[3/3]Oubliée... [BTS] Tome 03.

Jour 20 : Nouveau départ.

Je me réveillais assez tôt pour aller embarquer dans mon avion. Je m'habillais avec un tailleur noir et un pantalon noir, comme un fonctionnaire en portant des lunettes rondes et en m'attachant les cheveux.

Je prenais un taxi pour m'y emmener, je regardais sur mon téléphone les dernières actualités. Je voyais que mon nom de scène était dans les tendances mondiales de Twitter, ce qui m'étonnait vachement.

J'appuyais sur le hashtag de tendance pour voir les tweets qu'ils pouvaient avoir, mais si je n'étais pas très motivée de tous les lire. Dans les plus populaires, c'étaient les messages d'amis d'artistes pop et kpop qui s'exprimaient, ce qui m'étonnait vachement.

Ed Sheeran, Eminem, Lindsay Sterling, BTS, EXO, Shawn Mendes, Eric Nam, etc. wow, je ne m'attendais pas à autant d'impact. Je n'osais pas regarder les tweets dans la catégorie des plus récents, car la plupart du temps, c'était toujours des fans qui mettent des choses qui n'ont aucun rapport avec le hashtag.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais envie de remercier BTS pour leur message de soutien. Comme je n'avais pas encore de numéro de téléphone et que je ne pouvais pas communiquer avec eux sur Twitter, je laissais un message à Nate.

- "Nate, transmet ça aux BTS s'il te plaît merci. "Merci les gars pour votre soutien, à l'espoir de vous revoir un jour, mais je n'oublierais pas votre ancien affront. Merci de ne pas faire comme le dicton "L'amour rend aveugle". S." Désolé si je t'en demande trop, je ne sais pas si tu as pris un nouveau travail, mais en tout cas, bonne continuation pour toi, Nate ;)"

Je venais d'arriver à l'aéroport, je récupérais alors mes valises et mes bagages à main. C'était marrant de tenir à nouveau mes valises, je m'enregistrais pour le vol avant de déposer mes valises sur le tapis roulant.

Je me dirigeais vers le terminal puis j'attendais là-bas, après vérification de mes bagages à main et détection des métaux sur moi. Je me posais sur une des chaises prédisposées, puis je mettais mon casque pour écouter Paradise de NCT127. Je me demande ce qu'ils deviennent ces jeunes.

Lorsque l'heure approcha pour l'embarquement, je me plaçais dans la file pour pénétrer dans l'avion, je baissais mon casque pour être un peu plus sociable lors de la vérification du passeport et du billet.

J'attendais patiemment jusqu'à que j'entendis une voix qui m'était familière depuis hier soir. Heureusement pour moi, il ne m'avait pas reconnue. N'empêche, c'était plutôt étrange de le voir ici, il m'avait dit hier qu'il repartait un jour après moi.

Dans tous les cas, il n'a pas remarqué que j'étais dans la file, il était en train de parler avec ses coéquipiers, tant mieux pour moi. Je montrais mon passeport à l'hôtesse de l'air ainsi que mon billet. Je voyais ses yeux s'écarquiller devant mon passeport puis elle me jeta plusieurs coups d'œil. C'était un peu malaisant de voir quelqu'un agir ainsi, je lui demandais alors.

- Il y a un problème, Madame ?

L'hôtesse reprit ses esprits puis elle secoua juste la tête pour répondre négativement à ma question. Elle me redonna mon passeport ainsi que mes papiers et je remettais alors mon casque sur les oreilles, en sifflotant quelques airs.

Je me rendis compte que l'un des airs que je chantonnais ressemblait beaucoup à une musique du jeu que mon frère avait dans sa collection de jeux vidéo. Je crois que son nom était Final Fantasy XV, j'avoue que quand je n'avais rien à faire, j'y jouais pour passer le temps.

Au début, c'était par curiosité que je voulais jouer à ce jeu puis lorsque j'ai vu les graphismes du jeu, qu'est-ce que c'était beau, puis les musiques des jeux vidéo japonais qui étaient en dehors des mangas, c'était d'excellent chef-d'œuvre.

Je m'asseyais à ma place qui était toujours à côté d'une fenêtre, je fermais alors les yeux en attendant que l'avion ne décolle. Je pensais alors ce que j'allais faire une fois arrivé à la capitale du pays de la baguette et du fromage.

J'avais entendu dire qu'il y avait des cours de musicothérapies, ce qu'il n'y avait pas en Corée du Sud, peut-être que je pourrais essayer de suivre des cours à ce moment-là. Il faudra d'abord que je gagne de l'argent avant de chercher à étudier ça. Peut-être que je pourrais faire professeur de piano en particulier ?

Soudain, je sentis quelque chose se cogner contre mon épaule, j'ouvris alors les yeux puis je voyais Antoine qui s'asseyait à côté de moi. J'écarquillais les yeux et je me redressais dans sa direction.

- Mais qu'est-ce que tu fais ici ?! Tu es sûr que c'est ta place Antoine ?!

- Tu n'as personne qui est assis à côté de toi de toute manière ! disait-il en riant. En tout cas, j'ai bien fait de ne pas t'avoir dit que je partais à la même date que toi. C'est un plaisir exceptionnel de te voir surprise, puis c'est aussi un peu une petite vengeance pour toutes les fois où tu te foutais de ma gueule ! disait-il en riant.

- Mais c'était amical ! Je ne le faisais pas exprès, mais tes réactions sont très drôles aussi ! Disais-je en tirant la moue.

Je gonflais mes joues comme les enfants pour montrer leur mécontentement et Antoine, lui, me tirait la joue, ce qui m'énerva encore plus !

- Antoine !

- Ohlala ! T'es trop mignonne ! Aussi mignonne que ma fille !

- Je te rappelle que je suis plus vieille que toi...

- Mais ça ne t'empêche pas d'être aussi mignonne ! Riait-il en secouant ma joue.

- Je vais te frapper avant même que l'avion ne décolle.

Je lui faisais une tape à l'épaule en mettant toutes mes forces, mais il avait réussi à me contrer en me tenant par le poignet en lâchant au passage ma joue qui s'était empourprée.

- Tu n'oserais pas me frapper. De toute manière, je peux te contrer.

- Je ne vais pas te demander comment sinon, je risquerais de le regretter.

- Dis-moi, qu'est-ce que tu vas faire une fois arriver à Paris ?

- Je ne sais pas, peut-être me trouver un travail, de quoi payer quelques études qui m'avaient toujours fascinée. Mais où chercher ? C'est la question.

- Je pense qu'il n'y aura pas de soucis pour toi, sinon, tu m'appelles ! Disait-il en me faisant un clin d'œil.

À certains moments, je me demandais si cet homme était vraiment marié et qu'il avait un enfant, car son comportement pouvait porter l'ambiguïté... ça ne va pas le faire si maintenant, il y a des hommes mariés qui tombent amoureux de moi. Tout ce que je veux, c'est une relation amicale avec le sexe opposé, pas d'une partie de jambe en l'air.

- Parce que Monsieur aurait des relations dont il pourrait jouer pour trouver un travail pour une fille qu'il aurait rencontrée par hasard pendant ses vacances ? disais-je sarcastiquement.

- Je suis plutôt connu dans mon domaine, il ne faut pas croire ! Parfois, il faut se fier aux apparences.

- Je me méfie surtout des apparences, et tu sais pourquoi si tu as suivi les émissions que j'ai pu faire. Disais-je sèchement.

Je remettais mon casque sur mes oreilles en mettant le son au maximum pour ne pas l'entendre débattre sur le sujet. De plus, l'avion avait décollé et je tombais alors dans les bras de Morphée.