l'hymne allemand tandis que je regarde les asperges. Ils sont nerveux sa se voit. Ensuite, vient l'hymne français. Je me lève comme tout le monde, et nous chantons l'hymne a pleine voix. Durant cette hymne, Hugo et moi faisons que nous fixer. Je lui souris sincèrement et lui chuchote un je t'aime qu'il me rend. Tout le monde se place. J'ai peur mais je ne le montre pas. Nous jouons contre les champions du monde. Ce n'est pas rien.

Ellipse match

Je pleure. Je pleure de joie. Merci Antoinette. Merci. Il a marqué à deux reprise. Une fois au temps additionnel de la première mi temps sur un penalty et une autre fois à la 72eme minute. Dans les vestiaires, c'est l'euphorie. Je sers chaques joueurs dans mes bras même si je reste plus longtemps dans ceux d'Antoine pour le remercier. Arrivé à Hugo, je le sers contre moi, l'embrasse durant plusieurs minutes.

Olivier : Un discours miss.
Tous les autres : Oh oui! Le discours! Le discours! Le dis...
Moi : Ok très bien. D'accord. _ tout le monde s'assoit et m'écoute _ Alors. Bravo à vous. Vous avez été super. Bravo à toi Antoinette d'avoir marquer. Merci à tous de nous avoir fait pleurer et de nous avoir fait rêver. Bravo Hugo d'avoir été un mur infranchissable. Et voila.

Tout le monde applaudit. Je souris et sors avec Eliot et Jeanne. Jeanne et Eliot monte dans le bus tandis que je viens de me souvenir que j'ai oublié mon téléphone sur le banc de touche. Je préviens Jeanne et court vers le terrain. Ouf... Mon portable y est. Je le prends et marche vers le bus. J'entends des pas derrière moi. J'ai peur. J'accélère mais je sens sa présence derrière moi. Je ne sais pas où je suis dans les couloirs du stade mais je me souviens juste d'avoir entendu un dors bien. Puis le trou noir.

PDV HUGO

Nous sommes tous au bus et attendons Maë qui a oublié son portable. Un jour elle oubliera sa tête mais c'est pour sa que je l'aime. Sa va faire une dizaine de minutes qu'elle n'est pas revenue. Je commence à stresser. Je me lève.

Moi : Je vais voir ce qu'elle fait.
Olivier : Je viens avec toi.

Avec Oli, nous descendons du bus et commençons à arpenter les couloirs en criant son prénom.

Olivier : Maë!
Moi : Chérie t'es où ?

Je cogne mon pied dans un truc.

Moi : Aie !
Olivier : Sa va Hugo ?
Moi : Oui mais...

Je ramasse le truc dans quoi j'ai cogné.

Olivier: C'est une chaussure.
Moi : La chaussure de Maëlyss.

Je fixe la gazelle rose et blanche et reprends ma route plus vite. Avec Olivier nous décidons de se séparer afin d'aller plus vite.

PDV OLIVIER

Je chercher désespérément Maëlyss dans ce stade.

Moi : Merde.

Je cours vers le corps inerte face à moi. J'aperçois des cheveux blonds. Maëlyss. J'accélère ma course et regarde tout de suite si elle a un poue. Ouf. Elle est en vie. J'appelle Hugo.

Conversation téléphonique

Moi: Allo ?
Hugo : Tu l'as trouvé?
Moi : Oui! Je suis devant la seconde entrée pour aller sur le terrain.
Hugo: J'arrive.

Fin conversation téléphonique

Hugo arrive au pas de course quelques minutes plus tard. Il s'agenouille à côté d'elle et la sers dans ses bras.

Moi : Elle respire.

Il hoche la tête. J'aperçois rapidement son visage. Ses yeux sont rougis par les larmes. Je lui souris. Nous appelons les pompiers.

PDV DIDIER

Les gars ne sont toujours pas revenus et je n'ai pas de nouvelles. Je regarde pour la énième fois mon téléphone. Quand un appel de Hugo s'affiche. Nous discutons rapidement et je me lève rapidement en raccrochant.

Paul: Alors ?
Moi : Ils l'ont retrouvé.
Benoit : Tu vois! Je te l'avais dit frère.
Moi : Ils ont appelé les pompiers.

Les visages des joueurs se ferment. Nous nous dirigeons tous en courant vers l'endroit indiqué par Hugo. Quand je la vois, je cours la prendre dans les bras en priant pour qu'elle n'est rien. Je ne veux pas la perdre. Les pompiers arrivent directement et la prennent en charge. Hugo et moi montons avec eux tandis que le staff emmène les joueurs à Clairefontaine.

Maëlyss Deschamps Et Hugo Lloris [FINI] En Correction Where stories live. Discover now