Recueil de nouvelles

Pouvoir

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Eh. Salut.

Dites moi....

Pourquoi croyez vous que j'écrive ?

Pourquoi croyez vous que c'est la seule chose que je me vois faire ? 

Pourquoi croyez vous que je m'effondre à chaque échec en écriture ?

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Pourquoi croyez vous que je sois sadique dans mes œuvres, dans mes rps ?

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Je vais répondre à ça en premier.

Dans ma vie, de grandes œuvres ont fondé ma vision des choses. Ont fondé ce que je suis et ce que j'écrit.

Dans ces œuvres, quelques unes m'ont enseigné de grande leçons.

- Game of Thrones

- Glitchtale

- Perdue et retrouvée

Game of Thrones m'a appris les jeux de pouvoir, la violence, la cruauté, le sang et la torture.

Glitchtale m'a appris que tuer des personnages n'est pas une mauvaise chose. Et que ça plait, même.

Perdue et Retrouvée m'a appris enfin que malgré la sauvagerie des livres, des films et autres, la violence, le sang, les massacres, les génocides, les tueries, la fiction n'est rien en termes de cruauté face à la réalité.

Je hais quand une histoire a un pied dans le monde réel. Parce que ça induit un rapprochement avec les personnages.

Toutes les morts de Game of thrones, tous les pleurs de Glitchtale ne m'ont rien fait comparé à une seule petite mort dans Perdue et Retrouvée.

La réalité me fait peur. La réalité me touche bien plus que l'iréel. Parce que la réalité est cruelle.

Grâce à ces oeuvres, plus d'autres, j'ai compris que créer un univers iréel ou la violence et la mort prime est pour le mieux. Parce que je ne fondrais pas en larmes en l'écrivant. Parce que je ne partagerai pas tant la douleur de mes personnages. Et surtout parce que je pourrai, grâce à ma cruauté, avoir un semblant d'originalité.

UmiPage

UmiPage m'a dit, le jour où il a crée Azul pour le rp wattpadia, que j'étais le premier MJ de sa connaissance à tuer les personnages des joueurs.

Et c'est vrai. 

Je suis apprécié parce que je suis différent. Pas pour ce que je suis. Juste parce que j'incarne une nouveauté.

On apprécie le RP Wattpadia parce que le fait qu'un personnage puisse mourir à tout moment rend le jeu plus excitant.

Mais retirez moi cette cruauté....Et que reste-t-il ?

Rien. Rien du tout. Et alors, vous vous détournez de moi. 

Dès que je cesse de faire ce que l'on veut que je fasse....

Je ne suis plus rien....

Dès que je cesse de faire du mal....je ne vaut plus rien. Un simple crétin de plus dans la masse.

Maintenant....Pourquoi est-ce que j'écrit ?

Pourquoi, malgré mes promesses, je ne laisse jamais tomber ?

Pourquoi ?

avant je pensais que c'était parce que c'est tout ce que je sais faire.

Mais c'était faux. Je me mentais.

J'écris parce que je contrôle.

Je n'ai jamais eu le moindre contrôle sur ma vie. J'existe pour les autres. Pour être le paillasson de service.

Mais en écrivant, je peux contrôler ! Je peux déchaîner ma haine, je peux tuer, je peux hurler, je peux faire du mal ! Je peux....accomplir ma transcendance.

Vous pensiez que c'était encore le chapitre d'un dépressif ? Erreur.

L'écriture est quelque chose de merveilleux. Alors écrivez. Montrez au monde que vous le contrôlez et pas l'inverse. Même si c'est un mensonge, le placebo marche

L'écriture est une transcendance. C'est la plus belle chose au monde. Et je ne m'en séparerai pas !

Qu'importe que je sois un minable ! Qu'importe que vous me tourniez le dos ! Qu'importe que je ne sois qu'une pièce aisément remplaçable du puzzle !

Parce que dans mon monde, je suis un dieu. et j'ai le pouvoir. 

Un pouvoir que jamais personne n'aura dans la réalité. 

Créer.

Créez, mes amis. Créez.

C'est le seul message que j'ai à vous faire passer.

Note : ce chapitre peut sembler être écrit sous le ton de la colère. mais c'est une colère emplie de joie.